Nancy, 18 mars 2013 (AFP) - Avec entre autres slogans "On a tous quelque chose en nous de Jésus-Christ", les églises catholiques des Vosges et de Meurthe-et-Moselle ont choisi de détourner les refrains célèbres de Johnny Halliday pour une campagne décalée - mais également critiquée - d'appels aux dons.
"Oh Marie, si tu savais tous les dons qu'il nous faudrait" ou "Allumer la foi", proclament les autres affiches de la campagne 2013 du denier du culte des diocèses de Nancy et de Saint-Dié, sous-titrées "Que je donne".
"L'objectif est d'interpeller, rappeler aux gens qu'ils sont catholiques, surtout ceux qui ne fréquentent pas les églises", a expliqué à l'AFP l'abbé Robert Marchal, le vicaire épiscopal chargé des affaires économiques et sociales au diocèse de Nancy.
"Johnny, c'est intergénérationnel", a pour sa part défendu le chargé de communication du diocèse des Vosges, Christophe Chevardé, qui estime que "les textes de ce chanteur, que tout le monde connaît, sont intéressants et rappellent l'essence du don".
L'église de Meurthe-et-Moselle a pris pour habitude d'innover dans ses campagnes d'appel au don depuis trois ans: en 2010, elle avait choisi le slogan "Jésus crise; donnez, que diable", puis elle s'était illustrée l'année suivante avec un visuel sur lequel on distinguait un crucifix détourné en revolver.
"En interne, on a eu beaucoup de critiques. Il y en a encore, mais c'est beaucoup mieux admis. Et en externe, ça a incité des gens qui ne donnaient jusqu'alors pas à le faire", a soutenu Robert Marchal, qui espère 3 millions d'euros de dons cette année.
L'agence BB com, initiatrice de la campagne, a expliqué "chercher à créer l'étonnement, en faisant primer le texte: pour exprimer le rendez-vous régulier qu'est le denier du culte, nous avons pensé au refrain qui revient".
Chaque année, environ 30.000 donateurs, âgés en moyenne de 72 ans, répondent à l'appel de l'église de Meurthe-et-Moselle. Le don moyen est de 130 euros.
"Oh Marie, si tu savais tous les dons qu'il nous faudrait" ou "Allumer la foi", proclament les autres affiches de la campagne 2013 du denier du culte des diocèses de Nancy et de Saint-Dié, sous-titrées "Que je donne".
"L'objectif est d'interpeller, rappeler aux gens qu'ils sont catholiques, surtout ceux qui ne fréquentent pas les églises", a expliqué à l'AFP l'abbé Robert Marchal, le vicaire épiscopal chargé des affaires économiques et sociales au diocèse de Nancy.
"Johnny, c'est intergénérationnel", a pour sa part défendu le chargé de communication du diocèse des Vosges, Christophe Chevardé, qui estime que "les textes de ce chanteur, que tout le monde connaît, sont intéressants et rappellent l'essence du don".
L'église de Meurthe-et-Moselle a pris pour habitude d'innover dans ses campagnes d'appel au don depuis trois ans: en 2010, elle avait choisi le slogan "Jésus crise; donnez, que diable", puis elle s'était illustrée l'année suivante avec un visuel sur lequel on distinguait un crucifix détourné en revolver.
"En interne, on a eu beaucoup de critiques. Il y en a encore, mais c'est beaucoup mieux admis. Et en externe, ça a incité des gens qui ne donnaient jusqu'alors pas à le faire", a soutenu Robert Marchal, qui espère 3 millions d'euros de dons cette année.
L'agence BB com, initiatrice de la campagne, a expliqué "chercher à créer l'étonnement, en faisant primer le texte: pour exprimer le rendez-vous régulier qu'est le denier du culte, nous avons pensé au refrain qui revient".
Chaque année, environ 30.000 donateurs, âgés en moyenne de 72 ans, répondent à l'appel de l'église de Meurthe-et-Moselle. Le don moyen est de 130 euros.