Georges Pater a été reconnu coupable d'escroquerie, condamné à 2 ans de prison et au remboursement d'un préjudice de 30 millions Fcfp
PAPEETE, 21 octobre 2014 – Le tribunal correctionnel de Papeete a prononcé une peine de 2 ans d’emprisonnement à l’encontre de Georges Pater. Reconnu coupable d’escroquerie, l’ancien gendarme est en outre condamné à verser un préjudice de 30 millions Fcfp à huit de ses victimes.
Le délibéré a été rendu mardi matin. Les faits pour lesquels Georges Pater avait été jugé, le 9 septembre dernier, remontent à 2009. Durant plusieurs mois, l'escroc avait réussi à convaincre une dizaine de victimes de sa qualité de courtier mandaté par la Citibank, papier à en-tête falsifiés et autres documents à l'appui, pour se faire remettre ces sommes d'argents à des fins de placements. Il promettait des placements avec un rendement allant jusqu’à 400% en l’espace de quelques semaines. Au total, près de 60 millions Fcfp lui avaient ainsi été confiés en pure perte.
Le tribunal correctionnel de Papeete a déclaré Georges Pater, mardi, responsable du préjudice causé et le condamne pour escroquerie à une peine de deux ans de prison ferme assortie de l’obligation de rembourser un préjudice total évalué à 30,2 millions Fcfp à huit de ses victimes. Plusieurs victimes ayant déjà partiellement été remboursées par le prévenu.
Habitué des tribunaux
Cet ancien gendarme purge actuellement une peine d’un an de prison, confirmée fin octobre 2013 en appel dans une affaire de dénonciations calomnieuses. Dans cette autre affaire, courant 2012, plusieurs courriels anonymes avaient visé les beaux-parents et l'ancien concubin de la compagne de Pater. Ces communications les accusaient d'abus sexuels sur de jeunes victimes de l'île sœur, notamment les enfants de la compagne de Pater. L'instruction avait fini par mettre en évidence qu'il s'agissait d'un stratagème mis en œuvre par le couple pour récupérer la garde des enfants, confiée à l'ex-concubin.
Georges Pater est également l'auteur en 2006 d'une lettre antidatée signée "Vetea Cadousteau" et retrouvée au domicile de Gaston Flosse à Pirae, en 2008 lors d'une perquisition. Ce courrier avait inquiété un temps l’ancien Président polynésien dans le cadre de l’instruction sur la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud, en 1997. En février 2009 pourtant, le faussaire Georges Pater avait finalement avoué avoir rédigé cette lettre pour "négocier" un emploi auprès du leader politique.
Le délibéré a été rendu mardi matin. Les faits pour lesquels Georges Pater avait été jugé, le 9 septembre dernier, remontent à 2009. Durant plusieurs mois, l'escroc avait réussi à convaincre une dizaine de victimes de sa qualité de courtier mandaté par la Citibank, papier à en-tête falsifiés et autres documents à l'appui, pour se faire remettre ces sommes d'argents à des fins de placements. Il promettait des placements avec un rendement allant jusqu’à 400% en l’espace de quelques semaines. Au total, près de 60 millions Fcfp lui avaient ainsi été confiés en pure perte.
Le tribunal correctionnel de Papeete a déclaré Georges Pater, mardi, responsable du préjudice causé et le condamne pour escroquerie à une peine de deux ans de prison ferme assortie de l’obligation de rembourser un préjudice total évalué à 30,2 millions Fcfp à huit de ses victimes. Plusieurs victimes ayant déjà partiellement été remboursées par le prévenu.
Habitué des tribunaux
Cet ancien gendarme purge actuellement une peine d’un an de prison, confirmée fin octobre 2013 en appel dans une affaire de dénonciations calomnieuses. Dans cette autre affaire, courant 2012, plusieurs courriels anonymes avaient visé les beaux-parents et l'ancien concubin de la compagne de Pater. Ces communications les accusaient d'abus sexuels sur de jeunes victimes de l'île sœur, notamment les enfants de la compagne de Pater. L'instruction avait fini par mettre en évidence qu'il s'agissait d'un stratagème mis en œuvre par le couple pour récupérer la garde des enfants, confiée à l'ex-concubin.
Georges Pater est également l'auteur en 2006 d'une lettre antidatée signée "Vetea Cadousteau" et retrouvée au domicile de Gaston Flosse à Pirae, en 2008 lors d'une perquisition. Ce courrier avait inquiété un temps l’ancien Président polynésien dans le cadre de l’instruction sur la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud, en 1997. En février 2009 pourtant, le faussaire Georges Pater avait finalement avoué avoir rédigé cette lettre pour "négocier" un emploi auprès du leader politique.