L’épicentre a été localisé à 40 kilomètres à l’Ouest-nord-ouest de Port-Vila, à une profondeur estimée à 35 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
(localisation à l’adresse suivante via Google Maps : http://maps.google.com/maps?q=-17.5899+167.9778(M7.5+-+VANUATU+-+2010+August+10++05%3A23%3A46+UTC)&ll=-17.5899,167.9778&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)
Aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé.
À la suite de cet événement, le centre régional d’alerte au tsunami pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii), dans un premier bulletin d’information, a estimé que ce séisme, fortement ressenti localement, selon les premiers témoignages, n’était pas de nature à générer un tsunami destructeur d’ampleur régionale.
Toutefois, le PTWC ne dérogeait pas à son habitude en précisant que des séismes de cette magnitude « peuvent générer des tsunamis localisés pouvant se révéler destructeurs le long des côtes situées dans un rayon de cent kilomètres autour de l’épicentre. Les autorités régionales doivent être conscientes de cette possibilité et prendre les mesures appropriées ».
Dans un second bulletin, toutefois, le PTWC rectifie en précisant que sur la foi des mesures d’élévation du niveau de la mer, « un tsunami a été enregistré à Port-Vila, Vanuatu ».
« L’amplitude enregistrée de la vague observée à Port-Vila est de vingt trois centimètres. Il s’agit d’une mesure initiale de la première vague de tsunami arrivée. Des amplitudes de vagues plus hautes pourraient encore être observées le long des côtes proches de l’épicentre du séisme », précise le PTWC.
Par précaution, dans la capitale, un message a été diffusé rapidement par les autorités, invitant le gens à rejoindre les points les plus élevés de la capitale, rapporte la radio nationale.
Le séisme a été fortement ressenti pendant au moins une vingtaine de secondes.
Une réplique de magnitude 5,3 s’est produite dans la même zone à 17h14 locales (GMT+11).
L’épicentre a été localisé à 75 kilomètres à l’Ouest-nord-ouest de Port-Vila, à une profondeur de 37 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Le précédent séisme de forte magnitude (6,2) enregistré à Vanuatu remonte au 22 juillet 2010.
Il s’était produit au Nord-est de l’archipel de Vanuatu, au centre de la côte Est de l’île de Maewo.
Le 2 juillet 2010, dans la même zone, un puissant séisme de magnitude mesurée à 6,4 sur l’échelle ouverte de Richter était survenu au Nord de l’île d’Espiritu Santo (Nord de l’archipel de Vanuatu), à 220 kilomètres au Nord-nord-ouest de Luganville (chef-lieu de Santo), soit 495 kilomètres au Nord-nord-ouest de la capitale Port-Vila, à une profondeur de 35 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, non loin des îles les plus méridionales de l’archipel des Salomon.
Aucun dégât, ni blessé n’avait été immédiatement signalé.
Toutefois, cet événement sismique avait suscité un avis émanant du PTWC qui, dans un bulletin émis dix minutes après la secousse (06h14 GMT), estimait qu’il n’existait « aucune menace de tsunami destructeur et d’ampleur régionale ».
Alerte au tsunami le 28 mai dernier
Le 28 mai 2010, dans la même région, un puissant séisme de magnitude initiale de 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter, suivi de plusieurs répliques importantes de magnitudes supérieures à cinq, avait provoqué une brève alerte régionale au tsunami dans la région de Vanuatu.
Le séisme initial a eu lieu à 04h14 locales du matin vendredi 28 mai 2010, à 215 kilomètres au Nord-nord-ouest de Luganville, à une profondeur estimée de 36 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, selon les données communiquées par l’USGS.
Ce puissant séisme avait été immédiatement suivi de plusieurs répliques dont les deux premières étaient de magnitudes 5,7 et 5,2, respectivement à 17h24 et 17h45 GMT.
Aucun dégât, ni blessé n’avait toutefois été signalé pour cette série de séismes sous-marins.
Une alerte a ensuite été déclenchée à partir de 17h27 GMT par le PTWC.
Elle concernait un risque de vague, en particulier pour les îles de Vanuatu et celles, voisines, de Salomon (Nord) et de la Nouvelle-Calédonie (Sud-ouest).
Cette alerte a été finalement levée à 18h38 GMT.
Toutes les îles de cette région constituent ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », zone à très forte sismicité et à haute concentration de volcans actifs, qui englobe aussi bien les îles de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Vanuatu) que celles, plus au Nord, de la Micronésie (Marianne du Nord, Guam), au Sud, une zone polynésienne incluant la Nouvelle-Zélande et Tonga et plus à l’Est, la région d’Hawaii.
Le 30 septembre 2009, un puissant séisme suivi d’un tsunami frappait les côtes de Samoa, des Samoa américaines voisines et du Nord de Tonga, faisant près de 190 morts et des milliers de sans-abri.
Le 2 avril 2007, au Nord des îles Salomon, un séisme de magnitude 8 faisait une cinquantaine de mort et des milliers de déplacés dans la province de Gizo.
En juillet 1998, un tsunami avait tué plus de deux mille personnes résidant dans les petits villages de la côte Nord de l’île principale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les environs d’Aitape.
(localisation à l’adresse suivante via Google Maps : http://maps.google.com/maps?q=-17.5899+167.9778(M7.5+-+VANUATU+-+2010+August+10++05%3A23%3A46+UTC)&ll=-17.5899,167.9778&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)
Aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé.
À la suite de cet événement, le centre régional d’alerte au tsunami pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii), dans un premier bulletin d’information, a estimé que ce séisme, fortement ressenti localement, selon les premiers témoignages, n’était pas de nature à générer un tsunami destructeur d’ampleur régionale.
Toutefois, le PTWC ne dérogeait pas à son habitude en précisant que des séismes de cette magnitude « peuvent générer des tsunamis localisés pouvant se révéler destructeurs le long des côtes situées dans un rayon de cent kilomètres autour de l’épicentre. Les autorités régionales doivent être conscientes de cette possibilité et prendre les mesures appropriées ».
Dans un second bulletin, toutefois, le PTWC rectifie en précisant que sur la foi des mesures d’élévation du niveau de la mer, « un tsunami a été enregistré à Port-Vila, Vanuatu ».
« L’amplitude enregistrée de la vague observée à Port-Vila est de vingt trois centimètres. Il s’agit d’une mesure initiale de la première vague de tsunami arrivée. Des amplitudes de vagues plus hautes pourraient encore être observées le long des côtes proches de l’épicentre du séisme », précise le PTWC.
Par précaution, dans la capitale, un message a été diffusé rapidement par les autorités, invitant le gens à rejoindre les points les plus élevés de la capitale, rapporte la radio nationale.
Le séisme a été fortement ressenti pendant au moins une vingtaine de secondes.
Une réplique de magnitude 5,3 s’est produite dans la même zone à 17h14 locales (GMT+11).
L’épicentre a été localisé à 75 kilomètres à l’Ouest-nord-ouest de Port-Vila, à une profondeur de 37 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Le précédent séisme de forte magnitude (6,2) enregistré à Vanuatu remonte au 22 juillet 2010.
Il s’était produit au Nord-est de l’archipel de Vanuatu, au centre de la côte Est de l’île de Maewo.
Le 2 juillet 2010, dans la même zone, un puissant séisme de magnitude mesurée à 6,4 sur l’échelle ouverte de Richter était survenu au Nord de l’île d’Espiritu Santo (Nord de l’archipel de Vanuatu), à 220 kilomètres au Nord-nord-ouest de Luganville (chef-lieu de Santo), soit 495 kilomètres au Nord-nord-ouest de la capitale Port-Vila, à une profondeur de 35 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, non loin des îles les plus méridionales de l’archipel des Salomon.
Aucun dégât, ni blessé n’avait été immédiatement signalé.
Toutefois, cet événement sismique avait suscité un avis émanant du PTWC qui, dans un bulletin émis dix minutes après la secousse (06h14 GMT), estimait qu’il n’existait « aucune menace de tsunami destructeur et d’ampleur régionale ».
Alerte au tsunami le 28 mai dernier
Le 28 mai 2010, dans la même région, un puissant séisme de magnitude initiale de 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter, suivi de plusieurs répliques importantes de magnitudes supérieures à cinq, avait provoqué une brève alerte régionale au tsunami dans la région de Vanuatu.
Le séisme initial a eu lieu à 04h14 locales du matin vendredi 28 mai 2010, à 215 kilomètres au Nord-nord-ouest de Luganville, à une profondeur estimée de 36 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, selon les données communiquées par l’USGS.
Ce puissant séisme avait été immédiatement suivi de plusieurs répliques dont les deux premières étaient de magnitudes 5,7 et 5,2, respectivement à 17h24 et 17h45 GMT.
Aucun dégât, ni blessé n’avait toutefois été signalé pour cette série de séismes sous-marins.
Une alerte a ensuite été déclenchée à partir de 17h27 GMT par le PTWC.
Elle concernait un risque de vague, en particulier pour les îles de Vanuatu et celles, voisines, de Salomon (Nord) et de la Nouvelle-Calédonie (Sud-ouest).
Cette alerte a été finalement levée à 18h38 GMT.
Toutes les îles de cette région constituent ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », zone à très forte sismicité et à haute concentration de volcans actifs, qui englobe aussi bien les îles de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Vanuatu) que celles, plus au Nord, de la Micronésie (Marianne du Nord, Guam), au Sud, une zone polynésienne incluant la Nouvelle-Zélande et Tonga et plus à l’Est, la région d’Hawaii.
Le 30 septembre 2009, un puissant séisme suivi d’un tsunami frappait les côtes de Samoa, des Samoa américaines voisines et du Nord de Tonga, faisant près de 190 morts et des milliers de sans-abri.
Le 2 avril 2007, au Nord des îles Salomon, un séisme de magnitude 8 faisait une cinquantaine de mort et des milliers de déplacés dans la province de Gizo.
En juillet 1998, un tsunami avait tué plus de deux mille personnes résidant dans les petits villages de la côte Nord de l’île principale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans les environs d’Aitape.