PARIS, 25 juin 2013 (AFP) - La gestion des déchets coûte en moyenne 85 euros hors taxe par habitant et par an aux collectivités locales françaises, mais la facture s'est réduite de 5% entre 2008 et 2010, selon une étude publiée mardi par l'Ademe.
Les ordures ménagères résiduelles, c'est-à-dire la poubelle du tout-venant, représentent l'essentiel du fardeau: 51 euros en moyenne, soit 60% du total. Les déchets recyclables hors verre (cartons, bouteilles en plastique...) coûtent 10 euros, le verre 1,30 euro et les déchets de déchetterie 18 euros, selon l'agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie.
Mais les volumes collectés du tout-venant reculent, ce qui allège un peu la note des collectivités (communes, syndicats intercommunaux, etc.), qui, en France, assurent le service public de la gestion des déchets.
C'est en effet la première fois que l'étude de l'Ademe montre un recul des coûts: les deux précédentes éditions du "référentiel national" de l'Ademe en 2009 et 2011 montraient une hausse de la facture globale, qui avait atteint 91 euros hors taxe il y a deux ans.
Ce recul pourrait venir de l'impact favorable des politiques de prévention des collectivités. "On peut supposer que celles-ci commencent à porter leurs fruits et ont un effet positif sur le comportement des ménages en matière de déchets", souligne l'Ademe dans son étude.
Autre facteur positif: plus de déchets se retrouvent directement en déchetterie, où ils coûtent moins cher à traiter que dans le vrac de la poubelle, note l'agence environnementale.
Pour arriver aux 85 euros que doivent payer les collectivités, l'Ademe déduit 16 euros de produits touchés par les collectivités: 7 euros pour la vente de produits recyclables, 7 euros de soutien des éco-organismes, et enfin 2 euros d'aides publiques diverses.
Quant au contribuable, il paie en moyenne 94 euros (toujours hors taxe) par habitant, la marge permettant aux collectivités publiques de financer des investissements (nouveaux centres de tri, etc.) de long terme.
"Les collectivités anticipent, pour ne pas tout d'un coup devoir augmenter la facture brutalement", a expliqué à l'AFP Pierre Galio, chef du service planification et observation des déchets à l'Ademe.
L'étude de l'Ademe est basée sur un échantillon représentatif de 180 collectivités regroupant 12 millions d'habitants.
Les ordures ménagères résiduelles, c'est-à-dire la poubelle du tout-venant, représentent l'essentiel du fardeau: 51 euros en moyenne, soit 60% du total. Les déchets recyclables hors verre (cartons, bouteilles en plastique...) coûtent 10 euros, le verre 1,30 euro et les déchets de déchetterie 18 euros, selon l'agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie.
Mais les volumes collectés du tout-venant reculent, ce qui allège un peu la note des collectivités (communes, syndicats intercommunaux, etc.), qui, en France, assurent le service public de la gestion des déchets.
C'est en effet la première fois que l'étude de l'Ademe montre un recul des coûts: les deux précédentes éditions du "référentiel national" de l'Ademe en 2009 et 2011 montraient une hausse de la facture globale, qui avait atteint 91 euros hors taxe il y a deux ans.
Ce recul pourrait venir de l'impact favorable des politiques de prévention des collectivités. "On peut supposer que celles-ci commencent à porter leurs fruits et ont un effet positif sur le comportement des ménages en matière de déchets", souligne l'Ademe dans son étude.
Autre facteur positif: plus de déchets se retrouvent directement en déchetterie, où ils coûtent moins cher à traiter que dans le vrac de la poubelle, note l'agence environnementale.
Pour arriver aux 85 euros que doivent payer les collectivités, l'Ademe déduit 16 euros de produits touchés par les collectivités: 7 euros pour la vente de produits recyclables, 7 euros de soutien des éco-organismes, et enfin 2 euros d'aides publiques diverses.
Quant au contribuable, il paie en moyenne 94 euros (toujours hors taxe) par habitant, la marge permettant aux collectivités publiques de financer des investissements (nouveaux centres de tri, etc.) de long terme.
"Les collectivités anticipent, pour ne pas tout d'un coup devoir augmenter la facture brutalement", a expliqué à l'AFP Pierre Galio, chef du service planification et observation des déchets à l'Ademe.
L'étude de l'Ademe est basée sur un échantillon représentatif de 180 collectivités regroupant 12 millions d'habitants.