Limoges, France | AFP | jeudi 18/08/2022 - Une femme de 55 ans qui avait provoqué "par ennui" huit départs de feu depuis début août à Couzeix (Haute-Vienne) dans la banlieue de Limoges, a été interpellée mardi, a-t-on appris jeudi de source policière.
Inconnue des services de police et de justice, la suspecte a été retrouvée grâce à une bande de vidéo-surveillance, "croisée à une minutieuse enquête de voisinage" des policiers après un ultime départ de feu jeudi dernier, près de l'école de Couzeix, selon un communiqué.
Depuis le 4 août, des incendies "laissant penser à une origine volontaire" avaient été déclenchés au centre-ville, des "haies et autres clôtures de cyprès prenaient feu d'une façon suspecte", selon la police qui parle également d'un "feu important" sur une haie de thuyas de 40 m de long "totalement calcinée".
Interpellée à son domicile dans la foulée, cette quinquagénaire a reconnu être l'auteur des faits, et avoir agi "par ennui, aimant regarder le départ de feu avant de quitter les lieux" et par "stress de regagner son domicile dans un contexte familial difficile, sans aucune préméditation".
Elle a également précisé "n'avoir aucun antécédent psychiatrique, ne connaître aucune des victimes et n'avoir aucun souci avec la municipalité".
Placée sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès fixé au 16 décembre prochain, la suspecte est toutefois "dans l'attente d'une expertise psychiatrique prévue début septembre".
Inconnue des services de police et de justice, la suspecte a été retrouvée grâce à une bande de vidéo-surveillance, "croisée à une minutieuse enquête de voisinage" des policiers après un ultime départ de feu jeudi dernier, près de l'école de Couzeix, selon un communiqué.
Depuis le 4 août, des incendies "laissant penser à une origine volontaire" avaient été déclenchés au centre-ville, des "haies et autres clôtures de cyprès prenaient feu d'une façon suspecte", selon la police qui parle également d'un "feu important" sur une haie de thuyas de 40 m de long "totalement calcinée".
Interpellée à son domicile dans la foulée, cette quinquagénaire a reconnu être l'auteur des faits, et avoir agi "par ennui, aimant regarder le départ de feu avant de quitter les lieux" et par "stress de regagner son domicile dans un contexte familial difficile, sans aucune préméditation".
Elle a également précisé "n'avoir aucun antécédent psychiatrique, ne connaître aucune des victimes et n'avoir aucun souci avec la municipalité".
Placée sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès fixé au 16 décembre prochain, la suspecte est toutefois "dans l'attente d'une expertise psychiatrique prévue début septembre".