MADRID, 8 août 2013 - Greenpeace dénonce la loi littoral adoptée en mai en Espagne, qui favorise l'urbanisation rampante des côtes et fait faire au pays "des pas de géant en arrière" en matière de protection de l'environnement, dans un rapport présenté jeudi à Madrid.
"La nouvelle loi nous inquiète énormément. Cela nous ramène aux années 60 en matière de protection de l'environnement. Nous faisons des pas de géant en arrière", a affirmé Pilar Marcos, une responsable de la protection du littoral de Greenpeace, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons littéralement avalé la côte espagnole", a-t-elle dénoncé.
La loi controversée, adoptée en mai par le Parlement, prévoit notamment de réduire dans certains cas de 100 à 20 mètres la frange de littoral devant être soumise à un contrôle très strict avant que des travaux, de réparation ou rénovation, y soient autorisés.
Greenpeace prévoit d'ailleurs de remettre en octobre à l'Union européenne une pétition contre ce texte qui a déjà recueilli 150.000 signatures, estimant que cette loi viole neuf directives européennes.
"Près de la moitié de la côte Méditerranée a déjà été construite et nous autorisons les 50% restants à être avalés par le béton", a regretté Pilar Marcos.
Selon Greenpeace, la part des terres construites dans les 500 mètres de la côte méditerranéenne a bondi de 24% entre 1987 et 2005 pour atteindre 43%, tandis que les anciens villages de pêcheurs ont été livrés au développement touristique.
Si le rythme se poursuit, la côte méditerranéenne pourrait être "totalement construite" d'ici 124 ans.
Même si la crise a brutalement freiné la construction en Espagne en 2008, la demande de logements sur la côte sud reste forte et la nouvelle loi rend plus facile les autorisations locales pour des projets immobiliers, selon le rapport.
"Sous l'excuse de la nécessité de sortir de la récession, il y a un risque que n'importe quel projet de construction puisse être approuvé en raison de contrôles plus laxistes voire inexistants", s'est alarmée Pilar Marcos.
"La nouvelle loi nous inquiète énormément. Cela nous ramène aux années 60 en matière de protection de l'environnement. Nous faisons des pas de géant en arrière", a affirmé Pilar Marcos, une responsable de la protection du littoral de Greenpeace, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons littéralement avalé la côte espagnole", a-t-elle dénoncé.
La loi controversée, adoptée en mai par le Parlement, prévoit notamment de réduire dans certains cas de 100 à 20 mètres la frange de littoral devant être soumise à un contrôle très strict avant que des travaux, de réparation ou rénovation, y soient autorisés.
Greenpeace prévoit d'ailleurs de remettre en octobre à l'Union européenne une pétition contre ce texte qui a déjà recueilli 150.000 signatures, estimant que cette loi viole neuf directives européennes.
"Près de la moitié de la côte Méditerranée a déjà été construite et nous autorisons les 50% restants à être avalés par le béton", a regretté Pilar Marcos.
Selon Greenpeace, la part des terres construites dans les 500 mètres de la côte méditerranéenne a bondi de 24% entre 1987 et 2005 pour atteindre 43%, tandis que les anciens villages de pêcheurs ont été livrés au développement touristique.
Si le rythme se poursuit, la côte méditerranéenne pourrait être "totalement construite" d'ici 124 ans.
Même si la crise a brutalement freiné la construction en Espagne en 2008, la demande de logements sur la côte sud reste forte et la nouvelle loi rend plus facile les autorisations locales pour des projets immobiliers, selon le rapport.
"Sous l'excuse de la nécessité de sortir de la récession, il y a un risque que n'importe quel projet de construction puisse être approuvé en raison de contrôles plus laxistes voire inexistants", s'est alarmée Pilar Marcos.