PARIS, 7 juillet 2011 (AFP) - Les pays en développement sont pour la première fois les plus gros investisseurs dans les énergies renouvelables à grande échelle dans le monde et dépassent les pays riches, la Chine à elle seule comptant pour un cinquième des placements, selon un rapport d'une agence onusienne publié jeudi.
La Chine a procédé à des investissements nouveaux de 48,9 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit 28% de plus en 2010 qu'en 2009, selon le rapport 2011 sur les tendances mondiales dans ce secteur établi par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Les nouveaux placements chinois représentent un cinquième des montants investis dans ces énergies propres dans le monde l'an dernier d'un total de 211 milliards de dollars en hausse de 32% par rapport à 2009 et de 540% par rapport à 2004.
Outre la Chine, l'Inde a augmenté en 2010 ses investissements dans les énergies renouvelables de 25% à 3,8 milliards de dollars. Pour l'ensemble des autres pays en développement d'Asie la hausse a atteint 31% à 4 milliards de dollars, selon le rapport.
En Amérique latine, les investissements ont progressé de 39% à 13,1 milliards de dollars, tandis que la hausse la plus forte a été enregistrée pour le continent africain et le Moyen Orient, avec un bond de 104% à 5 milliards de dollars.
En Europe en revanche, les nouveaux investissements dans les énergies renouvelables à grande échelle ont reculé de 22% à 35,2 milliards de dollars. Cela a été "largement compensé par le sursaut des projets à petite échelle, comme notamment des panneaux solaires sur les toits", selon le rapport.
Les raisons de cette hausse mondiale des investissements dans les sources renouvelables d'énergie relèvent d'une combinaison de facteurs, selon le PNUE, incluant notamment des aides financières pour stimuler la croissance après la crise financière de 2008, le niveau élevé des prix des énergies fossiles et les offres des gouvernements de racheter l'électricité propre à des tarifs avantageux.
En excluant les grands barrages hydrauliques, l'énergie renouvelable, selon le rapport, a représenté 8,1% de la capacité mondiale de production d'électricité dans le monde en 2010, contre 7,1% en 2009.
gg/pjl/juv
La Chine a procédé à des investissements nouveaux de 48,9 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit 28% de plus en 2010 qu'en 2009, selon le rapport 2011 sur les tendances mondiales dans ce secteur établi par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Les nouveaux placements chinois représentent un cinquième des montants investis dans ces énergies propres dans le monde l'an dernier d'un total de 211 milliards de dollars en hausse de 32% par rapport à 2009 et de 540% par rapport à 2004.
Outre la Chine, l'Inde a augmenté en 2010 ses investissements dans les énergies renouvelables de 25% à 3,8 milliards de dollars. Pour l'ensemble des autres pays en développement d'Asie la hausse a atteint 31% à 4 milliards de dollars, selon le rapport.
En Amérique latine, les investissements ont progressé de 39% à 13,1 milliards de dollars, tandis que la hausse la plus forte a été enregistrée pour le continent africain et le Moyen Orient, avec un bond de 104% à 5 milliards de dollars.
En Europe en revanche, les nouveaux investissements dans les énergies renouvelables à grande échelle ont reculé de 22% à 35,2 milliards de dollars. Cela a été "largement compensé par le sursaut des projets à petite échelle, comme notamment des panneaux solaires sur les toits", selon le rapport.
Les raisons de cette hausse mondiale des investissements dans les sources renouvelables d'énergie relèvent d'une combinaison de facteurs, selon le PNUE, incluant notamment des aides financières pour stimuler la croissance après la crise financière de 2008, le niveau élevé des prix des énergies fossiles et les offres des gouvernements de racheter l'électricité propre à des tarifs avantageux.
En excluant les grands barrages hydrauliques, l'énergie renouvelable, selon le rapport, a représenté 8,1% de la capacité mondiale de production d'électricité dans le monde en 2010, contre 7,1% en 2009.
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