PAPEETE, le 30 octobre 2017- Depuis lundi, une trentaine d’étudiants de deuxième année de l’École de Commerce de Tahiti (ECT) sont à l’œuvre pour promouvoir le livre local auprès des entreprises et commerçants de Tahiti, grâce à un partenariat avec la maison d’édition Au vent des îles.
C’est au tour des étudiants de deuxième année de prendre le relais après les actions préparatoires menées par leurs camarades de première année la semaine dernière. Et ainsi, d’être confrontés aux réalités du commerce, de la prospection à la vente, sur le terrain. « Nous constatons les efforts de nos camarades de première année, qui ont beaucoup travaillé. Toutefois, nous avons dû repasser derrière eux, notamment pour lisser et actualiser la base de données des prospects : un travail supplémentaire qui nous a pénalisé dans nos actions commerciales » , témoigne Enzo Brigato.
Mais une fois le pied à l’étrier et les ajustements de dernière minute réalisés, les étudiants n’ont qu’une envie : se lancer sans filet sur le terrain et aller au contact des entreprises identifiées. « Ce séminaire leur permet de mettre en pratique l’ensemble des bases acquises dans le cadre théorique du cursus Bachelor et de se confronter pour la première fois à des rendez-vous professionnels avec des entreprises locales : du jamais vu pour nos étudiants ! » analyse Élisabeth Marabanian qui encadre ce séminaire. « Et notamment, savoir gérer les contraintes de facturation et mettre en place un argumentaire de vente pertinent, adapté aux produits afin de parer aux objections des prospects. »
Découvrir d’un secteur d’activité méconnu
Ce séminaire a notamment permis aux étudiants de découvrir le secteur de l’édition, la diversité des métiers qui la composent et le cycle de vie spécifique des livres. « À vrai dire, j’ignorais qu’il existait des livres écrits, produits et réalisés localement » , reconnaît une étudiante en début de séminaire. C’est donc une démarche innovante et audacieuse proposée par les responsables de cursus et du séminaire, mesdames Vanessa Eymard Tiaipoi et Élisabeth Marabanian. Celle-ci constate d’ailleurs : « On s’est aperçu dès les premiers jours de la difficulté que représente la vente de livres, plus que tout autre produit ou service que l’on avait pu proposer lors de précédents séminaires. Un challenge supplémentaire pour les étudiants ! »
Ils ont pu se familiariser avec des livres « made in fenua » et ainsi, devenir des ambassadeurs de la culture et de la littérature polynésiennes. Si Luca Martinez, étudiant, a été « surpris par la qualité et la richesse des contenus », son camarade François Carbonnier ne manque pas de relever que pourtant « le livre est à l’opposé des avancées technologiques » et que pour le vendre « il faut créer un besoin qui n’existe pas de facto » , analyse Enzo Brigato qui poursuit : « Le manque de préparation — pour ne pas dire de connaissance — envers les livres locaux nous a pénalisé de prime abord. Heureusement que l’accueil a ensuite été bon et que les livres plaisent. »
L’implication des étudiants et leur bonne volonté, constatées par les encadrants de l’ECT et les collaborateurs d’Au vent des îles, ont su être récompensées et saluées à l’issue de ces deux semaines d’actions ! Une démarche assurément positive et nécessaire pour les étudiants de l’ECT, au-delà du cadre de ce séminaire « qui leur permet de mûrir, de se confronter aux difficultés du travail en groupe et du rapport à autrui (camarade ou client) tout en poursuivant leur construction personnelle et la définition de leur orientation future » , conclut Élisabeth Marabanian. Une page se tourne et un nouveau chapitre commence…
C’est au tour des étudiants de deuxième année de prendre le relais après les actions préparatoires menées par leurs camarades de première année la semaine dernière. Et ainsi, d’être confrontés aux réalités du commerce, de la prospection à la vente, sur le terrain. « Nous constatons les efforts de nos camarades de première année, qui ont beaucoup travaillé. Toutefois, nous avons dû repasser derrière eux, notamment pour lisser et actualiser la base de données des prospects : un travail supplémentaire qui nous a pénalisé dans nos actions commerciales » , témoigne Enzo Brigato.
Mais une fois le pied à l’étrier et les ajustements de dernière minute réalisés, les étudiants n’ont qu’une envie : se lancer sans filet sur le terrain et aller au contact des entreprises identifiées. « Ce séminaire leur permet de mettre en pratique l’ensemble des bases acquises dans le cadre théorique du cursus Bachelor et de se confronter pour la première fois à des rendez-vous professionnels avec des entreprises locales : du jamais vu pour nos étudiants ! » analyse Élisabeth Marabanian qui encadre ce séminaire. « Et notamment, savoir gérer les contraintes de facturation et mettre en place un argumentaire de vente pertinent, adapté aux produits afin de parer aux objections des prospects. »
Découvrir d’un secteur d’activité méconnu
Ce séminaire a notamment permis aux étudiants de découvrir le secteur de l’édition, la diversité des métiers qui la composent et le cycle de vie spécifique des livres. « À vrai dire, j’ignorais qu’il existait des livres écrits, produits et réalisés localement » , reconnaît une étudiante en début de séminaire. C’est donc une démarche innovante et audacieuse proposée par les responsables de cursus et du séminaire, mesdames Vanessa Eymard Tiaipoi et Élisabeth Marabanian. Celle-ci constate d’ailleurs : « On s’est aperçu dès les premiers jours de la difficulté que représente la vente de livres, plus que tout autre produit ou service que l’on avait pu proposer lors de précédents séminaires. Un challenge supplémentaire pour les étudiants ! »
Ils ont pu se familiariser avec des livres « made in fenua » et ainsi, devenir des ambassadeurs de la culture et de la littérature polynésiennes. Si Luca Martinez, étudiant, a été « surpris par la qualité et la richesse des contenus », son camarade François Carbonnier ne manque pas de relever que pourtant « le livre est à l’opposé des avancées technologiques » et que pour le vendre « il faut créer un besoin qui n’existe pas de facto » , analyse Enzo Brigato qui poursuit : « Le manque de préparation — pour ne pas dire de connaissance — envers les livres locaux nous a pénalisé de prime abord. Heureusement que l’accueil a ensuite été bon et que les livres plaisent. »
L’implication des étudiants et leur bonne volonté, constatées par les encadrants de l’ECT et les collaborateurs d’Au vent des îles, ont su être récompensées et saluées à l’issue de ces deux semaines d’actions ! Une démarche assurément positive et nécessaire pour les étudiants de l’ECT, au-delà du cadre de ce séminaire « qui leur permet de mûrir, de se confronter aux difficultés du travail en groupe et du rapport à autrui (camarade ou client) tout en poursuivant leur construction personnelle et la définition de leur orientation future » , conclut Élisabeth Marabanian. Une page se tourne et un nouveau chapitre commence…