VILLENEUVE-SAINT-GEORGES, 14 juillet 2013 (AFP) - Les amateurs de guinguette ont élu leur miss dimanche en bord de Seine, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) au son de l'accordéon, avec "une pensée pour Verchu", André Verchuren, le roi du bal musette décédé cette semaine, a-t-on appris auprès des organisateurs.
C'est la représentante de la "Guinguette du Rhin" à Strasbourg, Lydie Machado, 52 ans, qui l'a emporté, succédant à Karine Boriès, 42 ans, qui vit à La Queue-en-Brie (Val-de-Marne).
"On a eu une pensée pour +Verchu+, le bal s'est ouvert au son des Fiancés d'Auvergne avec la miss 2012", a expliqué Christine De Klerk, chef de projet pour Culture Guinguette, l'association organisatrice.
Le jury a dû départager douze candidates, issues d'élections locales partout en France, sur trois critères: la danse, le costume, et leur connaissance de la "culture guinguette".
"On aime le côté sincère des gens, la danse populaire, le naturel, on ne veut pas de gens qui sortent des cours de danse. On recherche surtout l'esprit guinguette", détaille Jean-Pierre Vic, patron de la Guinguette Auvergnate de Villeneuve-Saint-Georges où s'est tenue l'élection.
Les amoureux de guinguette se plaisent à danser sur une terrasse au bord de l'eau et à goûter des plats traditionnels dans une ambiance bon enfant.
L'association a même créé la charte "Guinguette de pays", pour conserver l'atmosphère de ces établissements, établis au XVIIIe siècle sur les bords de la Seine et de la Marne pour échapper à la taxe sur les vins entrant dans Paris, souvent par bateau.
"L'âge d'or des guinguettes est l'entre-deux-guerres. Beaucoup ont fermé après les années 60, 70, du fait de l'urbanisation, des congés payés, du disque... Jusqu'aux années 90, où des établissements ont rouvert sur les bords de Marne, repris par de jeunes exploitants", explique Christine De Klerk.
C'est la représentante de la "Guinguette du Rhin" à Strasbourg, Lydie Machado, 52 ans, qui l'a emporté, succédant à Karine Boriès, 42 ans, qui vit à La Queue-en-Brie (Val-de-Marne).
"On a eu une pensée pour +Verchu+, le bal s'est ouvert au son des Fiancés d'Auvergne avec la miss 2012", a expliqué Christine De Klerk, chef de projet pour Culture Guinguette, l'association organisatrice.
Le jury a dû départager douze candidates, issues d'élections locales partout en France, sur trois critères: la danse, le costume, et leur connaissance de la "culture guinguette".
"On aime le côté sincère des gens, la danse populaire, le naturel, on ne veut pas de gens qui sortent des cours de danse. On recherche surtout l'esprit guinguette", détaille Jean-Pierre Vic, patron de la Guinguette Auvergnate de Villeneuve-Saint-Georges où s'est tenue l'élection.
Les amoureux de guinguette se plaisent à danser sur une terrasse au bord de l'eau et à goûter des plats traditionnels dans une ambiance bon enfant.
L'association a même créé la charte "Guinguette de pays", pour conserver l'atmosphère de ces établissements, établis au XVIIIe siècle sur les bords de la Seine et de la Marne pour échapper à la taxe sur les vins entrant dans Paris, souvent par bateau.
"L'âge d'or des guinguettes est l'entre-deux-guerres. Beaucoup ont fermé après les années 60, 70, du fait de l'urbanisation, des congés payés, du disque... Jusqu'aux années 90, où des établissements ont rouvert sur les bords de Marne, repris par de jeunes exploitants", explique Christine De Klerk.
