Travaux en cours sur le barrage de Titaaviri 2. Au total 800 millions de Fcfp seront investis pour une mise aux normes de cet ouvrage.
TEVA I UTA, le 4 octobre 2014. Avec sa filiale Marama Nui, EDT assure en moyenne 30% des besoins électriques de l'île de Tahiti avec une énergie propre et renouvelable grâce à l’hydroélectricité. Le reste de l’électricité consommée provient de la production solaire qui couvre 3% des besoins. La majeure partie provient donc des centrales thermiques au fioul. A Tahiti, quinze centrales hydroélectriques sont réparties sur cinq vallées (Vaite, Vaihiria, Faatautia, Titaaviri et Papenoo). Ce samedi, en présence de Jérôme Tolot, directeur général adjoint du groupe GDF Suez (qui détient de plus de 70% du capital d’EDT), plusieurs membres du gouvernement polynésien sont allés en visite de terrain dans les vallées de Vaite et Titaaviri. Sur place EDT et Marama Nui se sont lancés dans une réhabilitation des installations. Il s’agit non seulement de mettre aux normes les grands ouvrages (barrages), mais aussi d’optimiser les installations pour augmenter sur l’existant la production en hydroélectricité.
Depuis la construction en 1981 de la première centrale hydroélectrique à Tahiti à Vaite, d’autres équipements du même genre ont suivi jusqu’en 1996, mais certains peuvent être améliorés, sans changer d’emprise foncière, sans modification de l’environnement. EDT et Marama Nui sont engagés simultanément dans deux projets en parallèle. Le projet Hydromax permet d’optimiser les aménagements existants pour augmenter les rendements de la production hydroélectrique. Dans le même temps, la réhabilitation de certains grands ouvrages nécessite des investissements lourds. Ainsi, le programme général de réhabilitation prévoit 3,8 milliards d’investissements. Pour l’heure 45% de ce programme est déjà engagé, dont 800 millions de Fcfp pour le seul barrage de Titaaviri 2 dont la réhabilitation sera achevée en 2016 après quatre ans de travaux. D’autres réhabilitations seront menées ensuite, entre 2017 et 2020, sur les ouvrages de Papenoo.
Ce programme de réhabilitation des centrales hydroélectriques existantes et l’optimisation de leur capacité de production ne permettra pas néanmoins d’augmenter significativement la production hydroélectrique d’EDT à Tahiti. Jérôme Tolot, directeur général de GDF Suez qui a rencontré ce samedi matin le président du Pays, Edouard Fritch a déclaré : «nous envisageons de créer d’autres ouvrages hydroélectriques en association avec un partenaire local». Il existe depuis plusieurs années le projet de construction d’un nouveau barrage sur la rivière Vaiha à Faaone. Un projet que le nouveau ministre de l’énergie et vide-président du Pays, Nuihau Laurey a évoqué lors de la dernière séance plénière à l’assemblée de Polynésie. Ce dernier présentera d’ailleurs un plan de transition énergétique pour le Pays au plus tard en janvier 2015.
Depuis la construction en 1981 de la première centrale hydroélectrique à Tahiti à Vaite, d’autres équipements du même genre ont suivi jusqu’en 1996, mais certains peuvent être améliorés, sans changer d’emprise foncière, sans modification de l’environnement. EDT et Marama Nui sont engagés simultanément dans deux projets en parallèle. Le projet Hydromax permet d’optimiser les aménagements existants pour augmenter les rendements de la production hydroélectrique. Dans le même temps, la réhabilitation de certains grands ouvrages nécessite des investissements lourds. Ainsi, le programme général de réhabilitation prévoit 3,8 milliards d’investissements. Pour l’heure 45% de ce programme est déjà engagé, dont 800 millions de Fcfp pour le seul barrage de Titaaviri 2 dont la réhabilitation sera achevée en 2016 après quatre ans de travaux. D’autres réhabilitations seront menées ensuite, entre 2017 et 2020, sur les ouvrages de Papenoo.
Ce programme de réhabilitation des centrales hydroélectriques existantes et l’optimisation de leur capacité de production ne permettra pas néanmoins d’augmenter significativement la production hydroélectrique d’EDT à Tahiti. Jérôme Tolot, directeur général de GDF Suez qui a rencontré ce samedi matin le président du Pays, Edouard Fritch a déclaré : «nous envisageons de créer d’autres ouvrages hydroélectriques en association avec un partenaire local». Il existe depuis plusieurs années le projet de construction d’un nouveau barrage sur la rivière Vaiha à Faaone. Un projet que le nouveau ministre de l’énergie et vide-président du Pays, Nuihau Laurey a évoqué lors de la dernière séance plénière à l’assemblée de Polynésie. Ce dernier présentera d’ailleurs un plan de transition énergétique pour le Pays au plus tard en janvier 2015.