Crédit SAM PEDRO / AFP
Funafuti, Tuvalu | AFP | vendredi 25/01/2024 - Les électeurs des Tuvalu ont voté vendredi pour choisir un nouveau gouvernement lors d'un scrutin qui pourrait potentiellement remettre en jeu la reconnaissance de Taïwan par ce micro-Etat du Pacifique.
Le petit nombre de pays reconnaissent Taïwan comme un pays souverain s'est réduit à douze la semaine dernière lorsque Nauru a brusquement rompu ses liens avec Taipei pour nouer des relations diplomatiques avec la Chine.
Certains observateurs estiment que Pékin pourrait chercher à persuader les Tuvalu de suivre la même voie.
Le Premier ministre sortant Kausea Natano est largement considéré comme favorable à Taïwan.
Mais son principal concurrent, Enele Sopoaga, ancien Premier ministre, a exprimé des inquiétudes sur un nouveau traité de sécurité avec l'Australie, ce qui laisse penser qu'il pourrait être enclin à un rapprochement avec Pékin.
L'archipel du Pacifique, qui ne compte que quelques milliers d'électeurs inscrits, doit élire 16 députés. L'un d'entre eux devrait être choisi comme Premier ministre, chargé de former un gouvernement.
Les résultats sont attendus vendredi soir.
En l'absence de partis politiques formels, le processus de sélection d'un Premier ministre et des politiques gouvernementales pourrait prendre plus de temps.
L'ambassadeur taïwanais des Tuvalu, Andrew Lin, a récemment écarté l'idée d'une rupture des relations, affirmant à l'AFP que les deux alliés entretenaient une "amitié de très long terme" qui perdurerait au-delà des élections.
Mais la Chine a courtisé activement les alliés de Taïwan dans le Pacifique, convainquant les îles Salomon et Kiribati de changer d'allégeance en 2019 pour se rapprocher de Pékin, avant que Nauru ne fasse de même.
Bikenibeu Paeniu, un haut diplomate des Tuvalu, a récemment déclaré au journal The Australian qu'il existait des "rumeurs" selon lesquelles son pays pourrait "suivre" cette voie.
Les Tuvalu, archipel polynésien composé d'atolls faiblement peuplés, est l'un des douze Etats, dont le Vatican, qui reconnaissent pleinement Taïwan.
C'est aussi l'un des pays les plus vulnérables au monde à la montée du niveau de la mer.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, et s'est engagée à s'en emparer un jour, par la force si besoin.
Le petit nombre de pays reconnaissent Taïwan comme un pays souverain s'est réduit à douze la semaine dernière lorsque Nauru a brusquement rompu ses liens avec Taipei pour nouer des relations diplomatiques avec la Chine.
Certains observateurs estiment que Pékin pourrait chercher à persuader les Tuvalu de suivre la même voie.
Le Premier ministre sortant Kausea Natano est largement considéré comme favorable à Taïwan.
Mais son principal concurrent, Enele Sopoaga, ancien Premier ministre, a exprimé des inquiétudes sur un nouveau traité de sécurité avec l'Australie, ce qui laisse penser qu'il pourrait être enclin à un rapprochement avec Pékin.
L'archipel du Pacifique, qui ne compte que quelques milliers d'électeurs inscrits, doit élire 16 députés. L'un d'entre eux devrait être choisi comme Premier ministre, chargé de former un gouvernement.
Les résultats sont attendus vendredi soir.
En l'absence de partis politiques formels, le processus de sélection d'un Premier ministre et des politiques gouvernementales pourrait prendre plus de temps.
L'ambassadeur taïwanais des Tuvalu, Andrew Lin, a récemment écarté l'idée d'une rupture des relations, affirmant à l'AFP que les deux alliés entretenaient une "amitié de très long terme" qui perdurerait au-delà des élections.
Mais la Chine a courtisé activement les alliés de Taïwan dans le Pacifique, convainquant les îles Salomon et Kiribati de changer d'allégeance en 2019 pour se rapprocher de Pékin, avant que Nauru ne fasse de même.
Bikenibeu Paeniu, un haut diplomate des Tuvalu, a récemment déclaré au journal The Australian qu'il existait des "rumeurs" selon lesquelles son pays pourrait "suivre" cette voie.
Les Tuvalu, archipel polynésien composé d'atolls faiblement peuplés, est l'un des douze Etats, dont le Vatican, qui reconnaissent pleinement Taïwan.
C'est aussi l'un des pays les plus vulnérables au monde à la montée du niveau de la mer.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949, et s'est engagée à s'en emparer un jour, par la force si besoin.