PARIS, 03 avr 2013 (AFP) - Un tarif d'achat très bonifié pour l'électricité éolienne dans les départements et territoires d'Outre-mer situés en zone cyclonique a été mis en place, selon un arrêté du ministère de l'Energie publié mercredi au Journal officiel.
Cet arrêté concerne les nouvelles installations implantées "dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental autres que la Corse, la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon" (Martinique, Guadeloupe, Réunion...) et pouvant être arrimées au sol en cas de cyclone.
Le tarif auquel EDF devra racheter l'électricité de ces turbines est fixé à 230 euros du mégawattheure (MWh) pour les dix premières années, selon l'arrêté. Jusqu'à présent, les éoliennes en Outre-mer (et en Corse) pouvaient bénéficier d'un tarif d'achat de 110 euros par MWh. En métropole, le tarif est depuis 2008 de 82 euros du MWh.
Parce qu'elles ne sont pas connectées au réseau national, les îles françaises (et la Guyane) doivent produire toute leur électricité sur place, ce qui entraîne des surcoûts et un recours plus fréquents à des centrales thermiques émettrices de CO2 (fioul, charbon, etc).
"Le développement des énergies renouvelables, en particulier de l'éolien terrestre, est une opportunité pour produire une énergie locale, propre et compétitive", a fait valoir la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho dans un communiqué.
L'arrêté précise que pour bénéficier du nouveau tarif, les éoliennes ne devront avoir bénéficié d'"aucune mise en oeuvre de réduction d'impôt au titre de certains investissements réalisés outre-mer".
La production d'électricité éolienne devra également être anticipée plusieurs jours à l'avance pour éviter de déstabiliser les réseaux électriques locaux.
Ce nouvel arrêté est notamment une bonne nouvelle pour le fabricant français d'éoliennes Vergnet, secouru par l'Etat l'an dernier, qui est spécialisé dans les éoliennes rabattables pour zones cycloniques.
Le texte a été en partie revu après un avis défavorable de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), également publié mercredi. Un tarif plus favorable (245 euros) a notamment été abandonné et les zones restreintes aux seules zones cycloniques. La CRE souligne néanmoins que l'exclusion du tarif d'achat des installations ayant bénéficié de la défiscalisation des investissements outre-mer n'est pas conforme à la loi.
L'installation d'éoliennes outre-mer a été rendue très compliquée du fait des conflits avec la loi Littoral. Pour tenter de desserrer l'étau, des mesures d'assouplissement ont été incluses par le gouvernement dans la loi Brottes adoptée le mois dernier.
Cet arrêté concerne les nouvelles installations implantées "dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental autres que la Corse, la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon" (Martinique, Guadeloupe, Réunion...) et pouvant être arrimées au sol en cas de cyclone.
Le tarif auquel EDF devra racheter l'électricité de ces turbines est fixé à 230 euros du mégawattheure (MWh) pour les dix premières années, selon l'arrêté. Jusqu'à présent, les éoliennes en Outre-mer (et en Corse) pouvaient bénéficier d'un tarif d'achat de 110 euros par MWh. En métropole, le tarif est depuis 2008 de 82 euros du MWh.
Parce qu'elles ne sont pas connectées au réseau national, les îles françaises (et la Guyane) doivent produire toute leur électricité sur place, ce qui entraîne des surcoûts et un recours plus fréquents à des centrales thermiques émettrices de CO2 (fioul, charbon, etc).
"Le développement des énergies renouvelables, en particulier de l'éolien terrestre, est une opportunité pour produire une énergie locale, propre et compétitive", a fait valoir la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho dans un communiqué.
L'arrêté précise que pour bénéficier du nouveau tarif, les éoliennes ne devront avoir bénéficié d'"aucune mise en oeuvre de réduction d'impôt au titre de certains investissements réalisés outre-mer".
La production d'électricité éolienne devra également être anticipée plusieurs jours à l'avance pour éviter de déstabiliser les réseaux électriques locaux.
Ce nouvel arrêté est notamment une bonne nouvelle pour le fabricant français d'éoliennes Vergnet, secouru par l'Etat l'an dernier, qui est spécialisé dans les éoliennes rabattables pour zones cycloniques.
Le texte a été en partie revu après un avis défavorable de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), également publié mercredi. Un tarif plus favorable (245 euros) a notamment été abandonné et les zones restreintes aux seules zones cycloniques. La CRE souligne néanmoins que l'exclusion du tarif d'achat des installations ayant bénéficié de la défiscalisation des investissements outre-mer n'est pas conforme à la loi.
L'installation d'éoliennes outre-mer a été rendue très compliquée du fait des conflits avec la loi Littoral. Pour tenter de desserrer l'étau, des mesures d'assouplissement ont été incluses par le gouvernement dans la loi Brottes adoptée le mois dernier.