Tahiti, le 27 août 2024 - L’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao et EDT sont enfin tombés d’accord sur un protocole qui rappelle à chacune des deux parties leurs devoirs. L’occasion pour l’Épic de rappeler que les factures élevées étaient dues aux relèves effectuées sur de très “longues périodes”. Un problème qui devrait être réglé d’ici la fin de l’année.
Un an et demi après que l’île Sœur a créé sa régie d’électricité, l’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao et EDT sont enfin arrivés à s’entendre sur “un accord amiable” relatif au “montant du solde de la concession et sur la liste des biens à remettre et leur état” comme stipulé dans un des avenants signés avec EDT en 2018. Ainsi, le tāvana Evans Haumani, le P-dg d’EDT-Engie Didier Pouzou et François Pierson, le directeur général de Te ito rau no Moorea-Maiao, ont signé ce mardi matin ce protocole transactionnel qui précise “les concessions réciproques” de chaque partie. Didier Pouzou assure que pour l’indemnité de fin de concession (IFC), “on a été assez intelligent, les deux parties, pour tomber d’accord sur le protocole qu’on vient de signer. Pour l’IFC, on a repris la réalité du terrain, chacun ayant amené ses éléments pour calculer le juste prix de cette indemnité”.
Un an et demi après que l’île Sœur a créé sa régie d’électricité, l’Épic Te ito rau no Moorea-Maiao et EDT sont enfin arrivés à s’entendre sur “un accord amiable” relatif au “montant du solde de la concession et sur la liste des biens à remettre et leur état” comme stipulé dans un des avenants signés avec EDT en 2018. Ainsi, le tāvana Evans Haumani, le P-dg d’EDT-Engie Didier Pouzou et François Pierson, le directeur général de Te ito rau no Moorea-Maiao, ont signé ce mardi matin ce protocole transactionnel qui précise “les concessions réciproques” de chaque partie. Didier Pouzou assure que pour l’indemnité de fin de concession (IFC), “on a été assez intelligent, les deux parties, pour tomber d’accord sur le protocole qu’on vient de signer. Pour l’IFC, on a repris la réalité du terrain, chacun ayant amené ses éléments pour calculer le juste prix de cette indemnité”.
“On vient de faire table rase du passé”
Le P-dg d’EDT-Engie a également tenu à préciser que lorsque l’Épic a été mis en place, tout allait “bien” et que “tout a toujours été bien” entre la société et la commune. Il a même rappelé avoir proposé au premier magistrat de Moorea d’“accompagner” la commune dans sa démarche. Pour lui, cette signature met “fin à l’ancienne concession (…). On repart sur de nouvelles bases où l’ensemble du groupe EDT – que cela soit Poly-diesel ou Engie service (…) – peut être à la disposition de la commune”. Il rappelle effectivement qu’EDT a le savoir-faire au niveau des services opérationnels, des bureaux d’études ou encore de la logistique. “Nous, on sait faire ça, c’est notre métier depuis de nombreuses années.” Il a même insisté sur le fait d’être auprès de la commune pour “reconstruire l’avenir (…). On vient de faire table rase du passé et on repart sur de nouvelles bases.”
Quant à la facturation de l’électricité effectuée par la société Polynésienne des eaux et assainissements (Spea) depuis la mise en place d’Épic, le P-dg d’EDT-Engie Didier Pouzou considère que cette société a “l’habitude de facturer le service public”, mais consent que “l’électricité, c’est un peu différent (…) c’est une mécanique un peu complexe avec les relèves et auto-relèves”. Il reste confiant quant à la résolution de ce problème et insiste encore sur l’aide qu’il pourra apporter, notamment pour ce qui est du “cash power”.
Quant à la facturation de l’électricité effectuée par la société Polynésienne des eaux et assainissements (Spea) depuis la mise en place d’Épic, le P-dg d’EDT-Engie Didier Pouzou considère que cette société a “l’habitude de facturer le service public”, mais consent que “l’électricité, c’est un peu différent (…) c’est une mécanique un peu complexe avec les relèves et auto-relèves”. Il reste confiant quant à la résolution de ce problème et insiste encore sur l’aide qu’il pourra apporter, notamment pour ce qui est du “cash power”.
“Solder le poids du passé”
Le tout nouveau directeur général de Te ito rau no Moorea-Maiao, François Pierson, quant à lui, se “réjouit” de cette signature qui, selon lui, “permet de solder le poids du passé et de pouvoir nous inscrire dans l’avenir”. Il précise s’être engagé auprès du conseil d’administration de l’Épic à “solder toutes les problématiques avant la fin de l'année”, notamment pour ce qui relève des factures élevées des abonnés, malgré le “délai court” qui lui est imparti.
Il explique que les factures “sont lissées” mais qu’elles “ont été estimées sur une longue période (…), c'est-à-dire que lorsque la relève avait lieu entre quatre et six mois, la facture était plus conséquente”. Il avance que ce problème devrait être réglé puisque deux releveurs – comme du temps d’EDT, souligne-t-il – ont été embauchés.
François Pierson précise également que depuis la mise en place de l’Épic, “les tarifs n’ont pas été augmentés (…) même si le prix du carburant a flambé”. Quant à la mise en place d’une ferme solaire à Moorea, le directeur affirme que ce projet a “été étudié et n’est pas exclu”, mais sa priorité est de “stabiliser le fonctionnement de l’Épic”. Et en 2025, “pour éviter d’être trop dépendant du carburant”, ce sujet sera plus sérieusement étudié, ajoute le directeur général de l’Epic. Et d’ailleurs à Maiao, un appel d’offres pour la construction d’une centrale hybride a été lancé. Les résultats devraient bientôt tomber ainsi que ceux relatifs au raccordement des fare.
Enfin, pour ce qui est des pannes sur le réseau, François Pierson assure qu’un “renforcement” sur certains réseaux de distribution, qui sont “assez lents”, doit avoir lieu à Haapiti et “il y a quelques millions à mettre sur la table”. Le directeur reçoit d’ailleurs, tous les mardis après-midi, les abonnés sur rendez-vous “pour pouvoir régler un maximum de problématiques avec la facturation”, dit-il.
Il explique que les factures “sont lissées” mais qu’elles “ont été estimées sur une longue période (…), c'est-à-dire que lorsque la relève avait lieu entre quatre et six mois, la facture était plus conséquente”. Il avance que ce problème devrait être réglé puisque deux releveurs – comme du temps d’EDT, souligne-t-il – ont été embauchés.
François Pierson précise également que depuis la mise en place de l’Épic, “les tarifs n’ont pas été augmentés (…) même si le prix du carburant a flambé”. Quant à la mise en place d’une ferme solaire à Moorea, le directeur affirme que ce projet a “été étudié et n’est pas exclu”, mais sa priorité est de “stabiliser le fonctionnement de l’Épic”. Et en 2025, “pour éviter d’être trop dépendant du carburant”, ce sujet sera plus sérieusement étudié, ajoute le directeur général de l’Epic. Et d’ailleurs à Maiao, un appel d’offres pour la construction d’une centrale hybride a été lancé. Les résultats devraient bientôt tomber ainsi que ceux relatifs au raccordement des fare.
Enfin, pour ce qui est des pannes sur le réseau, François Pierson assure qu’un “renforcement” sur certains réseaux de distribution, qui sont “assez lents”, doit avoir lieu à Haapiti et “il y a quelques millions à mettre sur la table”. Le directeur reçoit d’ailleurs, tous les mardis après-midi, les abonnés sur rendez-vous “pour pouvoir régler un maximum de problématiques avec la facturation”, dit-il.