Cayenne, France | AFP | dimanche 18/12/2016 - La présidente du Front-National a achevé dimanche une visite de trois jours en Guyane en constatant que "la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années (faute) de résoudre les problèmes de l'immigration clandestine massive".
"Ce qui j'ai vu n'est pas rassurant car la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années. Je ressors avec de l'espérance et en même temps un sentiment de gâchis", a déclaré Marine Le Pen lors d'une conférence de presse à Cayenne.
Quelque peu chahutée à son arrivée, la candidate FN à l'élection présidentielle aura connu un séjour plutôt paisible sur ce territoire qu'elle a foulé pour la seconde fois en dix ans.
Si la Guyane dispose de nombreuses richesses que sont ses ressources naturelles et sa jeunesse, Marine Le Pen estime que "ce potentiel considérable ne pourra être exploité que si l'on est capable de résoudre les problèmes de l'immigration clandestine massive et de l'insécurité très grave qui en est la conséquence".
La candidate s'est rendue à Saint-Laurent sur le Maroni, fleuve frontière avec le Suriname. Le maire Léon Bertrand (LR) a d'ailleurs été le seul élu à la recevoir.
"Les chiffres que l'on m'a communiqués à Saint-Laurent sont de la folie furieuse. Cette commune de 45.000 habitants compte quarante écoles primaires et les services publics sont submergés". Si elle est élue, Marine Le Pen promet de mettre fin à ce qu'elle appelle "les pompes aspirantes irrépressibles", ce qui se traduirait pour les étrangers en situation irrégulière par l'arrêt du droit du sol, de la régularisation, la naturalisation, l'aide médicale d'Etat, les logements sociaux et d'urgence, la scolarisation gratuite et les allocations familiales.
La présidente du FN compte également renforcer les moyens de la gendarmerie, de la police et de l'armée afin que la loi soit respectée "sur l'ensemble du territoire, Guyane comprise". Interrogée sur l'économie, Marine Le Pen prône la libération d'une partie du foncier dont 90% appartient à l'Etat afin de permettre la construction de routes et le développement économique de la région.
Elle entend également réformer l'octroi de mer qui contribue "à un surcoût de la vie". Et d'ajouter, "il faut revoir les modalités de financement des collectivités qui auraient moins besoin de dépenser si elles n'étaient pas obliger de faire face à cette immigration clandestine massive".
"Ce qui j'ai vu n'est pas rassurant car la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années. Je ressors avec de l'espérance et en même temps un sentiment de gâchis", a déclaré Marine Le Pen lors d'une conférence de presse à Cayenne.
Quelque peu chahutée à son arrivée, la candidate FN à l'élection présidentielle aura connu un séjour plutôt paisible sur ce territoire qu'elle a foulé pour la seconde fois en dix ans.
Si la Guyane dispose de nombreuses richesses que sont ses ressources naturelles et sa jeunesse, Marine Le Pen estime que "ce potentiel considérable ne pourra être exploité que si l'on est capable de résoudre les problèmes de l'immigration clandestine massive et de l'insécurité très grave qui en est la conséquence".
La candidate s'est rendue à Saint-Laurent sur le Maroni, fleuve frontière avec le Suriname. Le maire Léon Bertrand (LR) a d'ailleurs été le seul élu à la recevoir.
"Les chiffres que l'on m'a communiqués à Saint-Laurent sont de la folie furieuse. Cette commune de 45.000 habitants compte quarante écoles primaires et les services publics sont submergés". Si elle est élue, Marine Le Pen promet de mettre fin à ce qu'elle appelle "les pompes aspirantes irrépressibles", ce qui se traduirait pour les étrangers en situation irrégulière par l'arrêt du droit du sol, de la régularisation, la naturalisation, l'aide médicale d'Etat, les logements sociaux et d'urgence, la scolarisation gratuite et les allocations familiales.
La présidente du FN compte également renforcer les moyens de la gendarmerie, de la police et de l'armée afin que la loi soit respectée "sur l'ensemble du territoire, Guyane comprise". Interrogée sur l'économie, Marine Le Pen prône la libération d'une partie du foncier dont 90% appartient à l'Etat afin de permettre la construction de routes et le développement économique de la région.
Elle entend également réformer l'octroi de mer qui contribue "à un surcoût de la vie". Et d'ajouter, "il faut revoir les modalités de financement des collectivités qui auraient moins besoin de dépenser si elles n'étaient pas obliger de faire face à cette immigration clandestine massive".