Shen Zhiliang, consul de Chine en Polynésie française
PAPEETE, le 2 avril 2018- - Shen Zhililiang est arrivé en Polynésie française en octobre 2017. Il occupe les fonctions de Consul de Chine en Polynésie française et lors d’une visite dans les locaux de Tahiti Infos, il a accepté de répondre à nos questions. Il était accompagné de Madame Wu Huali, vice-consule.
Vous occupez le poste de Consul de Chine en Polynésie française depuis quelques mois, comment se passe votre mission au fenua ?
Depuis la création de notre consulat en 2007, nous avons eu beaucoup de soutiens de la part du Haut-commissariat en Polynésie française et également du Gouvernement local et également d’autres amis que nous avons sur place. Les coopérations entre nos parties se passent très bien.
Avec la France, la Chine a établi un partenariat global stratégique. En janvier, le Président Macron a effectué sa visite officielle en Chine, pour approfondir la coopération de partenariat avec la Chine et maintenant on sent que les relations sino-françaises sont sur un nouveau départ, les dirigeants des deux pays ont établi des consensus sur de nombreux sujets. Dans ce cadre-là les relations sino-polynésiennes font partie des relations sino-françaises, c’est une relation importante et intégrale.
On voit que les coopérations entre la Chine et la Polynésie française se renforcent d’année en année, on a de plus en plus de programmes d’échanges, le nombre de touristes chinois qui voyagent en Polynésie augmente et il y a de plus en plus de programmes d’études qui sont organisés. En terme d’échanges scolaires, il y a des programmes de un mois, de trois mois et d’un an qui sont proposés.
Une étudiante polynésienne qui s’appelle Teva Rey a représenté la France dans un concours international et elle a gagné le concours de chinois, nous en sommes très fiers.
Vous occupez le poste de Consul de Chine en Polynésie française depuis quelques mois, comment se passe votre mission au fenua ?
Depuis la création de notre consulat en 2007, nous avons eu beaucoup de soutiens de la part du Haut-commissariat en Polynésie française et également du Gouvernement local et également d’autres amis que nous avons sur place. Les coopérations entre nos parties se passent très bien.
Avec la France, la Chine a établi un partenariat global stratégique. En janvier, le Président Macron a effectué sa visite officielle en Chine, pour approfondir la coopération de partenariat avec la Chine et maintenant on sent que les relations sino-françaises sont sur un nouveau départ, les dirigeants des deux pays ont établi des consensus sur de nombreux sujets. Dans ce cadre-là les relations sino-polynésiennes font partie des relations sino-françaises, c’est une relation importante et intégrale.
On voit que les coopérations entre la Chine et la Polynésie française se renforcent d’année en année, on a de plus en plus de programmes d’échanges, le nombre de touristes chinois qui voyagent en Polynésie augmente et il y a de plus en plus de programmes d’études qui sont organisés. En terme d’échanges scolaires, il y a des programmes de un mois, de trois mois et d’un an qui sont proposés.
Une étudiante polynésienne qui s’appelle Teva Rey a représenté la France dans un concours international et elle a gagné le concours de chinois, nous en sommes très fiers.
Hao est le premier projets aquacole qui fait partie d’un grand projet chinois qui s’appelle "la ceinture et la route", ou "la nouvelle route de la soie du XXIe siècle"
Le projet aquacole de Hao est l'un des premiers projets polynésiens à s'inscrire dans le cadre du projet chinois "nouvelle route de la soie du XX1ème siècle
Economiquement parlant, quels sont les intérêts des investisseurs chinois à venir s’installer en Polynésie ?
La Polynésie française est un pays riche en ressources touristiques et maritimes. Vous avez une Zone économique exclusive (ZEE) de 5 millions km2. Il faut d’abord élargir les champs de compréhension mutuels et c’est à partir de cela que nous pourrons établir des coopérations entre nos deux pays. Il y a pas mal d’entreprises chinoises qui sont intéressées par le développement touristique en Polynésie franaçise et il y en a d’autres qui sont intéressées par l’infrastructure, l’agriculture et d’autres domaines comme l’aquaculture par exemple. Et il y a aussi des coopérations potentielles dans le domaine des énergies renouvelables. Par exemple, ici, il y a l’énergie solaire, éolienne. Il y a une coopération avec la France métropolitaine également, on raisonne toujours en triangulaire.
Quels sont les freins qui pourraient faire hésiter les investisseurs chinois potentiellement intéressés par la Polynésie française ?
Déjà il y a une question de distance, La Polynésie française est assez éloignée de la Chine. Et puis il y a la méconnaissance, car de nombreuses entreprises chinoises ne connaissent pas bien le marché local, et il y a aussi le volume du marché qui est très petit. Et aussi, un autre frein éventuel c’est le coût de la main d’oeuvre locale.
Est-ce que cela veut dire que les investisseurs souhaiteraient venir avec leur main d’oeuvre ?
Sur le principe, non. Par exemple sur le projet aquacole de Hao, il n’y aura que des techniciens qui viendront de Chine. Quand les entreprises chinoises investissent à l’étranger, elles respectent vraiment ce principe de localiser les ressources, d’utiliser la main d’oeuvre locale.
Même si cette main d’œuvre est plus chère ?
Oui à condition que ce soit un projet gagnant/gagnant qui bénéficie à toutes les parties.
Par exemple dans le projet aquaculture à Hao, pour les premier travaux qui sont en cours, de terrassement, ils ont utilisé la main d’œuvre locale.
Je ne pense pas que la main d’oeuvre chinoise viendra, mais il est possible qu’il y ait des techniciens chinois qui interviennent. Sur ce projet tout particulièrement, nous sommes basés sur le principe gagnant gagnant.
La création des emplois locaux et la promotion du développement économique locale fait partie de ce projet.
On sait qu’il y a déjà des entreprises locales qui sont sur place et qui travaillent actuellement.
Quel va être le retour d’investissement pour ce projet, par exemple ?
Bien-sûr, nous allons créer des emplois locaux, faire avancer l’économie locale, mais en retour, les entreprises chinoises vont exporter les produits aquacoles vers la Chine.
Il y a des amis qui nous ont évoqué leur inquiétude sur l’aspect environnemental de ce projet, mais je les ai rassurés en leur expliquant que ce projet là fait partie d’un grand projet chinois qui s’appelle "la ceinture et la route", ou "la nouvelle route de la soie du XXIe siècle". Hao est l’un des premiers projets qui fait partie de ce concept qui répond à des critères de bio-sécurité et de respect de l’environnement maritime.
C’est un projet pour la Polynésie française mais c’est dans le cadre du grand projet "Nouvelle route de la soie". Il y a beaucoup de pays étrangers qui ont participé à cette initiative chinoise de la nouvelle route de la soie, on peut compter plus de 70 pays, et la région Pacifique se trouve sur cette route là. Il y a donc d’autres projets d’investissement de la Chine dans d’autres pays, comme les îles Tonga, le Vanuatu, Fidji… dans cette vaste zone du Pacifique, il n’y a que huit pays avec lesquels nous avons des liens diplomatiques, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, ainsi que de tout petits pays.
La Chine a déjà investit dans des infrastructures dans certains de ces pays.
Ou il y a des projets d’infrastructures, mais pour ce qui concerne le projet aquacole Le projet polynésien est le premier.
Avec l’Australie, il s’agit plutôt de mines et d’agriculture.
La Polynésie française est un pays riche en ressources touristiques et maritimes. Vous avez une Zone économique exclusive (ZEE) de 5 millions km2. Il faut d’abord élargir les champs de compréhension mutuels et c’est à partir de cela que nous pourrons établir des coopérations entre nos deux pays. Il y a pas mal d’entreprises chinoises qui sont intéressées par le développement touristique en Polynésie franaçise et il y en a d’autres qui sont intéressées par l’infrastructure, l’agriculture et d’autres domaines comme l’aquaculture par exemple. Et il y a aussi des coopérations potentielles dans le domaine des énergies renouvelables. Par exemple, ici, il y a l’énergie solaire, éolienne. Il y a une coopération avec la France métropolitaine également, on raisonne toujours en triangulaire.
Quels sont les freins qui pourraient faire hésiter les investisseurs chinois potentiellement intéressés par la Polynésie française ?
Déjà il y a une question de distance, La Polynésie française est assez éloignée de la Chine. Et puis il y a la méconnaissance, car de nombreuses entreprises chinoises ne connaissent pas bien le marché local, et il y a aussi le volume du marché qui est très petit. Et aussi, un autre frein éventuel c’est le coût de la main d’oeuvre locale.
Est-ce que cela veut dire que les investisseurs souhaiteraient venir avec leur main d’oeuvre ?
Sur le principe, non. Par exemple sur le projet aquacole de Hao, il n’y aura que des techniciens qui viendront de Chine. Quand les entreprises chinoises investissent à l’étranger, elles respectent vraiment ce principe de localiser les ressources, d’utiliser la main d’oeuvre locale.
Même si cette main d’œuvre est plus chère ?
Oui à condition que ce soit un projet gagnant/gagnant qui bénéficie à toutes les parties.
Par exemple dans le projet aquaculture à Hao, pour les premier travaux qui sont en cours, de terrassement, ils ont utilisé la main d’œuvre locale.
Je ne pense pas que la main d’oeuvre chinoise viendra, mais il est possible qu’il y ait des techniciens chinois qui interviennent. Sur ce projet tout particulièrement, nous sommes basés sur le principe gagnant gagnant.
La création des emplois locaux et la promotion du développement économique locale fait partie de ce projet.
On sait qu’il y a déjà des entreprises locales qui sont sur place et qui travaillent actuellement.
Quel va être le retour d’investissement pour ce projet, par exemple ?
Bien-sûr, nous allons créer des emplois locaux, faire avancer l’économie locale, mais en retour, les entreprises chinoises vont exporter les produits aquacoles vers la Chine.
Il y a des amis qui nous ont évoqué leur inquiétude sur l’aspect environnemental de ce projet, mais je les ai rassurés en leur expliquant que ce projet là fait partie d’un grand projet chinois qui s’appelle "la ceinture et la route", ou "la nouvelle route de la soie du XXIe siècle". Hao est l’un des premiers projets qui fait partie de ce concept qui répond à des critères de bio-sécurité et de respect de l’environnement maritime.
C’est un projet pour la Polynésie française mais c’est dans le cadre du grand projet "Nouvelle route de la soie". Il y a beaucoup de pays étrangers qui ont participé à cette initiative chinoise de la nouvelle route de la soie, on peut compter plus de 70 pays, et la région Pacifique se trouve sur cette route là. Il y a donc d’autres projets d’investissement de la Chine dans d’autres pays, comme les îles Tonga, le Vanuatu, Fidji… dans cette vaste zone du Pacifique, il n’y a que huit pays avec lesquels nous avons des liens diplomatiques, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, ainsi que de tout petits pays.
La Chine a déjà investit dans des infrastructures dans certains de ces pays.
Ou il y a des projets d’infrastructures, mais pour ce qui concerne le projet aquacole Le projet polynésien est le premier.
Avec l’Australie, il s’agit plutôt de mines et d’agriculture.
"Je vais pousser à l’ouverture d’une ligne directe entre la Chine et Tahiti"
le 29 septembre 2015, 292 toursites chinois arrivaient dans le premier vol charter direct Pekin/Tahiti expérimental
Pour revenir au tourisme, est-ce que la destination Polynésie intéresse les touristes chinois ?
Oui cela intéresse beaucoup les Chinois. La destination de Tahiti est vraiment une destination prestigieuse reconnue.
Qu’est-ce qui attire le plus la clientèle chinoise en Polynésie ?
En premier lieu, c’est la nature qui est magnifique avec le soleil, la plage, l’environnement. Ensuite c’est cette ambiance multiculturelle.
Pensez vous qu’il serait intéressant de favoriser l’ouverture d’une ligne directe entre la Chine et Tahiti ?
Oui, il y a des périodes comme février, avec le nouvel an chinois, qui intéressent particulièrement les touristes chinois comme on a pu le constater à l’occasion des charters qui ont été organisés cette année.
Depuis mon arrivée il y a beaucoup de gens, y compris des gens du gouvernement de la Polynésie française, qui m’ont parlé de cela, la création d’une ligne aérienne directe entre la Chine et la Polynésie française et peut-être avec une ligne ensuite sur l’Amérique du sud. Personnellement je vais pousser à la création de cette ligne directe. C’est une de mes missions. Cela fait déjà quelques années que les autorités de transport aérien des deux pays ont commencé les discussions.
Pensez-vous que l’idée serait plutôt de favoriser un opérateur chinois vers la Polynésie ou bien de faire travailler une compagnie locale vers la Chine ?
Tout est possible, les deux solutions sont envisageables. L’élément clé pour la création d’une ligne aérienne, c’est la stabilité du volume de passagers, il faut que ce soit assez stable. Le deuxième c‘est la maturité du marché.
Avant il n’y avait pratiquement pas de lignes directes entre la Chine et les pays d’Afrique ou de l’Amérique du sud, mais au fur et à mesure, avec le développement de tous les projets, des opérations de partenariats, maintenant il y a des lignes entre la Chine et de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine également.
En Afrique je pense à l’Afrique du sud, au Kenya, ce sont des pays riches en ressources touristiques, et en Amérique du sud, je pense au Brésil au Mexique, à Cuba.
Nous avons une grande quantité de touristes chinois qui voyagent à l’étranger, l’année dernière ils étaient 120 millions, seulement 6 à 7000 sont venus en Polynésie.
La Polynésie est différente car elle est éloignée de la Chine et elle est considérée come une destination haut de gamme. Pour le touriste chinois un voyage en Polynésie coute trois à quatre fois plus cher qu’un voyage dans les pays du sud est.
Votre stratégie de développement touristique c’est de développer le haut de gamme, on comprend bien que c’est un petit marché et que vous être très attachés à la protection de l’environnement
C’est quelque chose qui a souvent été reproché aux sociétés chinoises lorsqu’elles s’implantent à l’étranger, cette problématique liée au respect de l’environnement, qu’en pensez-vous ?
Le gouvernement chinois exige strictement maintenant et depuis quelques années que les implantations se fassent dans le respect des règlementations locales et l’environnement. Bien sûr il y a des reportages qui ne sont pas très justes envers la Chine. Par exemple sur le marché on voit parfois qu’il y a une société chinoise et une société d’un autre pays qui ont fait les mêmes erreurs mais le reportage se concentre toujours sur la société chinoise. Mais la Chine a vraiment augmenté ses critères de préservation et de conservation de l’environnement.
Est-ce que le marché polynésien intéresse également les entreprises chinoises dans le domaine des énergies renouvelables ?
C’est mon avis personnel, quand je vois que vous avez des ressources solaires et éoliennes qui peuvent être utilisés. Et la Chine est très avancée sur ces problèmes d’émissions de gaz carbonique et de protection de l’environnement.
Elle pourrait apporter selon vous au moins son expertise, si ce n’est des investissements.
Je suis convaincu que l’on pourrait apporter une expertise et je pousse les entreprises chinoises à venir visiter le marché polynésien.
Oui cela intéresse beaucoup les Chinois. La destination de Tahiti est vraiment une destination prestigieuse reconnue.
Qu’est-ce qui attire le plus la clientèle chinoise en Polynésie ?
En premier lieu, c’est la nature qui est magnifique avec le soleil, la plage, l’environnement. Ensuite c’est cette ambiance multiculturelle.
Pensez vous qu’il serait intéressant de favoriser l’ouverture d’une ligne directe entre la Chine et Tahiti ?
Oui, il y a des périodes comme février, avec le nouvel an chinois, qui intéressent particulièrement les touristes chinois comme on a pu le constater à l’occasion des charters qui ont été organisés cette année.
Depuis mon arrivée il y a beaucoup de gens, y compris des gens du gouvernement de la Polynésie française, qui m’ont parlé de cela, la création d’une ligne aérienne directe entre la Chine et la Polynésie française et peut-être avec une ligne ensuite sur l’Amérique du sud. Personnellement je vais pousser à la création de cette ligne directe. C’est une de mes missions. Cela fait déjà quelques années que les autorités de transport aérien des deux pays ont commencé les discussions.
Pensez-vous que l’idée serait plutôt de favoriser un opérateur chinois vers la Polynésie ou bien de faire travailler une compagnie locale vers la Chine ?
Tout est possible, les deux solutions sont envisageables. L’élément clé pour la création d’une ligne aérienne, c’est la stabilité du volume de passagers, il faut que ce soit assez stable. Le deuxième c‘est la maturité du marché.
Avant il n’y avait pratiquement pas de lignes directes entre la Chine et les pays d’Afrique ou de l’Amérique du sud, mais au fur et à mesure, avec le développement de tous les projets, des opérations de partenariats, maintenant il y a des lignes entre la Chine et de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine également.
En Afrique je pense à l’Afrique du sud, au Kenya, ce sont des pays riches en ressources touristiques, et en Amérique du sud, je pense au Brésil au Mexique, à Cuba.
Nous avons une grande quantité de touristes chinois qui voyagent à l’étranger, l’année dernière ils étaient 120 millions, seulement 6 à 7000 sont venus en Polynésie.
La Polynésie est différente car elle est éloignée de la Chine et elle est considérée come une destination haut de gamme. Pour le touriste chinois un voyage en Polynésie coute trois à quatre fois plus cher qu’un voyage dans les pays du sud est.
Votre stratégie de développement touristique c’est de développer le haut de gamme, on comprend bien que c’est un petit marché et que vous être très attachés à la protection de l’environnement
C’est quelque chose qui a souvent été reproché aux sociétés chinoises lorsqu’elles s’implantent à l’étranger, cette problématique liée au respect de l’environnement, qu’en pensez-vous ?
Le gouvernement chinois exige strictement maintenant et depuis quelques années que les implantations se fassent dans le respect des règlementations locales et l’environnement. Bien sûr il y a des reportages qui ne sont pas très justes envers la Chine. Par exemple sur le marché on voit parfois qu’il y a une société chinoise et une société d’un autre pays qui ont fait les mêmes erreurs mais le reportage se concentre toujours sur la société chinoise. Mais la Chine a vraiment augmenté ses critères de préservation et de conservation de l’environnement.
Est-ce que le marché polynésien intéresse également les entreprises chinoises dans le domaine des énergies renouvelables ?
C’est mon avis personnel, quand je vois que vous avez des ressources solaires et éoliennes qui peuvent être utilisés. Et la Chine est très avancée sur ces problèmes d’émissions de gaz carbonique et de protection de l’environnement.
Elle pourrait apporter selon vous au moins son expertise, si ce n’est des investissements.
Je suis convaincu que l’on pourrait apporter une expertise et je pousse les entreprises chinoises à venir visiter le marché polynésien.