Tahiti, le 27 avril 2021 – “Limiter les apports de chaleurs“, “isoler la toiture“, “limiter la consommation des systèmes de climatisation“. Le ministre en charge de l’Énergie, Yvonnick Raffin, a présenté mardi le projet de réglementation énergétique des bâtiments. Objectif : réduire l’empreinte carbone.
“Développement des énergies renouvelables“, “maîtrise de la demande“, mais surtout de son “coût“ : afin d’honorer les objectifs fixés par le plan de transition énergétique adopté en 2015, le ministre en charge de l’Énergie, Yvonnick Raffin, a présenté mardi à une soixantaine d’acteurs publics et privés la démarche relative à la réglementation énergétique des bâtiments.
Toujours dans une logique de réduction des gaz à effet de serre, il s’agit de “mieux consommer en réduisant notre consommation à base d’énergie fossile“ dans un contexte mondial de raréfaction des énergies fossiles dont le fenua est particulièrement dépendant. Rappelons ainsi qu’en 2019, la Polynésie a importé environ 353 millions de litres d’hydrocarbures contre 340 millions en 2018, soit une légère hausse de 0.9% pour un taux de dépendance aux énergies fossiles de 93,8% en 2019. Des chiffres qui illustrent l'impossibilité du Pays à honorer les ambitions du plan, fixées à 50% d’énergie renouvelable en 2020 et à 75% en 2030.
Afin d’inverser cette tendance à la hausse, des travaux ont été menés entre 2016 et 2017, débouchant notamment sur “l’accompagnement à la réalisation de projets pilotes dans le secteur de la construction scolaire“ indique le gouvernement dans un communiqué. A titre d’exemple, “l’école 2+2=4 à Punaauia et celle de Papetoai, à Moorea, ont été construites dans le respect des règles de conception bioclimatique en milieu tropical“ cite le communiqué.
Satisfait de ces résultats, le gouvernement entend ainsi poursuivre ces travaux confiés à un groupement d’architectes, d’ingénieurs et d’avocats, avec pour vocation “d’accompagner le service en charge des énergies dans sa mission de concertation et d’élaboration du projet de texte“.
Une climatisation particulièrement énergivore
A l’issue une phase de diagnostic et de consultation du secteur de la construction, un projet de texte intégrant une évaluation des impacts énergétiques, économiques, financiers et juridiques, a vu le jour. Objectifs ? “Limiter les apports de chaleurs dans les bâtiments (…) et améliorer le confort thermique de leurs occupants en isolant la toiture, en protégeant les baies et les murs ou en valorisant la ventilation naturelle“. Le texte prévoit également de “répondre aux besoins d’eau chaude sanitaire à l’aide de panneaux solaires thermiques“ ou de “limiter la consommation énergétique des systèmes de climatisation“.
Un dernier point que le gouvernement justifie par les données de l’Observatoire Polynésien de l’énergie, montrant que “la climatisation représente en moyenne 50% des consommations d’électricité pour les bâtiments de bureaux et 70% pour les salles de classe dans les écoles équipées“.
Intégrant les contraintes et spécificités de la Polynésie, ce projet propose différentes typologies de bâtiments en fonction des archipels. Une fois enrichi des contributions de tout un chacun, ce projet de texte sera soumis au Conseil des ministres, dans la perspective d’un examen par l’assemblée de Polynésie française dans le courant du second semestre 2021.
“Développement des énergies renouvelables“, “maîtrise de la demande“, mais surtout de son “coût“ : afin d’honorer les objectifs fixés par le plan de transition énergétique adopté en 2015, le ministre en charge de l’Énergie, Yvonnick Raffin, a présenté mardi à une soixantaine d’acteurs publics et privés la démarche relative à la réglementation énergétique des bâtiments.
Toujours dans une logique de réduction des gaz à effet de serre, il s’agit de “mieux consommer en réduisant notre consommation à base d’énergie fossile“ dans un contexte mondial de raréfaction des énergies fossiles dont le fenua est particulièrement dépendant. Rappelons ainsi qu’en 2019, la Polynésie a importé environ 353 millions de litres d’hydrocarbures contre 340 millions en 2018, soit une légère hausse de 0.9% pour un taux de dépendance aux énergies fossiles de 93,8% en 2019. Des chiffres qui illustrent l'impossibilité du Pays à honorer les ambitions du plan, fixées à 50% d’énergie renouvelable en 2020 et à 75% en 2030.
Afin d’inverser cette tendance à la hausse, des travaux ont été menés entre 2016 et 2017, débouchant notamment sur “l’accompagnement à la réalisation de projets pilotes dans le secteur de la construction scolaire“ indique le gouvernement dans un communiqué. A titre d’exemple, “l’école 2+2=4 à Punaauia et celle de Papetoai, à Moorea, ont été construites dans le respect des règles de conception bioclimatique en milieu tropical“ cite le communiqué.
Satisfait de ces résultats, le gouvernement entend ainsi poursuivre ces travaux confiés à un groupement d’architectes, d’ingénieurs et d’avocats, avec pour vocation “d’accompagner le service en charge des énergies dans sa mission de concertation et d’élaboration du projet de texte“.
Une climatisation particulièrement énergivore
A l’issue une phase de diagnostic et de consultation du secteur de la construction, un projet de texte intégrant une évaluation des impacts énergétiques, économiques, financiers et juridiques, a vu le jour. Objectifs ? “Limiter les apports de chaleurs dans les bâtiments (…) et améliorer le confort thermique de leurs occupants en isolant la toiture, en protégeant les baies et les murs ou en valorisant la ventilation naturelle“. Le texte prévoit également de “répondre aux besoins d’eau chaude sanitaire à l’aide de panneaux solaires thermiques“ ou de “limiter la consommation énergétique des systèmes de climatisation“.
Un dernier point que le gouvernement justifie par les données de l’Observatoire Polynésien de l’énergie, montrant que “la climatisation représente en moyenne 50% des consommations d’électricité pour les bâtiments de bureaux et 70% pour les salles de classe dans les écoles équipées“.
Intégrant les contraintes et spécificités de la Polynésie, ce projet propose différentes typologies de bâtiments en fonction des archipels. Une fois enrichi des contributions de tout un chacun, ce projet de texte sera soumis au Conseil des ministres, dans la perspective d’un examen par l’assemblée de Polynésie française dans le courant du second semestre 2021.