Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 1er avril 2023 – La Direction des transports terrestres a organisé samedi matin à l'Intercontinental des ateliers participatifs sur les problèmes de congestion routière et plus généralement de mobilité. Les cinquante personnes qui ont fait le déplacement ont pu échanger toute la matinée sur deux thématiques précises afin de sortir trois idées “lauréates” qui seront intégrées à la révision du schéma directeur des transports collectifs et de déplacements durables, qui sera effectuée l'année prochaine.
Réunies dans le salon Hibiscus de l'Intercontinental, une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement samedi matin pour participer aux ateliers participatifs et de co-construction collective sur les problèmes de congestion routière et de mobilité en général. Cet événement, organisé par la Direction des transports terrestres (DTT), fait suite au forum relatif aux mêmes thématiques qui s'est tenu les 27 et 28 novembre dernier. “L'idée est de rassembler des citoyens à travers une démarche citoyenne, a expliqué Rehya Ynam, chef de projet et responsable du bureau des transports en commun à la DTT, l'année dernière avec le forum, on a fait un état des lieux global. Puis par la suite, on a fait un rapport de restitution et on a sélectionné deux problématiques sur lesquelles les participants vont échanger et qu’ils vont tenter de résoudre”.
Le premier des deux sujets étudiés a été la problématique des “aménagements et mobiliers urbains tels que le manque d'entretien ou encore l'absence d'infrastructures”. Le deuxième c'est lui concentré sur les soucis de “comportements et d'organisation socio-spatiale” comme les horaires scolaires, la centralisation des activités économiques à Papeete mais également la mauvaise connaissance du code de la route. A l'issue de ces ateliers, trois idées ou micro-projets “lauréats” ont été choisis par les participants. Ceux-ci ont vocation à intégrer, sous réserve de répondre aux critères d'éligibilité, la révision du schéma directeur des transports collectifs et des déplacements durables, qui sera effectuée l'année prochaine. Ce schéma, qui a été adopté en 2017 à l'assemblée, définit la manière dont la Polynésie va se développer au niveau des transports.
Eclairage et temps de trajet
Pour les participants, ces ateliers sont un bon moyen de participer activement aux choix politiques pris en matière de transport. Tous sont touchés, dans des mesures différentes, par des problèmes de mobilité. “Je suis venu car ces sujets sont intéressants. Je viens de Moorea et là-bas, même s'il n'y a pas trop de problèmes de circulation, il y a un vrai manque d'infrastructures. Surtout au niveau de l'éclairage des routes”, a témoigné Kurby, venu de l'île sœur pour participer à ces ateliers. A la table voisine, Jean-Pierre, retraité, raconte-lui les calvaires quotidiens qu'il vivait quand il travaillait : “Je vis à Taravao et j'enseignais à Punaauia. Avec les embouteillages, je partais très tôt le matin pour être à l'heure. C'était presque 1h45 de route, c'est énorme”. A la fin des ateliers, trois idées ont, comme prévu, été sélectionnées : Mettre en place des hubs ou plateformes multimodales (une plate-forme où se trouvent de multiples moyens de transport) ouvertes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, décentraliser des ministères et administrations et créer une ligne de bus faisant le tour de l'île avec une fréquence d'un bus toutes les dix minutes. Pour rappel ces trois idées seront soumises à une analyse technique de la DTT et donc pourront être partiellement modifiées.
Réunies dans le salon Hibiscus de l'Intercontinental, une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement samedi matin pour participer aux ateliers participatifs et de co-construction collective sur les problèmes de congestion routière et de mobilité en général. Cet événement, organisé par la Direction des transports terrestres (DTT), fait suite au forum relatif aux mêmes thématiques qui s'est tenu les 27 et 28 novembre dernier. “L'idée est de rassembler des citoyens à travers une démarche citoyenne, a expliqué Rehya Ynam, chef de projet et responsable du bureau des transports en commun à la DTT, l'année dernière avec le forum, on a fait un état des lieux global. Puis par la suite, on a fait un rapport de restitution et on a sélectionné deux problématiques sur lesquelles les participants vont échanger et qu’ils vont tenter de résoudre”.
Le premier des deux sujets étudiés a été la problématique des “aménagements et mobiliers urbains tels que le manque d'entretien ou encore l'absence d'infrastructures”. Le deuxième c'est lui concentré sur les soucis de “comportements et d'organisation socio-spatiale” comme les horaires scolaires, la centralisation des activités économiques à Papeete mais également la mauvaise connaissance du code de la route. A l'issue de ces ateliers, trois idées ou micro-projets “lauréats” ont été choisis par les participants. Ceux-ci ont vocation à intégrer, sous réserve de répondre aux critères d'éligibilité, la révision du schéma directeur des transports collectifs et des déplacements durables, qui sera effectuée l'année prochaine. Ce schéma, qui a été adopté en 2017 à l'assemblée, définit la manière dont la Polynésie va se développer au niveau des transports.
Eclairage et temps de trajet
Pour les participants, ces ateliers sont un bon moyen de participer activement aux choix politiques pris en matière de transport. Tous sont touchés, dans des mesures différentes, par des problèmes de mobilité. “Je suis venu car ces sujets sont intéressants. Je viens de Moorea et là-bas, même s'il n'y a pas trop de problèmes de circulation, il y a un vrai manque d'infrastructures. Surtout au niveau de l'éclairage des routes”, a témoigné Kurby, venu de l'île sœur pour participer à ces ateliers. A la table voisine, Jean-Pierre, retraité, raconte-lui les calvaires quotidiens qu'il vivait quand il travaillait : “Je vis à Taravao et j'enseignais à Punaauia. Avec les embouteillages, je partais très tôt le matin pour être à l'heure. C'était presque 1h45 de route, c'est énorme”. A la fin des ateliers, trois idées ont, comme prévu, été sélectionnées : Mettre en place des hubs ou plateformes multimodales (une plate-forme où se trouvent de multiples moyens de transport) ouvertes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, décentraliser des ministères et administrations et créer une ligne de bus faisant le tour de l'île avec une fréquence d'un bus toutes les dix minutes. Pour rappel ces trois idées seront soumises à une analyse technique de la DTT et donc pourront être partiellement modifiées.