Paris, France | AFP | mardi 10/12/2024 -Des dizaines de lézards et des centaines de plantes de Nouvelle-Calédonie, pour la plupart uniques au monde, sont menacés de disparition, en raison notamment des feux de brousse, du défrichement pour les mines de nickel ou du braconnage, selon un inventaire inédit de l'UICN publié mardi.
Soixante-neuf espèces de lézards, dont plusieurs geckos et scinques, et 643 espèces de plantes (fougères, orchidées, arbres, etc) entrent ainsi pour la première fois sur la liste rouge des espèces menacées, établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), annonce son Comité français.
L'UICN en appelle à la "responsabilité majeure pour la France et la Nouvelle-Calédonie" de prendre des mesures de conservation dans cette zone critique de la biodiversité. "Plus de 75% de la flore et plus de 90% des lézards de l'archipel n’existent nulle part ailleurs au monde", souligne l'UICN.
"La destruction des habitats naturels par les feux de brousse constitue la principale menace pour la flore et les lézards néo-calédoniens", souligne le comité français, dont l'évaluation est garantie par l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Museum national d'Histoire naturelle (MNHN) .
"L’augmentation de la fréquence des feux d’origine humaine, aggravés par les sécheresses, touche directement plus des trois quarts des plantes évaluées comme menacées", explique le communiqué, dont le Codia xerophila, un arbuste de la forêt sèche classé dans la catégorie "En danger critique".
Autre menace majeure, les activités minières: elles "entraînent le défrichement de milieux naturels pour l'accès aux ressources en minerais, en particulier le nickel", rapporte-t-on. Pour cette raison, "l'arbuste aux fleurs en clochettes rouges, Thiollierea lenormandii, et le gecko arboricole nommé Bavayia de Goro", introuvables hors de Nouvelle-Calédonie, sont classés "En danger".
Les espèces exotiques envahissantes sont aussi en cause, à la fois comme prédatrices et comme rivales pour l'accès à la nourriture: les cerfs, les cochons, les rats mais aussi la fourmi électrique, qui "affecte la quasi-totalité des espèces de lézards indigènes", sont cités.
"Pour quelques espèces de lézards charismatiques, une pression de collecte de plus en plus forte est également exercée par des braconniers ou des particuliers intéressés par ces "nouveaux animaux de compagnie" (NAC), souligne encore l'UICN.
Classé "En danger", "le Mniarogecko jâlu, un grand gecko endémique, fait partie de ces espèces capturées et revendues illégalement au niveau international".
L'urbanisation, l'agriculture et le tourisme sont aussi mis en cause par l'étude, fruit d'analyses menées entre 2014 et 2022.
Soixante-neuf espèces de lézards, dont plusieurs geckos et scinques, et 643 espèces de plantes (fougères, orchidées, arbres, etc) entrent ainsi pour la première fois sur la liste rouge des espèces menacées, établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), annonce son Comité français.
L'UICN en appelle à la "responsabilité majeure pour la France et la Nouvelle-Calédonie" de prendre des mesures de conservation dans cette zone critique de la biodiversité. "Plus de 75% de la flore et plus de 90% des lézards de l'archipel n’existent nulle part ailleurs au monde", souligne l'UICN.
"La destruction des habitats naturels par les feux de brousse constitue la principale menace pour la flore et les lézards néo-calédoniens", souligne le comité français, dont l'évaluation est garantie par l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Museum national d'Histoire naturelle (MNHN) .
"L’augmentation de la fréquence des feux d’origine humaine, aggravés par les sécheresses, touche directement plus des trois quarts des plantes évaluées comme menacées", explique le communiqué, dont le Codia xerophila, un arbuste de la forêt sèche classé dans la catégorie "En danger critique".
Autre menace majeure, les activités minières: elles "entraînent le défrichement de milieux naturels pour l'accès aux ressources en minerais, en particulier le nickel", rapporte-t-on. Pour cette raison, "l'arbuste aux fleurs en clochettes rouges, Thiollierea lenormandii, et le gecko arboricole nommé Bavayia de Goro", introuvables hors de Nouvelle-Calédonie, sont classés "En danger".
Les espèces exotiques envahissantes sont aussi en cause, à la fois comme prédatrices et comme rivales pour l'accès à la nourriture: les cerfs, les cochons, les rats mais aussi la fourmi électrique, qui "affecte la quasi-totalité des espèces de lézards indigènes", sont cités.
"Pour quelques espèces de lézards charismatiques, une pression de collecte de plus en plus forte est également exercée par des braconniers ou des particuliers intéressés par ces "nouveaux animaux de compagnie" (NAC), souligne encore l'UICN.
Classé "En danger", "le Mniarogecko jâlu, un grand gecko endémique, fait partie de ces espèces capturées et revendues illégalement au niveau international".
L'urbanisation, l'agriculture et le tourisme sont aussi mis en cause par l'étude, fruit d'analyses menées entre 2014 et 2022.