Gaston Tong Sang et Moana Greig ont été reçus, vendredi soir à Paris, par Luc Chatel, au ministère de ministre de l’Education nationale où une bonne nouvelle les attendait une bonne nouvelle : L’Etat a décidé de porter un effort de sécurisation des établissements scolaires sur plusieurs années.
«J’ai proposé au président Tong Sang d’entendre ses besoins sur la réhabilitation, la rénovation et l’investissement des bâtiments » a annoncé Luc Chatel au terme de son entretien d’une heure avec le président de la Polynésie française et Moana Greig son ministre de l’Education.
Un effort de sécurisation des établissements sur plusieurs années, à hauteur de 14 millions d’euros en crédits de paiement sera donc fait, dès l’année prochaine, « en doublant les crédits envisagés initialement dans la loi de finances ». Un montant de 1 million 350 mille euros avait été prévu. Il sera en définitive de 2 millions 700 mille euros. Ce doublement des crédits de paiement va permettre « de réaliser les engagements qui ont été pris en autorisation d’engagements l’année dernière » a précisé le ministre.
Malgré « un budget contraint »
« Nous avons considéré que des efforts avaient été accomplis par la Polynésie en terme de consommation de crédits. Nous avions évoqué ce sujet l’année dernière avec le président Tong Sang. J’avais alerté le président sur le fait que nous votions des crédits qui n’étaient pas toujours consommés. Des efforts ont été faits par la collectivité. C’est normal que nous les reconnaissions » a-t-il ajouté.
Luc Chatel a souligné que ces décisions survenaient alors que l’Etat avait déjà « beaucoup fait depuis dix ans, puisque nous avons investi plus de 61 millions d’euros en crédit de paiement ».
Cet effort est, selon lui, d’autant plus important de la part de l’Etat qu’il survient dans un environnement budgétaire très tendu : « Vous savez que le budget qui est présenté actuellement au Parlement est très contraint. A l’Education nationale, nous ne renouvelons pas la moitié des fonctionnaires qui partent en retraite. 16 000 suppressions de postes. Nous réduisons tous les crédits de fonctionnement et d’investissement ».
Tous les établissements seront aux normes
Le ministre a aussi rappelé que la discussion sur la dotation de compensation, avec le ministère de l’Outre-mer, était en cours. Luc Chatel a dit que son ministère soutenait cette démarche vis-à-vis de la Polynésie française : « je tenais à montrer que l’Education nationale souhaitait accomplir son effort d’investissement ».
Pour sa part Gaston Tong Sang a accueilli cette nouvelle avec satisfaction. Il a confié qu’une telle annonce n’était pas prévue. « Il nous appartient dans le cadre des crédits qui seront dégagés de bien arrêter les priorités. Notre volonté est qu’aucun élève ne se retrouve à la rue à la prochaine rentrée scolaire » a-t-il dit. Le Pays va, de son côté, « dégager des moyens » malgré son budget lui aussi contraint. Le but est que chaque établissement réponde aux normes de sécurité et d’hygiène. Parmi les sites retenus figurent Pao Pao, Taunoa et Bora Bora.
«J’ai proposé au président Tong Sang d’entendre ses besoins sur la réhabilitation, la rénovation et l’investissement des bâtiments » a annoncé Luc Chatel au terme de son entretien d’une heure avec le président de la Polynésie française et Moana Greig son ministre de l’Education.
Un effort de sécurisation des établissements sur plusieurs années, à hauteur de 14 millions d’euros en crédits de paiement sera donc fait, dès l’année prochaine, « en doublant les crédits envisagés initialement dans la loi de finances ». Un montant de 1 million 350 mille euros avait été prévu. Il sera en définitive de 2 millions 700 mille euros. Ce doublement des crédits de paiement va permettre « de réaliser les engagements qui ont été pris en autorisation d’engagements l’année dernière » a précisé le ministre.
Malgré « un budget contraint »
« Nous avons considéré que des efforts avaient été accomplis par la Polynésie en terme de consommation de crédits. Nous avions évoqué ce sujet l’année dernière avec le président Tong Sang. J’avais alerté le président sur le fait que nous votions des crédits qui n’étaient pas toujours consommés. Des efforts ont été faits par la collectivité. C’est normal que nous les reconnaissions » a-t-il ajouté.
Luc Chatel a souligné que ces décisions survenaient alors que l’Etat avait déjà « beaucoup fait depuis dix ans, puisque nous avons investi plus de 61 millions d’euros en crédit de paiement ».
Cet effort est, selon lui, d’autant plus important de la part de l’Etat qu’il survient dans un environnement budgétaire très tendu : « Vous savez que le budget qui est présenté actuellement au Parlement est très contraint. A l’Education nationale, nous ne renouvelons pas la moitié des fonctionnaires qui partent en retraite. 16 000 suppressions de postes. Nous réduisons tous les crédits de fonctionnement et d’investissement ».
Tous les établissements seront aux normes
Le ministre a aussi rappelé que la discussion sur la dotation de compensation, avec le ministère de l’Outre-mer, était en cours. Luc Chatel a dit que son ministère soutenait cette démarche vis-à-vis de la Polynésie française : « je tenais à montrer que l’Education nationale souhaitait accomplir son effort d’investissement ».
Pour sa part Gaston Tong Sang a accueilli cette nouvelle avec satisfaction. Il a confié qu’une telle annonce n’était pas prévue. « Il nous appartient dans le cadre des crédits qui seront dégagés de bien arrêter les priorités. Notre volonté est qu’aucun élève ne se retrouve à la rue à la prochaine rentrée scolaire » a-t-il dit. Le Pays va, de son côté, « dégager des moyens » malgré son budget lui aussi contraint. Le but est que chaque établissement réponde aux normes de sécurité et d’hygiène. Parmi les sites retenus figurent Pao Pao, Taunoa et Bora Bora.