Pointe-à-Pitre, France | AFP | mercredi 15/12/2020 - Une enquête a été ouverte pour "dégradations volontaires par incendie commis en bande organisée" après la destruction de 11 radars tourelles en Guadeloupe en 2020, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Pointe-à-Pitre.
"Depuis 2020, on a une succession de faits, avec 11 radars détruits pour l’ensemble de la Guadeloupe de façon répétitive, parfois la même nuit, dans des temps très proches", a indiqué à l’AFP Patrick Desjardins, procureur de la République de Pointe-à-Pitre.
La police judiciaire et la gendarmerie devront faire la lumière sur ces dégradations, commises le plus souvent "par le feu", notamment depuis juillet, selon la même source.
"Il s’agit de faits qui ont de vraies relations entre eux", a encore précisé M. Desjardins, ajoutant qu’un radar détruit équivaut "à plusieurs milliers d’euros voire plusieurs dizaines des milliers d’euros qui partent en fumée".
Les premières dégradations, de moindre importance, avaient eu lieu peu de temps après l’installation du premier radar tourelle en Guadeloupe, en septembre 2019.
Le phénomène a pris de l’ampleur ces derniers mois dans l’archipel, alors que de nombreux dispositifs ont été progressivement déployés, la Guadeloupe étant un département pilote pour l'implantation de ces radars.
Ces radars nouvelle génération peuvent flasher excès de vitesse, téléphone portable au volant et non port de la ceinture.
Le gouvernement avait en effet identifié une centaine de sites d’implantation pour une vingtaine de dispositifs effectivement déployés, le reste étant des leurres.
"Depuis 2020, on a une succession de faits, avec 11 radars détruits pour l’ensemble de la Guadeloupe de façon répétitive, parfois la même nuit, dans des temps très proches", a indiqué à l’AFP Patrick Desjardins, procureur de la République de Pointe-à-Pitre.
La police judiciaire et la gendarmerie devront faire la lumière sur ces dégradations, commises le plus souvent "par le feu", notamment depuis juillet, selon la même source.
"Il s’agit de faits qui ont de vraies relations entre eux", a encore précisé M. Desjardins, ajoutant qu’un radar détruit équivaut "à plusieurs milliers d’euros voire plusieurs dizaines des milliers d’euros qui partent en fumée".
Les premières dégradations, de moindre importance, avaient eu lieu peu de temps après l’installation du premier radar tourelle en Guadeloupe, en septembre 2019.
Le phénomène a pris de l’ampleur ces derniers mois dans l’archipel, alors que de nombreux dispositifs ont été progressivement déployés, la Guadeloupe étant un département pilote pour l'implantation de ces radars.
Ces radars nouvelle génération peuvent flasher excès de vitesse, téléphone portable au volant et non port de la ceinture.
Le gouvernement avait en effet identifié une centaine de sites d’implantation pour une vingtaine de dispositifs effectivement déployés, le reste étant des leurres.