Échouages de neuf orques en Nouvelle-Zélande


WELLINGTON, mercredi 12 février 2014 (Flash d’Océanie) – La série noire des échouages de cétacés sur les côtes néo-zélandaises s’est prolongée mercredi avec la mort de neuf orques, dont les corps ont été retrouvés mardi soir (GMT+13) sur une plage du Sud de l’île du Sud, non loin de la ville d’Invercargill.
Selon l’association environnementaliste Project Jonah, ces cétacés se sont probablement retrouvés pris au piège dans la passe, rapporte la télévision nationale privée TV3.
L’association a aussi exprimé son inquiétude à la suite de ces décès, étant donné que la population connue de ces orques, en Nouvelle-Zélande, est estimée à moins de deux cents individus.

Échouages de cétacés en Nouvelle-Zélande : une histoire sans fin

Ce nouvel échouage intervient trois semaines après une séquence précédente, lorsque plusieurs groupes de cétacés, des globicéphales, s’étaient aussi échoués dans une baie de l’île du Nord connue sous le nom de « Farewell Spit » (Nord de l’île du sud, au Nord-ouest de la ville de Nelson).
En deux semaines, trois groupes s’étaient successivement échoués et des dizaines d’individus n’avaient pu être sauvés et, pour certains, ont dû être euthanasiés.

En novembre 2012, toujours au même endroit, 28 globicéphales, échoués, avaient eux aussi trouvé la mort au même endroit.
Et en janvier 2012, plus de 80 individus d’un troupeau de 99 animaux de la même espèce périssaient dans la même zone.
Selon les services de l’environnement, ces échouages en série à cet endroit pourraient trouver leur explication du fait de la configuration de cette passe de Farewell Spit.
Autre thèse régulièrement avancée : l’activité humaine et l’émission d’ondes qui désorienteraient les cétacés et leur système de sonar naturel.
Selon les services de l’environnement, la topographie de la zone de Farewell Spit est considérée comme un facteur contribuant à désorienter et « troubler » les cétacés.
Selon les statistiques officielles, le nombre annuel moyen de cétacés échoués sur les plages néo-zélandaises est de 85, la plupart durant l’été austral.
La plupart sont considérés comme des individus « solitaires », des espèces de dauphins communs ou de baleines « pygmées ».
Pour les échouages de groupe, c’est l’espèce des baleines pilotes (globicéphales) qui est la plus fréquente.
Le plus impressionnant de ces échouages en masse remonte à 1918, sur les îles Chatham, avec un millier d’individus comptés à l’époque.

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Rédigé par PAD le Mercredi 12 Février 2014 à 05:57 | Lu 1710 fois