SEBASTIEN BOZON / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 21/11/2024 - Le président de l'Association française des maires de Nouvelle-Calédonie (AFM-NC) a proposé jeudi la création d'un fonds de solidarité permettant l'octroi de subventions exceptionnelles aux communes de l'archipel, durement touchées par les émeutes déclenchées il y a plus de six mois.
S'exprimant devant le Congrès des maires de France, le maire de Boulouparis a suggéré au Premier ministre Michel Barnier "des dispositifs susceptibles de permettre à la Nation de se tenir aux côtés des communes de Nouvelle-Calédonie".
Il a notamment évoqué "un fonds de solidarité qui permettrait l'octroi de subventions exceptionnelles dès 2024, une révision du seuil de l'assiette de répartition du Fonds intercommunal de péréquation dédié au fonctionnement des communes afin de garantir (...) le maintien des dotations, un mécanisme (...) visant à compenser les pertes de recettes de nos communes".
Si Pascal Vittori a salué le fait que l'Etat apportera "près de 1,5 milliard d'euros d'aides d'ici mai 2025", il a demandé que celui-ci "flèche clairement ces aides aux communes", précisant qu’elles "serviront prioritairement à soutenir les populations les plus frappées par la crise et à limiter les drames sociaux que nous connaissons déjà".
Prenant la parole immédiatement après M. Vittori, Michel Barnier a assuré que le gouvernement était "attentif aux difficultés (des communes) et en particulier en Nouvelle-Calédonie, dans une période extrêmement grave, après des troubles très violents où 25% de l'économie du territoire a été détruite".
Il a annoncé que l'aide de l'Etat "leur sera évidemment destinée", évoquant "une convention qui sera conclue prochainement avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie", dont le président Louis Mapou est actuellement à Paris.
"Et ce paiement, je le dis à Pascal Vittori, interviendra directement avant la fin de l'année", a ajouté M. Barnier.
Lundi, dans le cadre des Rencontres des élus d'outre-mer organisées par l'Association des maires de France, Pascal Vittori avait déjà demandé à l'Etat une aide exceptionnelle pour œuvrer à la "reconstruction" de l'économie locale, estimant que les six mois de crise dans l'archipel avaient coûté 180 millions d'euros aux communes.
S'exprimant devant le Congrès des maires de France, le maire de Boulouparis a suggéré au Premier ministre Michel Barnier "des dispositifs susceptibles de permettre à la Nation de se tenir aux côtés des communes de Nouvelle-Calédonie".
Il a notamment évoqué "un fonds de solidarité qui permettrait l'octroi de subventions exceptionnelles dès 2024, une révision du seuil de l'assiette de répartition du Fonds intercommunal de péréquation dédié au fonctionnement des communes afin de garantir (...) le maintien des dotations, un mécanisme (...) visant à compenser les pertes de recettes de nos communes".
Si Pascal Vittori a salué le fait que l'Etat apportera "près de 1,5 milliard d'euros d'aides d'ici mai 2025", il a demandé que celui-ci "flèche clairement ces aides aux communes", précisant qu’elles "serviront prioritairement à soutenir les populations les plus frappées par la crise et à limiter les drames sociaux que nous connaissons déjà".
Prenant la parole immédiatement après M. Vittori, Michel Barnier a assuré que le gouvernement était "attentif aux difficultés (des communes) et en particulier en Nouvelle-Calédonie, dans une période extrêmement grave, après des troubles très violents où 25% de l'économie du territoire a été détruite".
Il a annoncé que l'aide de l'Etat "leur sera évidemment destinée", évoquant "une convention qui sera conclue prochainement avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie", dont le président Louis Mapou est actuellement à Paris.
"Et ce paiement, je le dis à Pascal Vittori, interviendra directement avant la fin de l'année", a ajouté M. Barnier.
Lundi, dans le cadre des Rencontres des élus d'outre-mer organisées par l'Association des maires de France, Pascal Vittori avait déjà demandé à l'Etat une aide exceptionnelle pour œuvrer à la "reconstruction" de l'économie locale, estimant que les six mois de crise dans l'archipel avaient coûté 180 millions d'euros aux communes.