PAPEETE, le 22 décembre 2015 - Les membres du programme Reef Check demandent aux coordinateurs ultramarins et à leurs volontaires de suivre précisément la réponse des récifs coralliens au phénomène El Niño en cours. Car le risque de blanchiment est fort.
"Reef Check appelle les réseaux régionaux à suivre le phénomène de blanchiment des coraux qui s’annonce", indique Matthieu Petit, coordinateur des projets de conservation et de recherche sur les récifs coralliens et les tortues marines pour l’association Te Mana o te moana. En effet, vu l’ampleur du phénomène El Niño cette année, les structures coralliennes sont menacées sur une grande partie de la planète. "En Polynésie française, cela concernera surtout les pseudo récif des Marquises et les Tuamotu." Le terme de "pseudo récif" ne signifie pas qu’il s’agit de faux coraux, mais que ces récifs sont en cours de formation du fait de la jeunesse des îles et qu’ils ne forment pas une structure continue.
Pour rappel, le phénomène El Niño et son pendant la Niña sont des phénomènes océaniques qui touchent tout le Pacifique. El Niño consiste en un réchauffement des eaux de surface sur les côtes de l’Amérique du Sud, plus ou moins important selon les ans. La Niña est assez mal connu mais il correspond à une diminution de la température des eaux. Ces phénomènes, et notamment El Niño, ont des conséquences directes sur les plantes et animaux qui peuplent les eaux et indirectes sur le régime des vents, la pluviométrie, etc.
Un protocole d'observation standardisé
Reef Check est un programme basé sur une méthode simple, standardisée et scientifiquement reconnue d’observation des coraux. Il complète les actions de suivi scientifique conduites dans le cadre du Global Coral Reef Monitoring Network via le travail de volontaires formés sur l’ensemble du globe.
En Polynésie française la coordinatrice de Reef Check a quitté ses fonctions il y a trois ans. Ce qui explique l’absence de travaux sur le territoire durant cette période. Te Mana o te moana a repris les rênes il y a six mois. Elle s’est familiarisée avec le programme, a rassemblé des fonds, s’est équipée dans le but précis d’observer les récifs.
"Nous avons lancé une campagne de communication lorsque nous avons repris la coordination locale du programme pour reconstituer un groupe de bénévoles", indique Matthieu Petit. "Près de 25 personnes réparties sur toute la Polynésie ont répondu à l’appel. Leur formation commencera en janvier."
Cette formation dure une journée et demie. Elle se déroule pour partie sur le terrain et pour partie en salle. Elle permet d’expliciter le protocole d’observation, de présenter les différentes espèces à suivre, etc. Dans l’attente, les bonnes volontés sont toujours les bienvenues.
"Reef Check appelle les réseaux régionaux à suivre le phénomène de blanchiment des coraux qui s’annonce", indique Matthieu Petit, coordinateur des projets de conservation et de recherche sur les récifs coralliens et les tortues marines pour l’association Te Mana o te moana. En effet, vu l’ampleur du phénomène El Niño cette année, les structures coralliennes sont menacées sur une grande partie de la planète. "En Polynésie française, cela concernera surtout les pseudo récif des Marquises et les Tuamotu." Le terme de "pseudo récif" ne signifie pas qu’il s’agit de faux coraux, mais que ces récifs sont en cours de formation du fait de la jeunesse des îles et qu’ils ne forment pas une structure continue.
Pour rappel, le phénomène El Niño et son pendant la Niña sont des phénomènes océaniques qui touchent tout le Pacifique. El Niño consiste en un réchauffement des eaux de surface sur les côtes de l’Amérique du Sud, plus ou moins important selon les ans. La Niña est assez mal connu mais il correspond à une diminution de la température des eaux. Ces phénomènes, et notamment El Niño, ont des conséquences directes sur les plantes et animaux qui peuplent les eaux et indirectes sur le régime des vents, la pluviométrie, etc.
Un protocole d'observation standardisé
Reef Check est un programme basé sur une méthode simple, standardisée et scientifiquement reconnue d’observation des coraux. Il complète les actions de suivi scientifique conduites dans le cadre du Global Coral Reef Monitoring Network via le travail de volontaires formés sur l’ensemble du globe.
En Polynésie française la coordinatrice de Reef Check a quitté ses fonctions il y a trois ans. Ce qui explique l’absence de travaux sur le territoire durant cette période. Te Mana o te moana a repris les rênes il y a six mois. Elle s’est familiarisée avec le programme, a rassemblé des fonds, s’est équipée dans le but précis d’observer les récifs.
"Nous avons lancé une campagne de communication lorsque nous avons repris la coordination locale du programme pour reconstituer un groupe de bénévoles", indique Matthieu Petit. "Près de 25 personnes réparties sur toute la Polynésie ont répondu à l’appel. Leur formation commencera en janvier."
Cette formation dure une journée et demie. Elle se déroule pour partie sur le terrain et pour partie en salle. Elle permet d’expliciter le protocole d’observation, de présenter les différentes espèces à suivre, etc. Dans l’attente, les bonnes volontés sont toujours les bienvenues.
Contact
Mail : matthieu.temana@gmail.com
Tél : 87 71 53 44
www.temanaotemoana.org/
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