TARAVAO, le 6 mars 2018. Alors que l'intersyndicale mobilisée contre la réforme des retraites manifestait à Papeete ce matin, Edouard Fritch inaugurait ce mardi matin un nouveau bâtiment logistique équipé d’une machine à glace pour les pêcheurs de la presqu'île. Le président du Pays a réaffirmé à cette occasion sa volonté de réformer les retraites.
Edouard Fritch
Quel message souhaitez vous faire passer auprès des manifestants qui sont réunis ce matin place Tarahoi ?
"Le premier c’est que je ne veux pas la mort du travailleur, ce n’est pas mon intérêt car ce sont eux, (les travailleurs-ndlr) qui contribuent à la bonne marche de l’économie. Donc ce n’est pas mon objectif.
Ce que je veux aujourd’hui c’est assurer la retraite de ceux qui travaillent, puisque mathématiquement il est prouvé aujourd’hui que dans deux ans, maximum trois ans, nous aurons épuisé toutes les réserves de nos retraites et que nous ne pourrons plus payer les retraites.
Comment faire ? Allons-nous encore attendre ? Vous savez je suis un politicien, je vais aux élections. Si je voulais l’avoir facile je ne ferais rien du tout, je ne réformerais rien, je n’irais pas jusqu’au bout de ce projet. Mais ce n’est pas mon but. Mon but c’est que ce pays aille bien, j’espère que leur grève ne continuera pas car si demain, on bloque le pays, on bloque l’aéroport et le port, c’est quatre ans de la reconquête de la confiance qui pourrait être mise en l’air.
Je suis très inquiet des conséquences qu’il pourrait y avoir derrière pour si peu de chose en fin de compte, je n’augmente pas la pression fiscale, je ne demande pas d’augmenter la pression fiscale, au contraire, j’y suis opposé. Je ne veux pas augmenter les cotisations. Je demande simplement de travailler un an de plus en 2019 et deux ans de plus en 2020. C’est tout l’objet de la bagarre."
Edouard Fritch
Quel message souhaitez vous faire passer auprès des manifestants qui sont réunis ce matin place Tarahoi ?
"Le premier c’est que je ne veux pas la mort du travailleur, ce n’est pas mon intérêt car ce sont eux, (les travailleurs-ndlr) qui contribuent à la bonne marche de l’économie. Donc ce n’est pas mon objectif.
Ce que je veux aujourd’hui c’est assurer la retraite de ceux qui travaillent, puisque mathématiquement il est prouvé aujourd’hui que dans deux ans, maximum trois ans, nous aurons épuisé toutes les réserves de nos retraites et que nous ne pourrons plus payer les retraites.
Comment faire ? Allons-nous encore attendre ? Vous savez je suis un politicien, je vais aux élections. Si je voulais l’avoir facile je ne ferais rien du tout, je ne réformerais rien, je n’irais pas jusqu’au bout de ce projet. Mais ce n’est pas mon but. Mon but c’est que ce pays aille bien, j’espère que leur grève ne continuera pas car si demain, on bloque le pays, on bloque l’aéroport et le port, c’est quatre ans de la reconquête de la confiance qui pourrait être mise en l’air.
Je suis très inquiet des conséquences qu’il pourrait y avoir derrière pour si peu de chose en fin de compte, je n’augmente pas la pression fiscale, je ne demande pas d’augmenter la pression fiscale, au contraire, j’y suis opposé. Je ne veux pas augmenter les cotisations. Je demande simplement de travailler un an de plus en 2019 et deux ans de plus en 2020. C’est tout l’objet de la bagarre."