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Electrification : les habitants du quartier Tiaipoi enfin « au courant »


MATAEIA, le 7 octobre 2014 - Au vu des nombreuses installations électriques sauvages identifiées dans la commune de Mataiea, la municipalité a voulu enrayer ce problème, en collaboration avec le SECOSUD, Syndicat pour l’Electrification des Communes du Sud de Tahiti, en procédant à la pose de poteaux neufs, notamment dans le quartier Tiaipoi.

Les quelques 300 habitants du quartier Tiaipoi situé à Mataiea au PK 46,900 attendaient cela depuis plusieurs années. Ils bénéficieront désormais d’une installation électrique aux normes en vigueur, ce qui n’était pas le cas auparavant : « On se branchait un peu comme on pouvait, avec la débrouille. Mais il arrivait souvent qu’il y ait des court-circuits car le système n’était pas au top ! » a indiqué une jeune femme du quartier qui vit ici depuis son enfance.

Les travaux ont démarré le 22 septembre dernier. « Il était temps car des risques existent réellement tant pour les adultes que les enfants. On devait trouver une solution. » nous a-t-on expliqué du côté des services communaux. Après une étude de faisabilité et un partenariat constructif, la pose de sept nouveaux poteaux électriques a pu se faire dans un délai rapide. En plus des structures, il a fallu tirer des câbles sur plus de 150 mètres, assez pour alimenter l’ensemble des habitations des lieux.

L’installation a été confiée à la COFELY, une des filiales du groupe Suez. Chaque poteau a été placé sur une distance régulière d’environ 22m d’intervalle et le coût de l’opération totale a été de 1 401 573 fcp, « une somme tout a fait raisonnable pour une telle installation mais qui permet surtout de régulariser la situation des administrés résidant dans ce quartier. » selon un élu municipal.

D’ici les prochains mois, Tearii Alpha le maire de Teva i uta compte poursuivre ses efforts en matière de sécurité des quartiers, des biens et des personnes. Un plan qui n’a pas laissé de marbre les premiers concernés, les habitants tels que Māmā Roti et Pāpā Mina qui ont passé les plus belles années de leur vie ici. Ils n’y croyaient plus « après beaucoup de promesses mais aujourd’hui, on est heureux car on aura enfin du courant normal et constant. » ont-ils confié, presqu’en chœur.
TP

Māmā Roti et Pāpā Mina n'y croyaient plus
Māmā Roti et Pāpā Mina n'y croyaient plus

Rédigé par TP le Mardi 7 Octobre 2014 à 06:08 | Lu 498 fois