Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 03/02/2020 - Les autorités sanitaires américaines ont annoncé lundi l'arrêt de l'essai clinique d'un vaccin expérimental contre le virus du sida en Afrique du Sud, car il n'a pas démontré qu'il permettait de limiter les contaminations.
L'essai clinique, baptisé HVTN 702, avait débuté en 2016 et visait à tester dans le pays le seul candidat-vaccin ayant offert auparavant une certaine protection contre le VIH, lors d'un essai en Thaïlande en 2009.
"Un vaccin contre le VIH est essentiel pour vaincre la pandémie mondiale, et nous espérions que ce candidat marcherait", a déclaré Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses, qui a financé l'essai. "Ce n'est malheureusement pas le cas".
L'essai a impliqué près de 5.400 volontaires dans 14 lieux en Afrique du Sud, des hommes et des femmes sexuellement actifs entre 18 et 35 ans, n'ayant pas le VIH.
Les équipes leur ont attribué aléatoirement soit le vaccin expérimental, soit des injections placebo, à raison de six doses sur une période de 18 mois.
Pour protéger les participants, il leur était aussi proposé des traitements préventifs, dont la prophylaxie pré-exposition (PrEP), un comprimé qui pris quotidiennement est extrêmement efficace pour protéger du VIH.
Les chercheurs ont analysé les données tirées des deux groupes après 18 mois de traitement, temps requis pour que le vaccin expérimental produise une réponse immunitaire.
129 infections liées au VIH ont été détectées chez les participants ayant reçu le vaccin et 123 infections sont apparues chez ceux qui avaient reçu le placebo, entraînant l'arrêt de l'essai.
"Même si c'est un revers important pour le secteur, nous devons continuer la quête pour un vaccin préventif", a indiqué Linda-Gail Bekker, responsable du protocole d'essai clinique et ancienne présidente de l'International AIDS Society (AIS).
Il existe plusieurs autres essais en cours pour tenter de trouver un vaccin. L'un a lieu en Afrique sud-saharienne et en Afrique du Sud, un autre est mené sur plusieurs sites en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe.
L’Afrique du Sud possède l'un des taux de contamination au VIH les plus élevés au monde. Selon le programme ONUSIDA, plus de 20% de la population adulte âgée de 15 à 49 ans en Afrique du Sud est séropositive, et 240.000 personnes ont été infectées par le virus en 2018.
L'essai clinique, baptisé HVTN 702, avait débuté en 2016 et visait à tester dans le pays le seul candidat-vaccin ayant offert auparavant une certaine protection contre le VIH, lors d'un essai en Thaïlande en 2009.
"Un vaccin contre le VIH est essentiel pour vaincre la pandémie mondiale, et nous espérions que ce candidat marcherait", a déclaré Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses, qui a financé l'essai. "Ce n'est malheureusement pas le cas".
L'essai a impliqué près de 5.400 volontaires dans 14 lieux en Afrique du Sud, des hommes et des femmes sexuellement actifs entre 18 et 35 ans, n'ayant pas le VIH.
Les équipes leur ont attribué aléatoirement soit le vaccin expérimental, soit des injections placebo, à raison de six doses sur une période de 18 mois.
Pour protéger les participants, il leur était aussi proposé des traitements préventifs, dont la prophylaxie pré-exposition (PrEP), un comprimé qui pris quotidiennement est extrêmement efficace pour protéger du VIH.
Les chercheurs ont analysé les données tirées des deux groupes après 18 mois de traitement, temps requis pour que le vaccin expérimental produise une réponse immunitaire.
129 infections liées au VIH ont été détectées chez les participants ayant reçu le vaccin et 123 infections sont apparues chez ceux qui avaient reçu le placebo, entraînant l'arrêt de l'essai.
"Même si c'est un revers important pour le secteur, nous devons continuer la quête pour un vaccin préventif", a indiqué Linda-Gail Bekker, responsable du protocole d'essai clinique et ancienne présidente de l'International AIDS Society (AIS).
Il existe plusieurs autres essais en cours pour tenter de trouver un vaccin. L'un a lieu en Afrique sud-saharienne et en Afrique du Sud, un autre est mené sur plusieurs sites en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe.
L’Afrique du Sud possède l'un des taux de contamination au VIH les plus élevés au monde. Selon le programme ONUSIDA, plus de 20% de la population adulte âgée de 15 à 49 ans en Afrique du Sud est séropositive, et 240.000 personnes ont été infectées par le virus en 2018.