KOLONIA (ÉTAT DE YAP), jeudi 22 décembre 2011 (Flash d’Océanie) – Les autorités sanitaires de l’État micronésien de Yap (qui fait partie des quatre États Fédérés de Micronésie) ont publié en milieu de semaine un bilan peu rassurant du nombre de cas recensé concernant l’épidémie de fièvre hémorragique dengue, qui s’est déclarée courant novembre.
Selon ce dernier bilan en date, deux personnes auraient trouvé la mort des suites de cette maladie transmise par les moustiques.
Les analyses réalisées sur échantillons mettent en évidence le sérotype 2 de la dengue, dont il existe quatre sérotype (1 à 4).
Au total, 851 cas sont rapportés en date du 20 décembre 2011, dont 700 sur l’île de Yap et le reste disséminés sur les petites îles environnantes.
L’OMS redoute une épidémie de dengue type 2 dans toute la région
Ce dernier bilan semble confirmer les craintes exprimées toujours en début de semaine par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui, via son siège pour le Pacifique basé à Suva (Fidji), a mis en garde contre l’apparition d’une épidémie potentielle de dengue du sérotype 2, déjà observé ces dernières semaines aux îles Marshall et sur l’île-État de Yap (États Fédérés de Micronésie).
Le Dr Eric Nilles, de l’Unité Surveillance des maladies émergentes et riposte de l’OMS à Suva, a rappelé que les épidémies des iles Marshall (et en particulier dans sa capitale Majuro) et à Yap ont vu l’apparition de près de quinze cent cas cumulés, depuis octobre 2011, avant même l’arrivée de la saison chaude et humide.
Deuxième source d’inquiétude : le sérotype 2, contrairement aux autres sérotypes de la maladie (surtout le 1 et le 4), plus répandus ces dernières années, n’est pas apparu dans la région depuis plusieurs années et par conséquent les populations océaniennes n’en sont pas immunisées, donc lus vulnérables.
Outre les cas détectés à l’échelle épidémique aux Marshall et à Yap, une bonne douzaine de cas a aussi été détectée ces derniers jours à Fidji.
Dans le cas de Fidji, la dengue de type 2 n’a pas été observée depuis la fin des années 1990, rappelle l’OMS.
Des échantillons prélevés sur les malades ont été envoyés pour analyse aux laboratoires de la région, notamment en Australie, pour confirmation.
Dans l’intérim, l’OMS et les autorités régionales (le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique) et locales appellent une nouvelle fois à une hausse de la vigilance sanitaire et à une application stricte des mesures de prévention, comme l’autoprotection des populations des piqûres de moustiques et l’éradication de gîtes larvaires potentiels (zones de brousses, récipients pouvant contenir des eaux stagnantes, comme les vieux pneus ou les soucoupes).
Il st par ailleurs recommandé de consulter rapidement en cas d’apparition de symptômes pouvant être ceux de cette maladies (maux de têtes, douleurs musculaires et articulaires, voire vomissements et états de choc à des stades avancés de la maladie).
Le ministère fidjien de la santé, déjà confronté à une épidémie de typhoïde et de leptospirose, évoque aussi une vigilance renforcée aux points d’entrée sur son territoire, y compris dans les aéroports et les ports.
En raison du même vecteur, le moustique, les mesures préventives concernant la dengue se confondent souvent avec celles mises en place pour le paludisme : elles impliquent aussi l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides, des pulvérisations ciblées dans les zones considérées comme des foyers épidémiologiques, l’élimination des gîtes larvaires potentiels et des campagnes d’information et de sensibilisation des populations.
À Fidji et en de nombreux oint de sa proche région, les dernières semaines ont été marquées par des pluies torrentielles qui ont laissé des zones humides et des eaux stagnantes favorables à l’apparition de plusieurs maladies infectieuses et vectorielles, dont la dengue, mais aussi la typhoïde, la dysenterie, ou encore la leptospirose.
pad
Selon ce dernier bilan en date, deux personnes auraient trouvé la mort des suites de cette maladie transmise par les moustiques.
Les analyses réalisées sur échantillons mettent en évidence le sérotype 2 de la dengue, dont il existe quatre sérotype (1 à 4).
Au total, 851 cas sont rapportés en date du 20 décembre 2011, dont 700 sur l’île de Yap et le reste disséminés sur les petites îles environnantes.
L’OMS redoute une épidémie de dengue type 2 dans toute la région
Ce dernier bilan semble confirmer les craintes exprimées toujours en début de semaine par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui, via son siège pour le Pacifique basé à Suva (Fidji), a mis en garde contre l’apparition d’une épidémie potentielle de dengue du sérotype 2, déjà observé ces dernières semaines aux îles Marshall et sur l’île-État de Yap (États Fédérés de Micronésie).
Le Dr Eric Nilles, de l’Unité Surveillance des maladies émergentes et riposte de l’OMS à Suva, a rappelé que les épidémies des iles Marshall (et en particulier dans sa capitale Majuro) et à Yap ont vu l’apparition de près de quinze cent cas cumulés, depuis octobre 2011, avant même l’arrivée de la saison chaude et humide.
Deuxième source d’inquiétude : le sérotype 2, contrairement aux autres sérotypes de la maladie (surtout le 1 et le 4), plus répandus ces dernières années, n’est pas apparu dans la région depuis plusieurs années et par conséquent les populations océaniennes n’en sont pas immunisées, donc lus vulnérables.
Outre les cas détectés à l’échelle épidémique aux Marshall et à Yap, une bonne douzaine de cas a aussi été détectée ces derniers jours à Fidji.
Dans le cas de Fidji, la dengue de type 2 n’a pas été observée depuis la fin des années 1990, rappelle l’OMS.
Des échantillons prélevés sur les malades ont été envoyés pour analyse aux laboratoires de la région, notamment en Australie, pour confirmation.
Dans l’intérim, l’OMS et les autorités régionales (le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique) et locales appellent une nouvelle fois à une hausse de la vigilance sanitaire et à une application stricte des mesures de prévention, comme l’autoprotection des populations des piqûres de moustiques et l’éradication de gîtes larvaires potentiels (zones de brousses, récipients pouvant contenir des eaux stagnantes, comme les vieux pneus ou les soucoupes).
Il st par ailleurs recommandé de consulter rapidement en cas d’apparition de symptômes pouvant être ceux de cette maladies (maux de têtes, douleurs musculaires et articulaires, voire vomissements et états de choc à des stades avancés de la maladie).
Le ministère fidjien de la santé, déjà confronté à une épidémie de typhoïde et de leptospirose, évoque aussi une vigilance renforcée aux points d’entrée sur son territoire, y compris dans les aéroports et les ports.
En raison du même vecteur, le moustique, les mesures préventives concernant la dengue se confondent souvent avec celles mises en place pour le paludisme : elles impliquent aussi l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides, des pulvérisations ciblées dans les zones considérées comme des foyers épidémiologiques, l’élimination des gîtes larvaires potentiels et des campagnes d’information et de sensibilisation des populations.
À Fidji et en de nombreux oint de sa proche région, les dernières semaines ont été marquées par des pluies torrentielles qui ont laissé des zones humides et des eaux stagnantes favorables à l’apparition de plusieurs maladies infectieuses et vectorielles, dont la dengue, mais aussi la typhoïde, la dysenterie, ou encore la leptospirose.
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