Au Royaume-Uni, il rencontrera son homologue David Cameron, plusieurs responsables des milieux économiques et des entreprises et devrait aussi répondre à une invitation de la Reine Elisabeth II d’Angleterre dans sa résidence écossaise du château de Balmoral.
En France, le chef de l’exécutif néo-zélandais a annoncé son intention d’aborder avec le Président Sarkozy des sujets relatifs à la coopération u bien en Europe que dans le Pacifique, où les collectivités françaises (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) sont encouragées, depuis une bonne dizaine d’années, à intensifier un mouvement d’intégration avec les États riverains, parmi lesquels figure en tête de liste l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Récents échanges entre Wellington et Nouméa
Cette prochaine visite coïncide avec celle, toute récente, du Haut-commissaire de la République française en Nouvelle-Calédonie, Yves Dassonville, qui se trouvait en Nouvelle-Zélande du 21 au 25 août 2010, accompagné par le Général de brigade Olivier Tramont (Commandant en Chef des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie -FANC-).
L’objectif annoncé de cette visite était de « mieux faire connaître aux citoyens néo-zélandais et à l’opinion publique, les réalités néo-calédoniennes et les évolutions récentes en matière d’évolutions institutionnelles », y copris au regard de l’Accord de Nouméa (signé en mai 1998 et qui, depuis, fait figure de feuille de route pour une émancipation progressive et accrue, avec, à la clé, un référendum d’autodétermination possible entre 2014 et 2018).
Début juillet 2010, par ailleurs, Murray McCully, ministre néo-zélandais des affaires étrangères, effectuait une visite en Nouvelle-Calédonie, où il a notamment visité l’une des deux usines de nickel (dont la Nouvelle-Calédonie possède environ un quart des réserves mondiales connues) actuellement en construction, au Nord de l’île principale (Grande Terre) et piloté par le géant suisse Xstrata.
M. McCully a, à cette occasion, exprimé le souhait que les liens existants entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande soient « renforcés » et le soutien à une récente demande exprimée par la Nouvelle-Calédonie lors du récent (et 41ème) sommet annuel des dirigeants du Forum des Îles du Pacifique (FIP), du 3 au 6 août 2010 à Port-Vila (Vanuatu).
Rehausser le profil au sein des organisations régionales
Lors de cette réunion, l’exécutif néo-calédonien avait demandé que son statut de « membre associé » (obtenu depuis 2005) soit augmenté à celui de membre plein.
Les dirigeants océaniens, en réponse, avaient en substance encouragé la Nouvelle-Calédonie à poursuivre dans cette voie d’intégration, avec l’accompagnement de la France.
La semaine dernière, en marge de la réunion annuelle des ambassadeurs de France et à l’occasion d’une réunion entre la ministre française de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, avec les ambassadeurs de France en poste dans les pays riverains des collectivités françaises ultramarines, la ministre avait une nouvelle fois souligné l’importance aux yeux de Paris d’une meilleure intégration régionale de toutes ces entités françaises dans leurs environnements régionaux respectifs.
Elle avait notamment évoqué « la possibilité de confier aux collectivités d’outre-mer la représentation de la France au sein des organisations régionales, voire d’y participer elles-mêmes » ainsi que la perspective d’ouverture de « délégations » de ces collectivités au sein des ambassades de France de leur proche région.
Elle a notamment cité, à titre d’exemple, l’observance de cette ligne de conduite à l’occasion de deux événements récents dans le Pacifique et qui se sont tous deux tenus successivement dans la capitale vanuatuane Port-Vila : les célébrations du trentième anniversaire de l’accession de cet archipel à l’indépendance et la tenue du traditionnel « dialogue post-Forum » (la France fait partie de la douzaine de partenaires du dialogue post-Forum ») qui suit chaque année le sommet des dirigeants océaniens.
À chacune de ces deux occasions où la France avait dépêché une délégation, le groupe était officiellement conduit par un élu ultramarin (le député néo-calédonien Pierre Frogier pour les festivités du trentième anniversaire de la République de Vanuatu et le Sénateur néo-calédonien Simon Loueckhote pour le dialogue post-Forum).
Lors de cette réunion parisienne rue Oudinot, mercredi 25 août 2010, étaient présents les diplomates français « océaniens » Michel Filhol (Australie), Michel Legras (Nouvelle Zélande, en fin de mandat), Françoise Maylié (Vanuatu), Thierry Borja de Mozota (Philippines et non-résident accrédité pour les États du Pacifique Nord [États Fédérés de Micronésie et Palau]), Alain Waquet (Papouasie-Nouvelle-Guinée, accrédité non-résident aux îles Salomon), Gilles Montagnier (ambassadeur désigné à Fidji, accrédité non-résident à Kiribati, Nauru, Tonga et Tuvalu -en attente de nomination-) et l’Ambassadeur Hadelin de la Tour du Pin Chambly de la Charce, qui a pris ses fonctions le 15 juin 2010 au poste de Secrétaire Permanent pour le Pacifique et représentant de la France auprès de la communauté du Pacifique, en remplacement de M. Patrick Roussel, en poste aux mêmes fonctions depuis 2004.
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En France, le chef de l’exécutif néo-zélandais a annoncé son intention d’aborder avec le Président Sarkozy des sujets relatifs à la coopération u bien en Europe que dans le Pacifique, où les collectivités françaises (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) sont encouragées, depuis une bonne dizaine d’années, à intensifier un mouvement d’intégration avec les États riverains, parmi lesquels figure en tête de liste l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Récents échanges entre Wellington et Nouméa
Cette prochaine visite coïncide avec celle, toute récente, du Haut-commissaire de la République française en Nouvelle-Calédonie, Yves Dassonville, qui se trouvait en Nouvelle-Zélande du 21 au 25 août 2010, accompagné par le Général de brigade Olivier Tramont (Commandant en Chef des Forces Armées françaises en Nouvelle-Calédonie -FANC-).
L’objectif annoncé de cette visite était de « mieux faire connaître aux citoyens néo-zélandais et à l’opinion publique, les réalités néo-calédoniennes et les évolutions récentes en matière d’évolutions institutionnelles », y copris au regard de l’Accord de Nouméa (signé en mai 1998 et qui, depuis, fait figure de feuille de route pour une émancipation progressive et accrue, avec, à la clé, un référendum d’autodétermination possible entre 2014 et 2018).
Début juillet 2010, par ailleurs, Murray McCully, ministre néo-zélandais des affaires étrangères, effectuait une visite en Nouvelle-Calédonie, où il a notamment visité l’une des deux usines de nickel (dont la Nouvelle-Calédonie possède environ un quart des réserves mondiales connues) actuellement en construction, au Nord de l’île principale (Grande Terre) et piloté par le géant suisse Xstrata.
M. McCully a, à cette occasion, exprimé le souhait que les liens existants entre la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande soient « renforcés » et le soutien à une récente demande exprimée par la Nouvelle-Calédonie lors du récent (et 41ème) sommet annuel des dirigeants du Forum des Îles du Pacifique (FIP), du 3 au 6 août 2010 à Port-Vila (Vanuatu).
Rehausser le profil au sein des organisations régionales
Lors de cette réunion, l’exécutif néo-calédonien avait demandé que son statut de « membre associé » (obtenu depuis 2005) soit augmenté à celui de membre plein.
Les dirigeants océaniens, en réponse, avaient en substance encouragé la Nouvelle-Calédonie à poursuivre dans cette voie d’intégration, avec l’accompagnement de la France.
La semaine dernière, en marge de la réunion annuelle des ambassadeurs de France et à l’occasion d’une réunion entre la ministre française de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, avec les ambassadeurs de France en poste dans les pays riverains des collectivités françaises ultramarines, la ministre avait une nouvelle fois souligné l’importance aux yeux de Paris d’une meilleure intégration régionale de toutes ces entités françaises dans leurs environnements régionaux respectifs.
Elle avait notamment évoqué « la possibilité de confier aux collectivités d’outre-mer la représentation de la France au sein des organisations régionales, voire d’y participer elles-mêmes » ainsi que la perspective d’ouverture de « délégations » de ces collectivités au sein des ambassades de France de leur proche région.
Elle a notamment cité, à titre d’exemple, l’observance de cette ligne de conduite à l’occasion de deux événements récents dans le Pacifique et qui se sont tous deux tenus successivement dans la capitale vanuatuane Port-Vila : les célébrations du trentième anniversaire de l’accession de cet archipel à l’indépendance et la tenue du traditionnel « dialogue post-Forum » (la France fait partie de la douzaine de partenaires du dialogue post-Forum ») qui suit chaque année le sommet des dirigeants océaniens.
À chacune de ces deux occasions où la France avait dépêché une délégation, le groupe était officiellement conduit par un élu ultramarin (le député néo-calédonien Pierre Frogier pour les festivités du trentième anniversaire de la République de Vanuatu et le Sénateur néo-calédonien Simon Loueckhote pour le dialogue post-Forum).
Lors de cette réunion parisienne rue Oudinot, mercredi 25 août 2010, étaient présents les diplomates français « océaniens » Michel Filhol (Australie), Michel Legras (Nouvelle Zélande, en fin de mandat), Françoise Maylié (Vanuatu), Thierry Borja de Mozota (Philippines et non-résident accrédité pour les États du Pacifique Nord [États Fédérés de Micronésie et Palau]), Alain Waquet (Papouasie-Nouvelle-Guinée, accrédité non-résident aux îles Salomon), Gilles Montagnier (ambassadeur désigné à Fidji, accrédité non-résident à Kiribati, Nauru, Tonga et Tuvalu -en attente de nomination-) et l’Ambassadeur Hadelin de la Tour du Pin Chambly de la Charce, qui a pris ses fonctions le 15 juin 2010 au poste de Secrétaire Permanent pour le Pacifique et représentant de la France auprès de la communauté du Pacifique, en remplacement de M. Patrick Roussel, en poste aux mêmes fonctions depuis 2004.
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