Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Pointe-à-Pitre, France | AFP | mardi 04/01/2022 - Après les fêtes de fin d'année, la mobilisation a repris cette semaine en Guadeloupe contre l'obligation vaccinale, après une fin d'année marquée par des manifestants antipass sanitaire qui ont occupé le conseil régional.
Selon plusieurs sources au sein des forces de l'ordre, des manifestants déploient une volonté "d'aller à l'incident", ce qui pourrait relancer un mouvement qui semble s'essouffler. Même l'interpellation du leader du LKP Elie Domota le 30 décembre n'a pas été un détonateur, constatent-elles.
"Des actions sont prévues dans la semaine, et nous continuons les meetings" a indiqué à l'AFP Maïté Hubert M'Toumo, secrétaire générale de l'UGTG, syndicat engagé dans le collectif d'organisation contre l'obligation vaccinale.
Lundi, après un meeting devant une assistance clairsemée à Pointe-à-Pitre, les militants ont mené une opération escargot d'une "trentaine de véhicules", a précisé la gendarmerie.
Ces deux derniers jours, des tentatives de barrages ont été également menées mais sans que le blocage des axes routiers ne soit durable.
Lundi, c'était la zone du Gosier qui était concernée par plusieurs barricades de branchages, de poubelles et de détritus. Mardi, c'était à nouveau le cas à Boucan. "Ces barrages sont rapidement détectés et très vite déblayés", a t-on appris auprès de la gendarmerie qui observe "quelques résurgences" mais peu de capacité à "réinstaller le mouvement".
Dans le même temps, le territoire se prépare à affronter la 5e vague de l'épidémie de Covid. Au 31 décembre, les autorités sanitaires locales ont comptabilisé, dans le bulletin sanitaire envoyé chaque semaine, 2.191 cas en 4 jours, contre 543 sur 7 jours la semaine précédente. 45 % des prélèvements étaient dus au variant Omicron.
"La 5e vague est là, et tous les mensonges sur les réseaux sociaux (...) ne pourront empêcher le virus de circuler parmi nous et de faire des dégâts", a rappelé l'Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué.
Toujours selon l'ARS, 94 % des personnels obligés à la vaccination sont en conformité et "sur les 6% non conformes, la moitié d’entre eux ne sont pas des soignants au lit du malade".
En Guadeloupe, où seuls 46% de la population ont reçu au moins une injection, les tests restent gratuits jusqu'au 15 février.
Selon plusieurs sources au sein des forces de l'ordre, des manifestants déploient une volonté "d'aller à l'incident", ce qui pourrait relancer un mouvement qui semble s'essouffler. Même l'interpellation du leader du LKP Elie Domota le 30 décembre n'a pas été un détonateur, constatent-elles.
"Des actions sont prévues dans la semaine, et nous continuons les meetings" a indiqué à l'AFP Maïté Hubert M'Toumo, secrétaire générale de l'UGTG, syndicat engagé dans le collectif d'organisation contre l'obligation vaccinale.
Lundi, après un meeting devant une assistance clairsemée à Pointe-à-Pitre, les militants ont mené une opération escargot d'une "trentaine de véhicules", a précisé la gendarmerie.
Ces deux derniers jours, des tentatives de barrages ont été également menées mais sans que le blocage des axes routiers ne soit durable.
Lundi, c'était la zone du Gosier qui était concernée par plusieurs barricades de branchages, de poubelles et de détritus. Mardi, c'était à nouveau le cas à Boucan. "Ces barrages sont rapidement détectés et très vite déblayés", a t-on appris auprès de la gendarmerie qui observe "quelques résurgences" mais peu de capacité à "réinstaller le mouvement".
Dans le même temps, le territoire se prépare à affronter la 5e vague de l'épidémie de Covid. Au 31 décembre, les autorités sanitaires locales ont comptabilisé, dans le bulletin sanitaire envoyé chaque semaine, 2.191 cas en 4 jours, contre 543 sur 7 jours la semaine précédente. 45 % des prélèvements étaient dus au variant Omicron.
"La 5e vague est là, et tous les mensonges sur les réseaux sociaux (...) ne pourront empêcher le virus de circuler parmi nous et de faire des dégâts", a rappelé l'Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué.
Toujours selon l'ARS, 94 % des personnels obligés à la vaccination sont en conformité et "sur les 6% non conformes, la moitié d’entre eux ne sont pas des soignants au lit du malade".
En Guadeloupe, où seuls 46% de la population ont reçu au moins une injection, les tests restent gratuits jusqu'au 15 février.