Edouard Fritch fait le point sur la vente du Rocklands

Le vice-président, Edouard Fritch, et la directrice des affaires foncières, Tania Berthou, ont rencontré, ce mardi 24 août (heure locale), à la veille de la vente du Rocklands hostel, messieurs John Wolley et Tim Lichtenstein, respectivement avocat de la Polynésie française dans cette affaire et représentant du cabinet immobilier Colliers International en charge de la vente.


Cette rencontre entre le vice-président, dûment mandaté par le Pays pour cette vente, et ces deux assistants néo-zélandais choisis par le pays avait pour but de :
- faire le point sur les acheteurs potentiels qui se sont manifestés
- discuter du montant adéquat de la mise a prix
- de faire le point sur les règles et procédures liées a la conclusion d'une vente
- d'évoquer les scenarii en cas d'échec de la vente
Le droit immobilier anglo-saxon est particulier et la Polynésie française se doit de s'attacher des conseils juridiques appropriés.
Comme l'a déjà dit le vice-président, l'objectif est bien d'obtenir un prix de vente le plus haut et en aucun cas de brader cet ensemble immobilier situé a Auckland.

Une trentaine de visites

C'est dans cet esprit que le cabinet Colliers International, appointé par le pays, a mis en place depuis le mois de juin une large communication sur la commercialisation du bien par une campagne de publicité dans le New-Zealand Herald, par l'envoi de e-mails à des investisseurs, par une publication dans le catalogue de Colliers et sur des panneaux d'affichage posés à l'entrée du site. Toutes les mesures d'annonces et de publicité ont été effectuées dans les règles et d’une manière professionnelle. A la suite de cette campagne, Colliers a répondu à une trentaine de visites et de contacts.

Une vente justifiée

Le vice-président entend réaffirmer aux Polynésiens que cette vente est totalement justifiée, le bien immobilier n’étant d aucune utilité pour le pays. Le Rockland hostel est une propriété qui n'est aucunement fonctionnelle et de ce fait n'a jamais été d'aucun intérêt pour les Polynésiens séjournant en Nouvelle-Zélande. De plus, l'exploitation de la partie hôtelière proprement dite est déficitaire, en raison des charges importantes occasionnées par la vétusté des bâtiments.
Ainsi, à l'instar de l'avis sans équivoque de la directrice des affaires foncières, le maintien du Rocklands hostel dans le patrimoine de la Polynésie française serait à l'évidence devenu une charge financière pour le pays. Il n'y a donc aucun regret quant à cette décision.
Par ailleurs, la vente du Rocklands hostel est cohérente avec les préconisations du rapport Bolliet.

Rédigé par communiqué VP le Lundi 23 Aout 2010 à 19:23 | Lu 404 fois