Si l'impact négatif de la télévision sur les enfants est connu, l'étude publiée dans le périodique Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine constitue une première, portant sur des sujets très jeunes et donnant des évaluations très précises des dommages.
La recherche, étalée sur huit ans, a touché 1.314 enfants, dont les parents avaient accepté d'indiquer le temps consacré à regarder la télévision par leur progéniture à 29 mois puis à 53 mois, tandis que les enseignants ont évalué les performances scolaires et psychosociales, ainsi que la santé des sujets.
"Chaque heure au delà de la moyenne (qui est de huit heures par semaine au Québec) réduit de 7% l'engagement manifesté par l'enfant en classe", a expliqué à l'AFP Linda S. Pagani, chercheuse à l'Université de Montréal et au centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, qui a dirigé l'étude.
"C'est entre la naissance et l'âge de 5 ans qu'interviennent les débuts de réseautage dans le cerveau, très importants pour toutes sortes de processus intellectuels", ajoute Mme Pagani.
Or, regarder l'écran est une "activité intellectuelle passive", ce qu'ignorent les parents qui "prennent la télévision pour un meuble comme un autre".
Selon l'étude, une consommation excessive de télévision chez les enfants entre l'âge de deux et quatre ans permet de prédire une diminution de 6% de la réussite en maths (mais n'a aucun effet négatif sur la lecture), une augmentation de 10% du risque de rejet par les camarades de classe (taquineries, agressions et insultes), une diminution de 13 % de l'activité physique le week-end et de 9% de l'activité physique générale, une augmentation de 9% de la consommation de boissons gazeuses sucrées et de 10% du grignotage et enfin une hausse de 5% de l'indice de masse corporelle à dix ans.
La recherche, étalée sur huit ans, a touché 1.314 enfants, dont les parents avaient accepté d'indiquer le temps consacré à regarder la télévision par leur progéniture à 29 mois puis à 53 mois, tandis que les enseignants ont évalué les performances scolaires et psychosociales, ainsi que la santé des sujets.
"Chaque heure au delà de la moyenne (qui est de huit heures par semaine au Québec) réduit de 7% l'engagement manifesté par l'enfant en classe", a expliqué à l'AFP Linda S. Pagani, chercheuse à l'Université de Montréal et au centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, qui a dirigé l'étude.
"C'est entre la naissance et l'âge de 5 ans qu'interviennent les débuts de réseautage dans le cerveau, très importants pour toutes sortes de processus intellectuels", ajoute Mme Pagani.
Or, regarder l'écran est une "activité intellectuelle passive", ce qu'ignorent les parents qui "prennent la télévision pour un meuble comme un autre".
Selon l'étude, une consommation excessive de télévision chez les enfants entre l'âge de deux et quatre ans permet de prédire une diminution de 6% de la réussite en maths (mais n'a aucun effet négatif sur la lecture), une augmentation de 10% du risque de rejet par les camarades de classe (taquineries, agressions et insultes), une diminution de 13 % de l'activité physique le week-end et de 9% de l'activité physique générale, une augmentation de 9% de la consommation de boissons gazeuses sucrées et de 10% du grignotage et enfin une hausse de 5% de l'indice de masse corporelle à dix ans.