AHE, 21 février 2017 - Le président Edouard Fritch a confirmé la démission de son ministre des Finances, Nuihau Laurey, interrogé en marge de la visite officielle d’Ericka Bareigts à Ahe.
L’information avait été révélée lundi après-midi par nos confrères de Radio 1, sur leur site internet : le ministre en charge du Budget, des Finances, de l’Energie et des mines, Nuihau Laurey, aurait remis une lettre de démission à Edouard Fritch, un peu plus tôt dans la matinée. Une information que n’avait pas souhaité confirmer la présidence, dans l'après-midi, pas plus que mardi matin. Invité du plateau de l’émission Sans Tabu, sur Polynésie 1ère lundi soir, Edouard Fritch n’a pas été invité à se prononcer sur cette information.
C’est finalement à la mi-journée mardi, interrogé par la presse sur place en marge de la visite officielle de la ministre des Outre-mer à Ahe, que le président Fritch a levé le doute. Il a confirmé avoir reçu la lettre de démission de Nuihau Laurey. "Je ne peux pas le retenir plus", a-t-il déclaré après avoir confirmé la démission de son grand argentier.
Nuihau Laurey a été élu en mai 2013 représentant de la 3e section des îles du Vent. En quittant le gouvernement, il regagne mécaniquement l'assemblée de la Polynésie française où son retour contraint la députée Maina Sage à la sortie.
Edouard Fritch a annoncé mardi que les portefeuilles du Budget et des Finances pourraient être confiés au vice-président Teva Rohfritsch, déjà en charge des grands projets d’investissement et de l’Economie, dans son gouvernement.
Des conflits de personnes pourraient être à l’origine de cette décision de la part de l’ancien vice-président du gouvernement Fritch II. Nuihau Laurey, également ministre de l'Energie, et Tearii Alpha s'étaient accrochés verbalement lors du pré-conseil des ministres de lundi 13 février, sur la question de l'avenir de la centrale électrique de Hao. Celle-ci tarde à être déménagée pour permettre l'installation de la ferme aquacole. Le ton était vite monté. Cet accrochage avait conduit Nuihau Laurey à quitter précipitamment la séance.
Son statut de parlementaire contraignait cependant Nuihau Laurey à choisir, avant septembre prochain, entre sa fonction de ministre et son mandat de sénateur, pour se soumettre aux dispositions de la loi sur le non-cumul des mandats. Le sénateur a confirmé à plusieurs reprises vouloir se consacrer plus amplement à son travail de Parlementaire. Sa démission était initialement prévue autour de juin prochain.
L’information avait été révélée lundi après-midi par nos confrères de Radio 1, sur leur site internet : le ministre en charge du Budget, des Finances, de l’Energie et des mines, Nuihau Laurey, aurait remis une lettre de démission à Edouard Fritch, un peu plus tôt dans la matinée. Une information que n’avait pas souhaité confirmer la présidence, dans l'après-midi, pas plus que mardi matin. Invité du plateau de l’émission Sans Tabu, sur Polynésie 1ère lundi soir, Edouard Fritch n’a pas été invité à se prononcer sur cette information.
C’est finalement à la mi-journée mardi, interrogé par la presse sur place en marge de la visite officielle de la ministre des Outre-mer à Ahe, que le président Fritch a levé le doute. Il a confirmé avoir reçu la lettre de démission de Nuihau Laurey. "Je ne peux pas le retenir plus", a-t-il déclaré après avoir confirmé la démission de son grand argentier.
Nuihau Laurey a été élu en mai 2013 représentant de la 3e section des îles du Vent. En quittant le gouvernement, il regagne mécaniquement l'assemblée de la Polynésie française où son retour contraint la députée Maina Sage à la sortie.
Edouard Fritch a annoncé mardi que les portefeuilles du Budget et des Finances pourraient être confiés au vice-président Teva Rohfritsch, déjà en charge des grands projets d’investissement et de l’Economie, dans son gouvernement.
Des conflits de personnes pourraient être à l’origine de cette décision de la part de l’ancien vice-président du gouvernement Fritch II. Nuihau Laurey, également ministre de l'Energie, et Tearii Alpha s'étaient accrochés verbalement lors du pré-conseil des ministres de lundi 13 février, sur la question de l'avenir de la centrale électrique de Hao. Celle-ci tarde à être déménagée pour permettre l'installation de la ferme aquacole. Le ton était vite monté. Cet accrochage avait conduit Nuihau Laurey à quitter précipitamment la séance.
Son statut de parlementaire contraignait cependant Nuihau Laurey à choisir, avant septembre prochain, entre sa fonction de ministre et son mandat de sénateur, pour se soumettre aux dispositions de la loi sur le non-cumul des mandats. Le sénateur a confirmé à plusieurs reprises vouloir se consacrer plus amplement à son travail de Parlementaire. Sa démission était initialement prévue autour de juin prochain.