PARIS, 1 juillet 2014 (AFP) - Les agriculteurs et jardiniers se sont pas les seuls exposés aux pesticides, chacun l'est quand il asperge son chien d'anti-puces ou sa chambre d'anti-moustiques. Pour dresser un état des lieux, une enquête inédite est lancée dans 1.500 foyers en France.
Dès le 3 juillet, les candidats sélectionnés parmi un échantillon représentatif, dans 150 communes comme Paris, Nice, Brest, Marseille ou Reims, recevront un courrier les invitant à participer à l'étude Pesti'home.
L'objectif est de mieux connaître l'exposition aux pesticides, dont la France est le premier consommateur d'Europe, dans et autour de la maison, explique l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) en charge de l'étude.
Quels produits sont concernés ? les anti-nuisibles (poux, souris, moustiques, acariens...); ceux destinés au traitement des plantes contre les insectes et les champignons; et enfin ceux qui débarrassent les espaces extérieurs de mauvaises herbes, lichens, mousse...
"L'objectif est d'avoir une vue, pour un individu donné, de ce qu'il utilise globalement. Aujourd'hui, on ne sait pas quelles sont les fréquences d'utilisation" des différents produits, explique mardi à l'AFP Jean-Luc Volatier, adjoint au directeur de l'évaluation des risques à l'Anses.
Les foyers sélectionnées devront dresser un inventaire des produits concernés par l'étude et qui sont présents dans leurs placards, et signaler ceux qu'ils ont utilisés lors de l'année écoulée.
Les résultats de l'étude, qui doit se prolonger jusqu'à l'automne, sont attendus courant 2015. "Elle contribuera à définir des priorités de santé publique visant à réduire les expositions des populations aux pesticides", précise l'Anses.
Les analyses scientifiques démontrant un lien entre l'utilisation de pesticides et certaines pathologies se multiplient, et en début d'année, près de 1.200 médecins ont lancé un appel à réagir.
La France peine néanmoins à se passer des produits phytosanitaires, principalement utilisés par le secteur de l'agriculture, en dépit de l'objectif adopté lors du Grenelle de l'environnement en 2008 d'une réduction de 50% d'ici à 2018.
La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a décidé d'accélérer le mouvement en faisant notamment adopter fin juin un amendement pour avancer de 2020 à 2016 leur interdiction dans les espaces verts ouverts au public.
Dès le 3 juillet, les candidats sélectionnés parmi un échantillon représentatif, dans 150 communes comme Paris, Nice, Brest, Marseille ou Reims, recevront un courrier les invitant à participer à l'étude Pesti'home.
L'objectif est de mieux connaître l'exposition aux pesticides, dont la France est le premier consommateur d'Europe, dans et autour de la maison, explique l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) en charge de l'étude.
Quels produits sont concernés ? les anti-nuisibles (poux, souris, moustiques, acariens...); ceux destinés au traitement des plantes contre les insectes et les champignons; et enfin ceux qui débarrassent les espaces extérieurs de mauvaises herbes, lichens, mousse...
"L'objectif est d'avoir une vue, pour un individu donné, de ce qu'il utilise globalement. Aujourd'hui, on ne sait pas quelles sont les fréquences d'utilisation" des différents produits, explique mardi à l'AFP Jean-Luc Volatier, adjoint au directeur de l'évaluation des risques à l'Anses.
Les foyers sélectionnées devront dresser un inventaire des produits concernés par l'étude et qui sont présents dans leurs placards, et signaler ceux qu'ils ont utilisés lors de l'année écoulée.
Les résultats de l'étude, qui doit se prolonger jusqu'à l'automne, sont attendus courant 2015. "Elle contribuera à définir des priorités de santé publique visant à réduire les expositions des populations aux pesticides", précise l'Anses.
Les analyses scientifiques démontrant un lien entre l'utilisation de pesticides et certaines pathologies se multiplient, et en début d'année, près de 1.200 médecins ont lancé un appel à réagir.
La France peine néanmoins à se passer des produits phytosanitaires, principalement utilisés par le secteur de l'agriculture, en dépit de l'objectif adopté lors du Grenelle de l'environnement en 2008 d'une réduction de 50% d'ici à 2018.
La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a décidé d'accélérer le mouvement en faisant notamment adopter fin juin un amendement pour avancer de 2020 à 2016 leur interdiction dans les espaces verts ouverts au public.