Edouard Fritch entouré des deux sénateurs polynésiens, Nuihau Laurey et Lana Tetuanui, dimanche à l'issue du premier tour du scrutin.
PAPEETE, 3 mai 2015 - Le Président Edouard Fritch a exprimé sa satisfaction après l’élection au Sénat, dimanche dès le premier tour de Nuihau Laurey et Lana Tetuanui. Le camp des pro-Fritch compte dorénavant quatre des cinq parlementaires polynésiens avec les députés Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva.
Vous vous attendiez à un tel résultat au premier tour ?
Edouard Fritch : Je pensais effectivement que nous avions toutes nos chances de gagner. Je suis heureux parce qu’au moins, aujourd’hui, on pourra faire les choses sérieusement. Avec quatre parlementaires qui veulent travailler pour le Pays, je pense qu’aujourd’hui nous parlerons d’une même voix à Paris. Et c’est ce que je souhaite faire passer comme message : nous nous battrons ensemble, en mettant en avant les intérêts de notre pays et non pas ceux des uns ou des autres.
Par rapport à cette dualité qui existe au sein du Tahoera’a Huira’atira, analysez-vous ce score comme un signe de victoire du camp Fritch par rapport au camp Flosse ?
Edouard Fritch : Non, je pense que les maires, les grands électeurs, ont voulu confirmer leur grand intérêt pour une autre façon de conduire les affaires de ce pays. Vous savez, tout s’est passé en fin de compte, au mois de septembre dernier. L’annulation des élections n’est qu’un épiphénomène. Cela nous arrange bien sûr, mais les maires sont venus confirmer ce matin que la méthode de travail que nous avons décidé d’adopter depuis le mois de septembre est une méthode qui leur convient énormément. Donc voilà : je suis heureux parce qu’en fin de compte il nous fallait ce soutien. Les autres problèmes, qui sont des problèmes personnels, je ne veux pas en parler. On verra ces choses-là dans les jours à venir.
Vous vous attendiez à un tel résultat au premier tour ?
Edouard Fritch : Je pensais effectivement que nous avions toutes nos chances de gagner. Je suis heureux parce qu’au moins, aujourd’hui, on pourra faire les choses sérieusement. Avec quatre parlementaires qui veulent travailler pour le Pays, je pense qu’aujourd’hui nous parlerons d’une même voix à Paris. Et c’est ce que je souhaite faire passer comme message : nous nous battrons ensemble, en mettant en avant les intérêts de notre pays et non pas ceux des uns ou des autres.
Par rapport à cette dualité qui existe au sein du Tahoera’a Huira’atira, analysez-vous ce score comme un signe de victoire du camp Fritch par rapport au camp Flosse ?
Edouard Fritch : Non, je pense que les maires, les grands électeurs, ont voulu confirmer leur grand intérêt pour une autre façon de conduire les affaires de ce pays. Vous savez, tout s’est passé en fin de compte, au mois de septembre dernier. L’annulation des élections n’est qu’un épiphénomène. Cela nous arrange bien sûr, mais les maires sont venus confirmer ce matin que la méthode de travail que nous avons décidé d’adopter depuis le mois de septembre est une méthode qui leur convient énormément. Donc voilà : je suis heureux parce qu’en fin de compte il nous fallait ce soutien. Les autres problèmes, qui sont des problèmes personnels, je ne veux pas en parler. On verra ces choses-là dans les jours à venir.