Le président Fritch s’est entretenu lundi soir à New York avec l’ambassadeur du Libéria, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr, le président de la 4ème commission de l’ONU, en charge des questions de politique spéciales et de la décolonisation.
NEW YORK, 8 octobre 2018 - La 4ème commission de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a prévu d'évoquer, ce mardi, la "question de la Polynésie française". Le président de la Polynésie française conduit actuellement une délégation officielle à New York, où plusieurs rencontres sont programmées avant son audition par cette commission en charge des questions de politique spéciales et de la décolonisation.
La délégation officielle de la Polynésie française, menée par le président Fritch, est composée notamment du vice-Président, Teva Rohfritsch, du président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui et du maire de Makemo, Félix Tokoragi.
Elle s’exprimera mardi à partir de 15 heures, heure de New York (9 heures, heure de Tahiti), dans le cadre du débat initié depuis la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’ONU des territoires à décoloniser, en mai 2013, à la suite d’une procédure conduite par le gouvernement souverainiste d’Oscar Temaru.
Dans ce cadre, la délégation officielle de la Polynésie française a débuté lundi une série de rencontres préparatoires, avec plusieurs personnes en rapport à l’ONU. C’est ainsi que le président Fritch et sa délégation se sont d’abord entretenus, lundi matin, avec Tekau Frère, une Polynésienne établie depuis plusieurs années à New York qui travaille sur des sujets relatifs à l’environnement concernant la région Pacifique.
Le président Fritch s’est ensuite entretenu avec l’ambassadeur de Samoa à l’ONU, Aliioaiga Feturi Elisaia. Les liens avec ce pays polynésien sont forts et Samoa a notamment œuvré pour que la Polynésie, avec son statut d’autonomie actuel, obtienne le statut de membre à part entière du Forum des îles du Pacifique, en 2016, lors de la réunion du Forum à Pohnpei, aux Etats fédérés de Micronésie.
Aux liens culturels, se sont rajoutés ces dernières années également des liens économiques avec l’achat de quatre hôtels en Polynésie française par un groupe originaire des Samoa. L’ambassadeur des Samoa a salué la démarche de la délégation polynésienne qui, a-t-il noté, est soutenue par la majorité de la population, comme le démontre le résultat, cette année, des élections à l’Assemblée de la Polynésie française.
Edouard Fritch a rappelé les grandes lignes du statut d’autonomie de la Polynésie française, qui laisse les compétences régaliennes à l’Etat, mais qui permet aussi à la Polynésie de pleinement s’assumer avec un très large champ de compétences.
Dans l’après-midi, la délégation a été reçue a participé à une réunion de travail avec l’ambassadeur Walton Alfonso Webson, d’Antigua-et-Barbuda, qui préside le Comité des 24, comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation. Le président Fritch a, à cette occasion, de nouveau expliqué les fondamentaux du statut de la Polynésie française et l’attachement des Polynésiens à cette forme de gouvernance.
L’ultime entretien de la journée a été programmé avec l’ambassadeur du Libéria, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr, qui assure depuis quelques jours seulement la présidence de la 4ème commission. La délégation polynésienne a, à cette occasion, une nouvelle fois sensibilisé ce diplomate au cas de la Polynésie, et à la volonté de la majeure partie des Polynésiens de continuer avec le statut d’autonomie et le soutien de la France.
La délégation officielle de la Polynésie française, menée par le président Fritch, est composée notamment du vice-Président, Teva Rohfritsch, du président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, de la sénatrice Lana Tetuanui et du maire de Makemo, Félix Tokoragi.
Elle s’exprimera mardi à partir de 15 heures, heure de New York (9 heures, heure de Tahiti), dans le cadre du débat initié depuis la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’ONU des territoires à décoloniser, en mai 2013, à la suite d’une procédure conduite par le gouvernement souverainiste d’Oscar Temaru.
Dans ce cadre, la délégation officielle de la Polynésie française a débuté lundi une série de rencontres préparatoires, avec plusieurs personnes en rapport à l’ONU. C’est ainsi que le président Fritch et sa délégation se sont d’abord entretenus, lundi matin, avec Tekau Frère, une Polynésienne établie depuis plusieurs années à New York qui travaille sur des sujets relatifs à l’environnement concernant la région Pacifique.
Le président Fritch s’est ensuite entretenu avec l’ambassadeur de Samoa à l’ONU, Aliioaiga Feturi Elisaia. Les liens avec ce pays polynésien sont forts et Samoa a notamment œuvré pour que la Polynésie, avec son statut d’autonomie actuel, obtienne le statut de membre à part entière du Forum des îles du Pacifique, en 2016, lors de la réunion du Forum à Pohnpei, aux Etats fédérés de Micronésie.
Aux liens culturels, se sont rajoutés ces dernières années également des liens économiques avec l’achat de quatre hôtels en Polynésie française par un groupe originaire des Samoa. L’ambassadeur des Samoa a salué la démarche de la délégation polynésienne qui, a-t-il noté, est soutenue par la majorité de la population, comme le démontre le résultat, cette année, des élections à l’Assemblée de la Polynésie française.
Edouard Fritch a rappelé les grandes lignes du statut d’autonomie de la Polynésie française, qui laisse les compétences régaliennes à l’Etat, mais qui permet aussi à la Polynésie de pleinement s’assumer avec un très large champ de compétences.
Dans l’après-midi, la délégation a été reçue a participé à une réunion de travail avec l’ambassadeur Walton Alfonso Webson, d’Antigua-et-Barbuda, qui préside le Comité des 24, comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation. Le président Fritch a, à cette occasion, de nouveau expliqué les fondamentaux du statut de la Polynésie française et l’attachement des Polynésiens à cette forme de gouvernance.
L’ultime entretien de la journée a été programmé avec l’ambassadeur du Libéria, Dee-Maxwell Saah Kemayah Sr, qui assure depuis quelques jours seulement la présidence de la 4ème commission. La délégation polynésienne a, à cette occasion, une nouvelle fois sensibilisé ce diplomate au cas de la Polynésie, et à la volonté de la majeure partie des Polynésiens de continuer avec le statut d’autonomie et le soutien de la France.