Paris, France | AFP | mercredi 08/03/2017 - "Pressions accrues" sur les entreprises, ouverture de la PMA à toutes les femmes, combat contre "l'obscurantisme" islamiste...: les candidats à l'Elysée ont promis d'oeuvrer pour les droits des femmes, mercredi à l'occasion de la journée du 8 mars.
Le collectif #JamaisSansElles leur a soumis une charte afin qu'ils s'engagent à défendre et promouvoir la mixité à tous les niveaux de la sphère publique. Emmanuel Macron et Benoît Hamon ont été les premiers à la signer.
- Emmanuel Macron, en présentant son programme le 2 mars, avait promis de faire de l'égalité entre les hommes et les femmes une "cause nationale". Mercredi, il a expliqué vouloir publier les noms des entreprises qui ne respectent pas l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. "On crée de la pression dans l'entreprise par le dialogue social, par le contrôle que l'Etat doit faire et par une publication des listes", a-t-il fait valoir sur France 2.
Depuis fin 2012, les entreprises n'ayant pas négocié des accords ou présenté des plans d'action pour faire progresser l'égalité professionnelle entre femmes et hommes sont passibles de sanctions financières, et depuis 2014 elles peuvent aussi être interdites de soumission aux marchés publics. Mais les noms des mauvais élèves ne sont pas rendus publics.
Le candidat d'En Marche! veut aussi soumettre les entreprises au "testing", pour que leurs comportements soient contrôlés "de manière totalement non prévue".
- Pour François Fillon, "le premier combat pour les droits des femmes que nous devons livrer, c'est le combat contre l'obscurantisme que véhicule le totalitarisme islamique", a-t-il dit dans une vidéo diffusée mardi, veille de la journée internationale des droits des femmes.
Le candidat de la droite et du centre propose par ailleurs de "sanctionner d'une amende aggravée toutes les incivilités commises à l'égard des femmes dans l'espace public et les transports en commun" et de développer "l'hébergement d'urgence à destination de celles qui sont victimes de violence conjugale".
Il promet un "accès privilégié aux crèches et logements sociaux pour les mères isolées", et dit vouloir s'appuyer sur "un gouvernement paritaire".
- Marine Le Pen (FN) a estimé sur RTL que "le recul des droits des femmes est lié au fondamentalisme islamiste", s'élevant contre "une relégation vestimentaire voire territoriale" dans certains quartiers, avec "certains cafés où les femmes n'ont pas le droit d'aller".
Estimant que "ce sont surtout les grandes entreprises" qui pratiquent l'inégalité salariale, elle a affirmé qu'"il est temps, largement temps, que le travail des femmes soit payé à égalité avec celui des hommes".
- Benoît Hamon, en meeting mardi soir à Marseille, a renouvelé son engagement de rendre la Procréation médicalement assistée (PMA) "accessible à toutes, y compris celles qui n'ont pas de partenaire masculin, y compris celles vivant avec une autre femme".
"Le droit à l'IVG et à la contraception sera garanti à tous et partout", a-t-il également déclaré. "Sur le congé paternité, je propose de le rendre obligatoire jusqu'à 11 jours et de donner la possibilité de l'étendre à 5 semaines".
- "Aujourd'hui et toute l'année, luttons pour les droits des femmes", a tweeté Jean-Luc Mélenchon, en visite dans un club de boxeuses à Marseille.
Dans un volet de son programme rendu public ce mercredi, intitulé "abolir le patriarcat", il propose des sanctions accrues contre les entreprises qui ne respectent pas leurs obligations en matière d'égalité, la suppression du "temps partiel contraint", l'ouverture de 500.000 places de crèche et autres modes de garde dans les 5 ans, le droit à la PMA pour toutes les femmes ou encore l'abolition de la prescription des crimes à caractère sexuel.
Le collectif #JamaisSansElles leur a soumis une charte afin qu'ils s'engagent à défendre et promouvoir la mixité à tous les niveaux de la sphère publique. Emmanuel Macron et Benoît Hamon ont été les premiers à la signer.
- Emmanuel Macron, en présentant son programme le 2 mars, avait promis de faire de l'égalité entre les hommes et les femmes une "cause nationale". Mercredi, il a expliqué vouloir publier les noms des entreprises qui ne respectent pas l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. "On crée de la pression dans l'entreprise par le dialogue social, par le contrôle que l'Etat doit faire et par une publication des listes", a-t-il fait valoir sur France 2.
Depuis fin 2012, les entreprises n'ayant pas négocié des accords ou présenté des plans d'action pour faire progresser l'égalité professionnelle entre femmes et hommes sont passibles de sanctions financières, et depuis 2014 elles peuvent aussi être interdites de soumission aux marchés publics. Mais les noms des mauvais élèves ne sont pas rendus publics.
Le candidat d'En Marche! veut aussi soumettre les entreprises au "testing", pour que leurs comportements soient contrôlés "de manière totalement non prévue".
- Pour François Fillon, "le premier combat pour les droits des femmes que nous devons livrer, c'est le combat contre l'obscurantisme que véhicule le totalitarisme islamique", a-t-il dit dans une vidéo diffusée mardi, veille de la journée internationale des droits des femmes.
Le candidat de la droite et du centre propose par ailleurs de "sanctionner d'une amende aggravée toutes les incivilités commises à l'égard des femmes dans l'espace public et les transports en commun" et de développer "l'hébergement d'urgence à destination de celles qui sont victimes de violence conjugale".
Il promet un "accès privilégié aux crèches et logements sociaux pour les mères isolées", et dit vouloir s'appuyer sur "un gouvernement paritaire".
- Marine Le Pen (FN) a estimé sur RTL que "le recul des droits des femmes est lié au fondamentalisme islamiste", s'élevant contre "une relégation vestimentaire voire territoriale" dans certains quartiers, avec "certains cafés où les femmes n'ont pas le droit d'aller".
Estimant que "ce sont surtout les grandes entreprises" qui pratiquent l'inégalité salariale, elle a affirmé qu'"il est temps, largement temps, que le travail des femmes soit payé à égalité avec celui des hommes".
- Benoît Hamon, en meeting mardi soir à Marseille, a renouvelé son engagement de rendre la Procréation médicalement assistée (PMA) "accessible à toutes, y compris celles qui n'ont pas de partenaire masculin, y compris celles vivant avec une autre femme".
"Le droit à l'IVG et à la contraception sera garanti à tous et partout", a-t-il également déclaré. "Sur le congé paternité, je propose de le rendre obligatoire jusqu'à 11 jours et de donner la possibilité de l'étendre à 5 semaines".
- "Aujourd'hui et toute l'année, luttons pour les droits des femmes", a tweeté Jean-Luc Mélenchon, en visite dans un club de boxeuses à Marseille.
Dans un volet de son programme rendu public ce mercredi, intitulé "abolir le patriarcat", il propose des sanctions accrues contre les entreprises qui ne respectent pas leurs obligations en matière d'égalité, la suppression du "temps partiel contraint", l'ouverture de 500.000 places de crèche et autres modes de garde dans les 5 ans, le droit à la PMA pour toutes les femmes ou encore l'abolition de la prescription des crimes à caractère sexuel.