Energies renouvelables : l’hydroélectricité sera favorisée


La Polynésie a des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables : atteindre 50% de consommation énergétique verte d’ici 2020. Et la meilleure solution serait l’hydroélectricité. C’est en tout cas l’opinion du ministre des ressources marines. Temauri Foster était à Paris la semaine dernière. Il y rencontré des interlocuteurs publics et privés dans le domaine des énergies renouvelables. Son objectif était avant tout de débloquer la situation délicate de la filière photovoltaïque, précise son ministère, mais le développement du secteur semble toujours compromis.

Temauri Foster a rencontré M. Pascal Bolot, directeur adjoint de cabinet du ministère de l’outre-mer, avec qui il a abordé les conséquences de l’arrêt brutal de la défiscalisation dans le secteur du photovoltaïque. Le directeur adjoint de cabinet a précisé qu’une commission statuera d’ici 1 mois. Mais tout laisse à supposer que la suppression sera bel et bien effective, affirme le ministère, qui précise que la défiscalisation pourrait toutefois être maintenue pour les projets en sites isolés.

Concernant les autres types d’énergies renouvelables (l’éolien, l’ETM, le SWAC, la biomasse) M. Bolot, puis Mme Anne Bolliet, directrice générale des finances que Temauri Foster a également rencontrée, s’accordent à dire que par principe de prudence, la Polynésie française devrait attendre un retour d’expériences des projets pilotes.

C’est donc pour l’instant les projets liés à l’hydroélectricité qui seront favorisés, précise le ministère. Suite à ces entretiens, Temauri Foster a été reçu par M. Frédéric Martin, directeur du bureau international de l’outre mer, de la société GDF Suez, qui a validé les choix de développement de la Polynésie française en ce qui concerne l’hydroélectricité, affirme le ministère des ressources marines.




Rédigé par F K le Vendredi 27 Mai 2011 à 13:26 | Lu 1475 fois