Jennifer de Winter / DIVE.IS / AFP
Islande | AFP | samedi 29/07/2022 - Située entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne, au carrefour de deux continents, la faille de Silfra en Islande est l'un des sites de plongée les plus réputés au monde, prisée des touristes qui s'aventurent chaque été dans ses eaux glaciales.
Au cœur du Parc national de Thingvellir, en bordure d'un des plus grands lacs islandais, ces couloirs de rochers immergés forment de profondes cavités - dont l'une dépasse les 60 mètres - nichées entre les deux continents, qui s'éloignent d'environ deux centimètres chaque année.
Aux reflets orangés se mêlent plusieurs teintes de bleu. Le sable beige et le vert phosphorescent des algues complètent la palette de couleurs.
"On aurait dit des cheveux", relève Camille Lund, une touriste franco-américaine.
La faille et toute la vallée environnante reposent sur la dorsale médio-atlantique qui traverse l'Islande de part en part, lui valant d'être une des zones volcaniques les plus actives du globe.
Formée par un séisme il y a plus de deux siècles engendré par cette dérive tectonique, les eaux limpides de Silfra proviennent de la fonte du Langjökull, un glacier voisin.
Prenant plusieurs décennies, celle-ci voyage le long d'un tunnel d'aquifères souterrains d'une cinquantaine de kilomètres.
"Ce système de filtration à travers les roches volcaniques (...) nous procure une eau super claire", explique à l'AFP Thomas Gov, moniteur de plongée originaire de Toulouse en France.
2 à 3 degrés
Sous l'eau, la visibilité peut ainsi dépasser 100 mètres et le spectacle alliant lumière et obscurité est hypnotique.
"Quand nous sommes entrés dans l'eau, c'était...", s'interrompt subjugué Brynjólfur Bragason, l'un des rares Islandais parmi les touristes étrangers. "Incroyable", complète sa conjointe Hildur Orradóttir.
Avant de piquer une tête, il faut enfiler tout un attirail: combinaison étanche, gants de plongée, cagoule, masque, tuba et bien sûr des palmes.
L’équipement permet de rester au sec et de flotter paisiblement à la surface dans une eau entre 2 et 3°C toute l’année.
Seuls une partie du visage et les mains sont mouillés.
"Ça se sent tout de suite sur les lèvres: elles s’engourdissent au bout d’un moment et ça fait comme des picotements", relève Ian Zavatti, 13 ans, aux côtés de son père.
"L’eau entre dans nos mains mais ce n’est pas si terrible, ça reste généralement supportable", ajoute l’adolescent new-yorkais.
Le snorkelling ou randonnée palmée est l’activité la plus populaire mais les plus aguerris et détenteurs d’une certification peuvent plonger avec une bouteille jusqu’à 18 mètres de profondeur.
Au cœur du Parc national de Thingvellir, en bordure d'un des plus grands lacs islandais, ces couloirs de rochers immergés forment de profondes cavités - dont l'une dépasse les 60 mètres - nichées entre les deux continents, qui s'éloignent d'environ deux centimètres chaque année.
Aux reflets orangés se mêlent plusieurs teintes de bleu. Le sable beige et le vert phosphorescent des algues complètent la palette de couleurs.
"On aurait dit des cheveux", relève Camille Lund, une touriste franco-américaine.
La faille et toute la vallée environnante reposent sur la dorsale médio-atlantique qui traverse l'Islande de part en part, lui valant d'être une des zones volcaniques les plus actives du globe.
Formée par un séisme il y a plus de deux siècles engendré par cette dérive tectonique, les eaux limpides de Silfra proviennent de la fonte du Langjökull, un glacier voisin.
Prenant plusieurs décennies, celle-ci voyage le long d'un tunnel d'aquifères souterrains d'une cinquantaine de kilomètres.
"Ce système de filtration à travers les roches volcaniques (...) nous procure une eau super claire", explique à l'AFP Thomas Gov, moniteur de plongée originaire de Toulouse en France.
2 à 3 degrés
Sous l'eau, la visibilité peut ainsi dépasser 100 mètres et le spectacle alliant lumière et obscurité est hypnotique.
"Quand nous sommes entrés dans l'eau, c'était...", s'interrompt subjugué Brynjólfur Bragason, l'un des rares Islandais parmi les touristes étrangers. "Incroyable", complète sa conjointe Hildur Orradóttir.
Avant de piquer une tête, il faut enfiler tout un attirail: combinaison étanche, gants de plongée, cagoule, masque, tuba et bien sûr des palmes.
L’équipement permet de rester au sec et de flotter paisiblement à la surface dans une eau entre 2 et 3°C toute l’année.
Seuls une partie du visage et les mains sont mouillés.
"Ça se sent tout de suite sur les lèvres: elles s’engourdissent au bout d’un moment et ça fait comme des picotements", relève Ian Zavatti, 13 ans, aux côtés de son père.
"L’eau entre dans nos mains mais ce n’est pas si terrible, ça reste généralement supportable", ajoute l’adolescent new-yorkais.
Le snorkelling ou randonnée palmée est l’activité la plus populaire mais les plus aguerris et détenteurs d’une certification peuvent plonger avec une bouteille jusqu’à 18 mètres de profondeur.