Paris, France | AFP | dimanche 03/04/2022 - "Il nous reste une semaine pour renverser la table": lors de son grand meeting à Paris dimanche, Valérie Pécresse a exhorté ses partisans à faire mentir les sondages, qui la placent sous 10%, en se présentant comme la seule candidate de droite.
"Dimanche prochain, nous allons faire mentir tous ceux qui expliquent que l'élection est jouée", a affirmé la candidate LR au Parc des expositions, où les spectateurs ont multiplié les "on va gagner" et autres "Valérie présidente", dans son discours d'une quarantaine de minutes.
Pour ce dernier grand meeting parisien (un autre est prévu à Lyon jeudi), Valérie Pécresse a repris ses angles d'attaque classiques contre Emmanuel Macron qui "veut une nouvelle fois un face-à-face avec les extrêmes pour s’assurer de l'emporter au deuxième tour", ou contre les extrémistes qui "mèneraient le pays au désordre, à l'impuissance et à la faillite".
Côté social celle qui se veut "la vraie candidate du pouvoir d'achat" a même lancé une dernière proposition pour ramener à 10% la TVA sur les transports en commun.
Se présentant comme la seule légataire de la droite face aux "faussaires", elle a aussi évoqué son programme très ferme sur l'ordre et l'immigration, mais sans entrer dans le catalogue de mesures qui a pu plomber de précédents discours.
Car le ton se voulait plus politique, et plus personnel, pour ce meeting conçu pour "laver l'affront" du Zénith, le 13 février, où Valérie Pécresse avait raté son entrée en campagne.
"Vous m’avez vu trébucher, me relever, vous avez découvert ma résistance. Je ne lâche rien. Ce courage, je veux le mettre à votre service", a-t-elle lancé, dans ce discours au ton beaucoup plus fluide qu'au Zenith.
Sarkozy sifflé
Avant elle, ses soutiens s'étaient succédé au micro pour vanter son "expérience" et sa "compétence", et appeler eux aussi à la mobilisation. "Il nous reste quelques jours pour expliquer que ni l'extrême gauche, ni l'extrême droite ne sont des solutions", a assuré le président du Sénat Gérard Larcher.
"La droite n'est pas soluble dans le macronisme", a lancé Éric Ciotti, très applaudi au pupitre, tout comme Xavier Bertrand qui l'a assuré: "Ici, il n'y a pas de défaitiste".
De Rachida Dati à Michel Barnier en passant par Hervé Morin, tous les ténors de la droite et du centre avaient fait le déplacement pour ce meeting où la droite malmenée voulait aussi afficher son union avant des lendemains incertains.
Dans ce contexte le président de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a été particulièrement acclamé, comme à la rentrée des jeunes LR il y a quelques mois. "Je n'ai pas aimé la manière dont Valérie a été attaquée" avec des critiques "non sur les idées, mais sur les personnes", a-t-il affirmé.
En revanche le nom de Nicolas Sarkozy, grand absent du meeting, qui n'a pas soutenu Valérie Pécresse et fait l'objet de rumeurs récurrente sur un ralliement à Emmanuel Macron, a été brièvement sifflé par une partie du public, du jamais vu dans un meeting de droite où l'ancien chef de l’État reste une référence.
Valérie Pécresse, qui avait commencé autour de 17-18% en janvier, a depuis accéléré sa baisse pour passer sous la barre de 10% dans plusieurs sondages, loin derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Dans la salle, où les organisateurs revendiquaient 5.000 personnes, les spectateurs voulaient encore y croire.
"C'est jamais trop tard, on peut rattraper le coup et gagner trois ou quatre points dans les sondages", estimait Patrick Devemy, 67 ans, pour qui "il faut faire du rentre-dedans, qu'elle déchire tout".
Anna et Margaux, 19 ans, venues de Paris, se disaient "un peu stressées, on a peur qu'elle ne soit pas au deuxième tour". "Peut-être que les gens, devant leur bulletin de vote, se diront qu'ils ne veulent pas redonner cinq ans à Macron ?" affirmait la seconde.
"Dimanche prochain, nous allons faire mentir tous ceux qui expliquent que l'élection est jouée", a affirmé la candidate LR au Parc des expositions, où les spectateurs ont multiplié les "on va gagner" et autres "Valérie présidente", dans son discours d'une quarantaine de minutes.
Pour ce dernier grand meeting parisien (un autre est prévu à Lyon jeudi), Valérie Pécresse a repris ses angles d'attaque classiques contre Emmanuel Macron qui "veut une nouvelle fois un face-à-face avec les extrêmes pour s’assurer de l'emporter au deuxième tour", ou contre les extrémistes qui "mèneraient le pays au désordre, à l'impuissance et à la faillite".
Côté social celle qui se veut "la vraie candidate du pouvoir d'achat" a même lancé une dernière proposition pour ramener à 10% la TVA sur les transports en commun.
Se présentant comme la seule légataire de la droite face aux "faussaires", elle a aussi évoqué son programme très ferme sur l'ordre et l'immigration, mais sans entrer dans le catalogue de mesures qui a pu plomber de précédents discours.
Car le ton se voulait plus politique, et plus personnel, pour ce meeting conçu pour "laver l'affront" du Zénith, le 13 février, où Valérie Pécresse avait raté son entrée en campagne.
"Vous m’avez vu trébucher, me relever, vous avez découvert ma résistance. Je ne lâche rien. Ce courage, je veux le mettre à votre service", a-t-elle lancé, dans ce discours au ton beaucoup plus fluide qu'au Zenith.
Sarkozy sifflé
Avant elle, ses soutiens s'étaient succédé au micro pour vanter son "expérience" et sa "compétence", et appeler eux aussi à la mobilisation. "Il nous reste quelques jours pour expliquer que ni l'extrême gauche, ni l'extrême droite ne sont des solutions", a assuré le président du Sénat Gérard Larcher.
"La droite n'est pas soluble dans le macronisme", a lancé Éric Ciotti, très applaudi au pupitre, tout comme Xavier Bertrand qui l'a assuré: "Ici, il n'y a pas de défaitiste".
De Rachida Dati à Michel Barnier en passant par Hervé Morin, tous les ténors de la droite et du centre avaient fait le déplacement pour ce meeting où la droite malmenée voulait aussi afficher son union avant des lendemains incertains.
Dans ce contexte le président de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a été particulièrement acclamé, comme à la rentrée des jeunes LR il y a quelques mois. "Je n'ai pas aimé la manière dont Valérie a été attaquée" avec des critiques "non sur les idées, mais sur les personnes", a-t-il affirmé.
En revanche le nom de Nicolas Sarkozy, grand absent du meeting, qui n'a pas soutenu Valérie Pécresse et fait l'objet de rumeurs récurrente sur un ralliement à Emmanuel Macron, a été brièvement sifflé par une partie du public, du jamais vu dans un meeting de droite où l'ancien chef de l’État reste une référence.
Valérie Pécresse, qui avait commencé autour de 17-18% en janvier, a depuis accéléré sa baisse pour passer sous la barre de 10% dans plusieurs sondages, loin derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Dans la salle, où les organisateurs revendiquaient 5.000 personnes, les spectateurs voulaient encore y croire.
"C'est jamais trop tard, on peut rattraper le coup et gagner trois ou quatre points dans les sondages", estimait Patrick Devemy, 67 ans, pour qui "il faut faire du rentre-dedans, qu'elle déchire tout".
Anna et Margaux, 19 ans, venues de Paris, se disaient "un peu stressées, on a peur qu'elle ne soit pas au deuxième tour". "Peut-être que les gens, devant leur bulletin de vote, se diront qu'ils ne veulent pas redonner cinq ans à Macron ?" affirmait la seconde.