Tahiti, le 11 mars 2025 - Une femme, qui travaillait pour une agence immobilière en 2015 et 2016, a escroqué l’entreprise qui l’employait pour près de 6 millions de francs. Elle a reconnu les faits, dans leur intégralité, a fait preuve d’une apparente bonne volonté en proposant de rembourser. Ce qu’elle n’a jamais fait. Elle était jugée ce mardi matin mais, depuis 2022, elle reste introuvable.
Elle n’était pas là pour se défendre hier matin au tribunal de Papeete. Une femme, accusée d’avoir escroqué une agence immobilière en 2015 et 2016, a été reconnue coupable de l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés. Sa présence n’aurait peut-être pas changé les choses puisqu’elle avait déjà tout avoué.
Découverte du pot aux roses
Une agence immobilière de Papeete, “classique” et affichant “une bonne réputation”, selon son avocat, a embauché une femme en tant qu’assistante de gestion locative le 23 janvier 2014. Après 6 mois de contrat à durée déterminée, l’employée est passée en contrat à durée indéterminée en tant que responsable du service de gestion locative. Rien alors ne pouvait lui être reproché. Mais en mars 2016, à l’occasion “d’une simple vérification des bons de commande”, la comptable de l’agence découvre le pot aux roses. Un audit interne effectué par un cabinet d’experts comptables confirme ensuite très rapidement les faits.
Une escroquerie à 6 millions
L’employée pour “agrémenter ses fins mois”, a commenté le juge, a envoyé de faux courriels, effacé des données, détourné des commandes, proposé des réductions de loyers à des locataires sans effectuer les reversements aux propriétaires des biens. En somme, “elle a fait tout ce qu’on peut faire quand on est un bon escroc”, a résumé l’avocat de la partie civile. Le montant de l’escroquerie s’élève à près de 6 millions de francs.
Une instruction a été ordonnée le 11 mars 2019. La prévenue a été mise en examen le 1er juillet. L’instruction a été clôturée le 25 octobre 2023. Un mandat d’arrêt a été délivré. La prévenue, licenciée, a reconnu les faits. L’avocat a rapporté qu’elle était même entrée en contact avec lui pour mettre en place un remboursement. “Elle s’y était engagée”, a affirmé le défenseur. Mais depuis, elle s’est volatilisée. Il a demandé, en plus du remboursement, 2 millions de francs au titre du préjudice.
Le procureur, quant à lui, a requis pour le “continuum de malversation” sur deux ans, la déclaration de culpabilité et 24 mois de prison avec mandat d’arrêt “pour mettre fin à [sa] cavale” et “la mettre face à ses responsabilités”. Le tribunal l’a condamnée à deux ans de prison ferme et prononcé un mandat d’arrêt. Cette employée aux méthodes d’excroc devra en outre payer une amende 3,62 millions de francs et verser 300 000 francs pour le préjudice moral à son employeur. Elle est aussi condamnée à une interdiction de gérer une entreprise pendant 5 ans.
Elle n’était pas là pour se défendre hier matin au tribunal de Papeete. Une femme, accusée d’avoir escroqué une agence immobilière en 2015 et 2016, a été reconnue coupable de l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés. Sa présence n’aurait peut-être pas changé les choses puisqu’elle avait déjà tout avoué.
Découverte du pot aux roses
Une agence immobilière de Papeete, “classique” et affichant “une bonne réputation”, selon son avocat, a embauché une femme en tant qu’assistante de gestion locative le 23 janvier 2014. Après 6 mois de contrat à durée déterminée, l’employée est passée en contrat à durée indéterminée en tant que responsable du service de gestion locative. Rien alors ne pouvait lui être reproché. Mais en mars 2016, à l’occasion “d’une simple vérification des bons de commande”, la comptable de l’agence découvre le pot aux roses. Un audit interne effectué par un cabinet d’experts comptables confirme ensuite très rapidement les faits.
Une escroquerie à 6 millions
L’employée pour “agrémenter ses fins mois”, a commenté le juge, a envoyé de faux courriels, effacé des données, détourné des commandes, proposé des réductions de loyers à des locataires sans effectuer les reversements aux propriétaires des biens. En somme, “elle a fait tout ce qu’on peut faire quand on est un bon escroc”, a résumé l’avocat de la partie civile. Le montant de l’escroquerie s’élève à près de 6 millions de francs.
Une instruction a été ordonnée le 11 mars 2019. La prévenue a été mise en examen le 1er juillet. L’instruction a été clôturée le 25 octobre 2023. Un mandat d’arrêt a été délivré. La prévenue, licenciée, a reconnu les faits. L’avocat a rapporté qu’elle était même entrée en contact avec lui pour mettre en place un remboursement. “Elle s’y était engagée”, a affirmé le défenseur. Mais depuis, elle s’est volatilisée. Il a demandé, en plus du remboursement, 2 millions de francs au titre du préjudice.
Le procureur, quant à lui, a requis pour le “continuum de malversation” sur deux ans, la déclaration de culpabilité et 24 mois de prison avec mandat d’arrêt “pour mettre fin à [sa] cavale” et “la mettre face à ses responsabilités”. Le tribunal l’a condamnée à deux ans de prison ferme et prononcé un mandat d’arrêt. Cette employée aux méthodes d’excroc devra en outre payer une amende 3,62 millions de francs et verser 300 000 francs pour le préjudice moral à son employeur. Elle est aussi condamnée à une interdiction de gérer une entreprise pendant 5 ans.