PAPEETE, 2 mai 2016 - Oscar Temaru s’en était vivement pris à Dominique Auroy, la semaine dernière lors d'une conférence de presse, lorsqu'il avait déclaré l’opposition du groupe UPLD au projet Ecoparc, dans lequel est engagé l’homme d’affaires. Le leader indépendantiste avait notamment qualifié de "grosse escroquerie" ce projet touristique à l’étude dans la basse vallée de la Papenoo, tandis qu'il demandait que Dominique Auroy soit "classé persona non grata" en Polynésie : "Pourquoi ne fait-on pas une enquête de moralité sur ces soi-disant « développeurs », « investisseurs », dans ce pays. Pour moi, M. Auroy doit être classé persona non grata : persona non grata dans ce pays", avait martelé Oscar Temaru lors de cette conférence de presse. Les propos ont le jour-même été relayés par la quasi-totalité des médias d'information locaux. Nous publions ici dans son intégralité la réaction que nous transmet Dominique Auroy suite à sa mise en cause publique par le leader indépendantiste :
DROIT DE REPONSE DE DOMINIQUE AUROY
- M. TEMARU n’a pas les qualités pour décréter quiconque persona non grata surtout ma personne alors que je suis installé sur le Fenua depuis 50 ans et que les personnes qui m’ont encouragé à y rester sont Rudy BAMBRIDGE, John TEARIKI, Francis SANFORD, Milou EBB. Pour ma part, je conçois le droit de critiquer, de ne pas être en accord avec le projet ECOPARC. Il est même passablement admissible qu’il puisse s’en prendre à mes qualités entrepreneuriales, si les reproches sont fondés, ce qui n’est pas le cas.
Par contre, lorsque M. TEMARU s’attaque à ma personne, et qu’il favorise la détestable détermination à me discréditer publiquement plutôt que de débattre loyalement, cela est inacceptable et indigne de la part d’un homme public.
Mes deux enfants seraient-ils également persona non grata ? Ils sont fiers d’être tahitiens, et d’ailleurs, l’un d’entre eux a pour grands-parents, Koky GRAND et Kathleen AUBRY, sa propre cousine directe, et il est de ce fait son cousin……
- Combien d’emplois M. TEMARU a-t-il créés à titre personnel en Polynésie ? Depuis 5 décennies, ce sont plus de 2000 emplois que j’ai créés avec les entreprises que j’ai développées et que je maintiens malgré la période de crise. Pour l’indépendance économique, j’ai œuvré avec MARAMA NUI et d’autres sociétés ce dont je suis fier.
- M. TEMARU évoque et réclame sans vergogne une enquête de moralité. Tout ce que j’ai acquis au cours de mon existence est fondé sur mon travail, à mes risques et périls. Pour ma part, je ne perçois aucune retraite de fonctionnaire d’Etat, d’indemnités de mandat électif. Je ne dispose pas plus de hangars industriels en location, ni de patrimoine immobilier en Nouvelle-Zélande, et encore moins avoir participé à une négociation hôtelière dans ce même Pays.
- M. TEMARU se complaît à la critique pour s’offrir une tribune. Sa déplorable et mensongère attaque sur l’ECOPARC laisse perplexe. Qu’elle est sa finalité sinon politique pour contrarier celle du Gouvernement actuel ?
A défaut de démonstrations, M. TEMARU procède par mensonges. En effet, le projet ECOPARC n’est pas définitivement arrêté. Les négociations se poursuivent en étroite concertation avec les associations et la population concernée en transparence. Les propos injurieux de M. TEMARU pointent en réalité toutes les personnes qui participent à ce projet. Je pense qu’elles saisiront la médiocrité de ses propos.
Il est évident que la création de 500 emplois durables pour la population locale ne soit pas conforme aux objectifs ni à l’esprit de M. TEMARU, sinon hors de sa portée.
Alors que le développement agricole est programmé dans notre projet. M. TEMARU agite l’idée de planter du Uru comme s’il s’agissait d’une solution miraculeuse, inédite. Dès lors, pourquoi n’a-t-il proposé aucun développement agricole, tant dans cette vallée ou partout ailleurs en Polynésie y compris à Faa’a, lorsqu’il était au gouvernement ?
- Sur le mensonge éhonté de « TAMARA’A NUI » : en 1990, cette entreprise privée avait construit une usine dans la vallée de TIPAREUI pour traiter les ordures ménagères des Communes. Cette entreprise salvatrice a été financée sur des fonds privés, sans défiscalisation ni subvention. L’usine a été fermée à la suite de fortes odeurs qui provenaient de la décharge communale située au-dessus de l’usine. Sa mauvaise gestion par les Communes en était la cause. Les différentes actions judiciaire ont démontré qu’il n’y a eu aucune faute de gestion de TAMARA’A NUI.
Depuis, M. TEMARU a témoigné une léthargie dans le traitement des ordures ménagères de sa Commune ? Une enquête sur la santé publique serait opportune pour déterminer l’impact de sa décharge sur l’environnement des familles riveraines. Ses administrés prendront alors la mesure de ses piètres qualités de gestionnaire.
Je m’interroge sur la main invisible qui instrumentalise M. TEMARU. Est-elle en lien avec une multinationale dont le siège est situé sur sa Commune et dont il est bien connu, que je suis leur ennemi public n°1 ? Peut-être n°2 maintenant, après Tina CROSS ?
DROIT DE REPONSE DE DOMINIQUE AUROY
- M. TEMARU n’a pas les qualités pour décréter quiconque persona non grata surtout ma personne alors que je suis installé sur le Fenua depuis 50 ans et que les personnes qui m’ont encouragé à y rester sont Rudy BAMBRIDGE, John TEARIKI, Francis SANFORD, Milou EBB. Pour ma part, je conçois le droit de critiquer, de ne pas être en accord avec le projet ECOPARC. Il est même passablement admissible qu’il puisse s’en prendre à mes qualités entrepreneuriales, si les reproches sont fondés, ce qui n’est pas le cas.
Par contre, lorsque M. TEMARU s’attaque à ma personne, et qu’il favorise la détestable détermination à me discréditer publiquement plutôt que de débattre loyalement, cela est inacceptable et indigne de la part d’un homme public.
Mes deux enfants seraient-ils également persona non grata ? Ils sont fiers d’être tahitiens, et d’ailleurs, l’un d’entre eux a pour grands-parents, Koky GRAND et Kathleen AUBRY, sa propre cousine directe, et il est de ce fait son cousin……
- Combien d’emplois M. TEMARU a-t-il créés à titre personnel en Polynésie ? Depuis 5 décennies, ce sont plus de 2000 emplois que j’ai créés avec les entreprises que j’ai développées et que je maintiens malgré la période de crise. Pour l’indépendance économique, j’ai œuvré avec MARAMA NUI et d’autres sociétés ce dont je suis fier.
- M. TEMARU évoque et réclame sans vergogne une enquête de moralité. Tout ce que j’ai acquis au cours de mon existence est fondé sur mon travail, à mes risques et périls. Pour ma part, je ne perçois aucune retraite de fonctionnaire d’Etat, d’indemnités de mandat électif. Je ne dispose pas plus de hangars industriels en location, ni de patrimoine immobilier en Nouvelle-Zélande, et encore moins avoir participé à une négociation hôtelière dans ce même Pays.
- M. TEMARU se complaît à la critique pour s’offrir une tribune. Sa déplorable et mensongère attaque sur l’ECOPARC laisse perplexe. Qu’elle est sa finalité sinon politique pour contrarier celle du Gouvernement actuel ?
A défaut de démonstrations, M. TEMARU procède par mensonges. En effet, le projet ECOPARC n’est pas définitivement arrêté. Les négociations se poursuivent en étroite concertation avec les associations et la population concernée en transparence. Les propos injurieux de M. TEMARU pointent en réalité toutes les personnes qui participent à ce projet. Je pense qu’elles saisiront la médiocrité de ses propos.
Il est évident que la création de 500 emplois durables pour la population locale ne soit pas conforme aux objectifs ni à l’esprit de M. TEMARU, sinon hors de sa portée.
Alors que le développement agricole est programmé dans notre projet. M. TEMARU agite l’idée de planter du Uru comme s’il s’agissait d’une solution miraculeuse, inédite. Dès lors, pourquoi n’a-t-il proposé aucun développement agricole, tant dans cette vallée ou partout ailleurs en Polynésie y compris à Faa’a, lorsqu’il était au gouvernement ?
- Sur le mensonge éhonté de « TAMARA’A NUI » : en 1990, cette entreprise privée avait construit une usine dans la vallée de TIPAREUI pour traiter les ordures ménagères des Communes. Cette entreprise salvatrice a été financée sur des fonds privés, sans défiscalisation ni subvention. L’usine a été fermée à la suite de fortes odeurs qui provenaient de la décharge communale située au-dessus de l’usine. Sa mauvaise gestion par les Communes en était la cause. Les différentes actions judiciaire ont démontré qu’il n’y a eu aucune faute de gestion de TAMARA’A NUI.
Depuis, M. TEMARU a témoigné une léthargie dans le traitement des ordures ménagères de sa Commune ? Une enquête sur la santé publique serait opportune pour déterminer l’impact de sa décharge sur l’environnement des familles riveraines. Ses administrés prendront alors la mesure de ses piètres qualités de gestionnaire.
Je m’interroge sur la main invisible qui instrumentalise M. TEMARU. Est-elle en lien avec une multinationale dont le siège est situé sur sa Commune et dont il est bien connu, que je suis leur ennemi public n°1 ? Peut-être n°2 maintenant, après Tina CROSS ?