PAPEETE, vendredi 2 novembre 2012 – Alors que l’instruction à l’audience du procès en appel de l’affaire des emplois fictifs, débutée ce lundi, avance de manière implacable, l’audience de vendredi a été renvoyée à lundi prochain, à la demande de la défense et de l’avocat général, Jacques Lefort.
Les réquisitions pourraient être prononcées mardi dans ce procès où, en première instance, en octobre 2011, le sénateur Gaston Flosse (apparenté UDI), 81 ans, leader historique du parti autonomiste Tahoeraa Huiraatira, ancien président de Polynésie française, avait été condamné à quatre ans de prison ferme, cinq ans d'inéligibilité et 10 millions Fcfp d'amende pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics.
Lundi 5, la cour d’appel s’intéressera au cas de Radio Maohi, une station où tous les permanents étaient des contrats présidence et dont Jean-Christophe Bouissou était le président du conseil d’administration. Une radio communale, porte voix du Taoheraa Huiraatira, hébergée dans les locaux de la mairie de Pirae dont le premier magistrat de l'époque, Gaston Flosse, était également président du gouvernement de la Polynésie française.
Lundi également, la cour instruira à l’audience le cas des syndicalistes Pico Yan Tu (A Tia I Mua) et Cyril Le Gayic (CSIP), et de l’ancien syndicaliste aujourd’hui maire de Papara, Bruno Sandras (A Tia I Mua), qui ont été condamnés en première instance pour recel de détournement de fonds publics.
Le secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic, actuellement mis en examen et retenu en détention provisoire au centre pénitentiaire de Nuutania, dans le cadre de l'instruction d'une affaire de corruption, sera conduit à l'audience vers 10 heures.
Dans ce dossier, la justice reproche à Gaston Flosse d'avoir, de 1996 à 2004, mis en place un vaste réseau d'emplois fictifs, à l'époque où il présidait la Polynésie française. Pendant plus de dix ans, la présidence et l'assemblée avaient rémunéré en contrats-cabinet des personnes qui ne travaillaient pas pour ces institutions.
Au total, 42 prévenus sont appelés à comparaître dans ce procès en appel de l’affaire dite des emplois fictifs
Pour l'accusation, Gaston Flosse avait monté "un système clientéliste et de propagande", tandis que les avocats du sénateur dénoncent un "procès politique".
Les réquisitions pourraient être prononcées mardi dans ce procès où, en première instance, en octobre 2011, le sénateur Gaston Flosse (apparenté UDI), 81 ans, leader historique du parti autonomiste Tahoeraa Huiraatira, ancien président de Polynésie française, avait été condamné à quatre ans de prison ferme, cinq ans d'inéligibilité et 10 millions Fcfp d'amende pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics.
Lundi 5, la cour d’appel s’intéressera au cas de Radio Maohi, une station où tous les permanents étaient des contrats présidence et dont Jean-Christophe Bouissou était le président du conseil d’administration. Une radio communale, porte voix du Taoheraa Huiraatira, hébergée dans les locaux de la mairie de Pirae dont le premier magistrat de l'époque, Gaston Flosse, était également président du gouvernement de la Polynésie française.
Lundi également, la cour instruira à l’audience le cas des syndicalistes Pico Yan Tu (A Tia I Mua) et Cyril Le Gayic (CSIP), et de l’ancien syndicaliste aujourd’hui maire de Papara, Bruno Sandras (A Tia I Mua), qui ont été condamnés en première instance pour recel de détournement de fonds publics.
Le secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic, actuellement mis en examen et retenu en détention provisoire au centre pénitentiaire de Nuutania, dans le cadre de l'instruction d'une affaire de corruption, sera conduit à l'audience vers 10 heures.
Dans ce dossier, la justice reproche à Gaston Flosse d'avoir, de 1996 à 2004, mis en place un vaste réseau d'emplois fictifs, à l'époque où il présidait la Polynésie française. Pendant plus de dix ans, la présidence et l'assemblée avaient rémunéré en contrats-cabinet des personnes qui ne travaillaient pas pour ces institutions.
Au total, 42 prévenus sont appelés à comparaître dans ce procès en appel de l’affaire dite des emplois fictifs
Pour l'accusation, Gaston Flosse avait monté "un système clientéliste et de propagande", tandis que les avocats du sénateur dénoncent un "procès politique".