PAPEETE, jeudi 25 octobre 2012. Le Step (stage d’expérience professionnelle), le nouveau dispositif d’aide à l’emploi qui s’adresse exclusivement aux jeunes diplômés de 16 à 25 ans, ne devrait être officiellement lancé qu’au début de l’année 2013. Pour l’instant les dossiers de demande ne sont pas prêts. La loi de Pays a été adoptée la semaine dernière par les représentants de l’assemblée de Polynésie française, mais il faut d’abord que le texte soit publié au Journal Officiel, puis, qu’un arrêté d’application soit pris. Aussi, le Step ne sera opérationnel que début 2013, confirme le directeur du Sefi (service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle). La communication officielle autour de ce nouveau dispositif devrait être lancée officiellement par le Sefi d’ici un mois environ.
Le Step s’adresse aux jeunes diplômés de 16 à 25 ans (quel que soit leur niveau de diplôme) qui n’ont aucune expérience en entreprise. Il permet aux jeunes, sélectionnés sur dossier, d’effectuer un stage rémunéré par le Sefi (à hauteur environ de 60 000 Fcfp/mois) de quatre mois, renouvelable une seule fois et dans une autre entreprise. Une enveloppe de 100 millions de Fcfp/ an a été prévue dans le budget 2013 du Sefi pour financer ce nouveau dispositif, ce qui permettrait à 400 jeunes d’en être bénéficiaires la première année.
Le public visé par le Step était jusque-là mal servi par les différents dispositifs d’aide à l’emploi, mais attention, prévient Paul Natier, le directeur du Sefi, il ne s’agit pas d’un stage étudiant. Le Step s’adresse à des jeunes qui ont terminé leur parcours de formation, validé un diplôme et qui se placent sur le marché du travail, avec un CV vierge de toute expérience professionnelle, y compris donc, celle d’un stage étudiant. Ce qui limite fortement la portée du système. L’enveloppe de 100 millions de Fcfp décidée pour l’année 2013, se fera «à budget constant ou légèrement revu à la baisse du Sefi» précise Paul Nathier. Ce qui signifie que cette enveloppe devra être soustraite d’autres dispositifs. L’IME, qui permet de compenser la perte partielle de salaire subie par un salarié du fait de la réduction du temps légal de travail, par exemple serait moins sollicitée récemment, et permettrait ainsi de dégager des sommes pour le Step. «La mise en place du Step ne règle pas le problème de l’emploi bien entendu. L’emploi disponible dépend des activités et des bons de commande des entreprises. Mais le Sefi intervient comme un facilitateur» argumente encore Paul Natier.
Mi septembre 2012, il y avait 11 796 personnes inscrites comme demandeurs d’emploi au Sefi (environ 14 000 en y ajoutant les stagiaires et personnes en formation), ce qui représente un triste record pour la Polynésie française. Or, un tiers environ de ces demandeurs d’emploi est un jeune de moins de 25 ans. Il y a donc urgence à s’occuper de ces jeunes, dans un marché de l’emploi qui se resserre d’année en année. Quant au taux de chômage réel en Polynésie française, qui n’a pas été actualisé depuis 2007 (date du dernier recensement de la population), il ne sera pas connu encore avant de longs mois. Car, si le recensement 2012 est achevé et le nombre de population légale est révélé ce jeudi, il faudra encore de longs mois de saisie pour arriver à tout analyser.
Le Step s’adresse aux jeunes diplômés de 16 à 25 ans (quel que soit leur niveau de diplôme) qui n’ont aucune expérience en entreprise. Il permet aux jeunes, sélectionnés sur dossier, d’effectuer un stage rémunéré par le Sefi (à hauteur environ de 60 000 Fcfp/mois) de quatre mois, renouvelable une seule fois et dans une autre entreprise. Une enveloppe de 100 millions de Fcfp/ an a été prévue dans le budget 2013 du Sefi pour financer ce nouveau dispositif, ce qui permettrait à 400 jeunes d’en être bénéficiaires la première année.
Le public visé par le Step était jusque-là mal servi par les différents dispositifs d’aide à l’emploi, mais attention, prévient Paul Natier, le directeur du Sefi, il ne s’agit pas d’un stage étudiant. Le Step s’adresse à des jeunes qui ont terminé leur parcours de formation, validé un diplôme et qui se placent sur le marché du travail, avec un CV vierge de toute expérience professionnelle, y compris donc, celle d’un stage étudiant. Ce qui limite fortement la portée du système. L’enveloppe de 100 millions de Fcfp décidée pour l’année 2013, se fera «à budget constant ou légèrement revu à la baisse du Sefi» précise Paul Nathier. Ce qui signifie que cette enveloppe devra être soustraite d’autres dispositifs. L’IME, qui permet de compenser la perte partielle de salaire subie par un salarié du fait de la réduction du temps légal de travail, par exemple serait moins sollicitée récemment, et permettrait ainsi de dégager des sommes pour le Step. «La mise en place du Step ne règle pas le problème de l’emploi bien entendu. L’emploi disponible dépend des activités et des bons de commande des entreprises. Mais le Sefi intervient comme un facilitateur» argumente encore Paul Natier.
Mi septembre 2012, il y avait 11 796 personnes inscrites comme demandeurs d’emploi au Sefi (environ 14 000 en y ajoutant les stagiaires et personnes en formation), ce qui représente un triste record pour la Polynésie française. Or, un tiers environ de ces demandeurs d’emploi est un jeune de moins de 25 ans. Il y a donc urgence à s’occuper de ces jeunes, dans un marché de l’emploi qui se resserre d’année en année. Quant au taux de chômage réel en Polynésie française, qui n’a pas été actualisé depuis 2007 (date du dernier recensement de la population), il ne sera pas connu encore avant de longs mois. Car, si le recensement 2012 est achevé et le nombre de population légale est révélé ce jeudi, il faudra encore de longs mois de saisie pour arriver à tout analyser.