Paris, le 6 mai 2024 - Quel est le Polynésien qui n’a pas voulu découvrir ce qu’il y avait au-delà de son île ? C’est en chansons qu’au petit théâtre Michel Galabru, niché sur la Butte Montmartre, Eddy Kelly nous a fait partager son odyssée moderne.
Qu’y a-t-il au-delà du lagon ? L’Ulysse polynésien rêve de plus grand, de plus loin, de plus étonnant. Il se voit déjà en grand chanteur (comme dirait Aznavour). Alors il fait sa valise en songeant d’abord à New York, mais il atterrit à Paris. Si Kelly n’a pas sa Pénélope qui l’attend au Fenua, il a une amie popa’a, Lauriane Dumas, qui le laisse quand même partir. Bientôt on apprend qu’elle est en fait sa “conscience” et donc elle le suivra partout. Le Mauru’uru a vau d’Eddie Lund est triste quand même.
Une fois à Paris, il faut s’habituer au climat, aux mœurs locales. Fini le pāreu et les savates. Veste pantalon, chaussures s’imposent. Heureusement la guitare était du voyage. Tandis qu’il s’y raccroche pour chanter son état d’âme parisien, une autre petite musique s’insinue lentement : sa “conscience”, qui le rappelle à ses racines ; à son fenua. On ne s’habitue que difficilement lorsque l’on est loin de son paradis et que la vie ressemble à des cases, comme il le chante alors.
Nostalgie donc. Cette fois c’est comme du Bellay : “Plus mon petit Liré, que le mont Palatin.” J’ai vu des visages, des rivages, des mirages, des paysages, des images", chante-t-il nostalgique. Et le retour au Fenua est décidé pour oublier les oripeaux de l’autre monde et renouer avec son île au trésor, sa terre, ses racines.
Durant une heure et demie, face au public si proche, Eddy Kelly et Lauriane Dumas se donnent la réplique ou bien interprètent des reprises de la variété française, polynésienne ou américaine. Pour sa part, Eddy Kelly déroule son aventure à travers de nombreuses chansons originales. Sa voix douce est toujours juste, même si parfois en haut du registre. Il a beaucoup progressé depuis son Alhambra, l’an passé, sous la houlette de Christian Lebon. C’est un enchaînement de chansons, parfois entrecoupées de questionnements ou d’échanges avec sa partenaire. Pas une comédie musicale mais un récital vocal qui a eu la chance, ce soir-là, d’avoir la faveur et la ferveur d’un public essentiellement polynésien qui reprenait même en chœur les bons vieux airs du Fenua, dont un vibrant Bora Bora, bien sûr !
Qu’y a-t-il au-delà du lagon ? L’Ulysse polynésien rêve de plus grand, de plus loin, de plus étonnant. Il se voit déjà en grand chanteur (comme dirait Aznavour). Alors il fait sa valise en songeant d’abord à New York, mais il atterrit à Paris. Si Kelly n’a pas sa Pénélope qui l’attend au Fenua, il a une amie popa’a, Lauriane Dumas, qui le laisse quand même partir. Bientôt on apprend qu’elle est en fait sa “conscience” et donc elle le suivra partout. Le Mauru’uru a vau d’Eddie Lund est triste quand même.
Une fois à Paris, il faut s’habituer au climat, aux mœurs locales. Fini le pāreu et les savates. Veste pantalon, chaussures s’imposent. Heureusement la guitare était du voyage. Tandis qu’il s’y raccroche pour chanter son état d’âme parisien, une autre petite musique s’insinue lentement : sa “conscience”, qui le rappelle à ses racines ; à son fenua. On ne s’habitue que difficilement lorsque l’on est loin de son paradis et que la vie ressemble à des cases, comme il le chante alors.
Nostalgie donc. Cette fois c’est comme du Bellay : “Plus mon petit Liré, que le mont Palatin.” J’ai vu des visages, des rivages, des mirages, des paysages, des images", chante-t-il nostalgique. Et le retour au Fenua est décidé pour oublier les oripeaux de l’autre monde et renouer avec son île au trésor, sa terre, ses racines.
Durant une heure et demie, face au public si proche, Eddy Kelly et Lauriane Dumas se donnent la réplique ou bien interprètent des reprises de la variété française, polynésienne ou américaine. Pour sa part, Eddy Kelly déroule son aventure à travers de nombreuses chansons originales. Sa voix douce est toujours juste, même si parfois en haut du registre. Il a beaucoup progressé depuis son Alhambra, l’an passé, sous la houlette de Christian Lebon. C’est un enchaînement de chansons, parfois entrecoupées de questionnements ou d’échanges avec sa partenaire. Pas une comédie musicale mais un récital vocal qui a eu la chance, ce soir-là, d’avoir la faveur et la ferveur d’un public essentiellement polynésien qui reprenait même en chœur les bons vieux airs du Fenua, dont un vibrant Bora Bora, bien sûr !