ENA : Paul Salez en stage au Haut-commissariat


L'élève haut-fonctionnaire Paul Salez passera les cinq prochains mois auprès de Frédéric Poisot (ici à gauche), le directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Polynésie française, dans le cadre d’une mission en alternance avec le secrétariat général du Haut-commissariat.
PAPEETE, 13 septembre 2016 - Le stagiaire de l’Ecole national d’administration Paul Salez réalise dans le cadre de son cursus une mission de cinq mois au cabinet du haut-commissaire en Polynésie française.

Dans le cadre de leur formation les élèves de l’Ecole nationale d’administration (ENA) doivent consacrer leur première année à des stages, avant de poursuivre par une deuxième année entièrement consacrée aux cours. C’est dans ce cadre qu’après avoir effectué un stage à l’ambassade de France à Berlin, du février à mai, puis deux mois en entreprise en juin et juillet derniers avec la chaîne Public Sénat, que Paul Salez passera les cinq prochains mois auprès de Frédéric Poisot, le directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Polynésie française, dans le cadre d’une mission en alternance avec le secrétariat général du Haut-commissariat.

Le stage au Haut-commissariat de la République en Polynésie française était en tête des quatre demandes d’affectation formulée par Paul Salez. "Ca me semblait intéressant, à la fois sur les politiques publiques, avec des compétences réparties entre l'Etat et le Pays ; mais au-delà de ça, c’est la découverte d’un pays, d’un patrimoine naturel, d’une histoire : c’est une chance (…)", explique-t-il.

Le jeune stagiaire compte notamment s’intéresser, lors de sa mission polynésienne aux accords de Papeete et au fonctionnement du régime de solidarité territoriale. "Il devrait donc s’agir d’un stage assez interministériel".

Paul Salez a intégré l’ENA par le biais du concours externe après cinq ans de cursus à l’Institut d’études politiques de Paris. Durant sa formation à Sciences-Po il avait déjà réalisé un stage de deux ans à l’Assemblée nationale, attaché parlementaire auprès de la Commission des affaires étrangères, puis un second de deux ans auprès du gouverneur de la Banque de France.

A quoi se destine-t-il après l’ENA : "C’est une question qu’en général les élèves n’aiment pas beaucoup parce que la réponse ne nous appartient qu’en parti : il y a un système de classement et les choix sont limités. Mais j’ai tenté le concours avec l’idée de rejoindre le ministère des Finances, parce que je suis passionné d’économie et que c’est un domaine qui m’a beaucoup plu à la Banque de France, (…) et avec l’idée de pouvoir travailler soit à la direction du Trésor, soit dans les corps d’inspection et de contrôle de Bercy. Mais enfin, j’ai déjà la chance d’avoir fait un stage en ambassade et d’avoir découvert avec intérêt le monde diplomatique (…) et j’ai maintenant la chance de découvrir les questions que traitent le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Outre-mer (…). Je n’ai pas d’idée arrêtée".

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 13 Septembre 2016 à 11:47 | Lu 3662 fois