Tahiti le 27 avril 2025.
Séquence ubuesque jeudi à l’assemblée de la Polynésie française où une majorité a été capable de se déjuger sur un texte en votant contre, alors que ce dernier avait reçu l’assentiment de ces mêmes élus en commission législative à l’unanimité, qu’il était présenté par deux élus de la majorité et qu’il avait le soutien de 47 maires du Pays sur 48.
L’enjeu ? Un avis sollicité par Paris sur une proposition de modification de la loi organique dont l’objectif était de faciliter l’intervention des communes polynésiennes dans certaines compétences exercées par le Pays. Par deux fois en conférence de presse récemment, tous les tāvana de Polynésie se sont prononcés favorablement sur cette proposition qui, en fait, est un vieux combat de leur part pour se mettre, d’une part, en conformité avec la loi lorsqu’ils interviennent dans certains secteurs (sociaux notamment), d’autre part, pour pouvoir prendre des initiatives.
Alors oui, 47 sur 48. Même Tony Géros, maire de Paea, président de l’assemblée. Un seul s’y est opposé, Oscar Temaru, maire de Faa’a, qui réaffirmait jeudi deux choses. Sa volonté ferme en tant que tāvana de ne rien faire comme les autres, y compris (en compagnie de Arue) de ne pas s’associer au Syndicat pour la promotion des communes qui rallie pourtant toutes les autres communes de Polynésie, et sa volonté ferme de tenter de maintenir soudé le bloc indépendantiste dans l’hémicycle, malgré les brèches qui s’y font jour.
Le tout s’est fait avec le soutien du président du Pays légitimant ce vote en compagnie de beau-papa en expliquant que la France, par le passé, s’était déjà “assise” sur d’autres avis pourtant unanimes de l’assemblée et qu’il ne fallait pas faire de “surenchère statutaire”.
Cerise sur le gâteau de l’incompréhension, dans la foulée de ce vote négatif, l’ensemble des élus de la majorité et de l’opposition ont voté pour une proposition de loi du Pays relative à l’intervention des communes et de leurs groupements en matière économique. Un texte qui permettra aux communes d’apporter “le soutien aux entreprises, par octroi d’aides ou de garanties, et la capacité d’intervenir dans l’aménagement économique du territoire, par la création, la gestion et l’entretien de zones d’activités économiques.”
Un texte taillé sur mesure pour… Oscar Temaru qui se rêve gestionnaire de l’aéroport de Tahiti-Faa’a.
Séquence ubuesque jeudi à l’assemblée de la Polynésie française où une majorité a été capable de se déjuger sur un texte en votant contre, alors que ce dernier avait reçu l’assentiment de ces mêmes élus en commission législative à l’unanimité, qu’il était présenté par deux élus de la majorité et qu’il avait le soutien de 47 maires du Pays sur 48.
L’enjeu ? Un avis sollicité par Paris sur une proposition de modification de la loi organique dont l’objectif était de faciliter l’intervention des communes polynésiennes dans certaines compétences exercées par le Pays. Par deux fois en conférence de presse récemment, tous les tāvana de Polynésie se sont prononcés favorablement sur cette proposition qui, en fait, est un vieux combat de leur part pour se mettre, d’une part, en conformité avec la loi lorsqu’ils interviennent dans certains secteurs (sociaux notamment), d’autre part, pour pouvoir prendre des initiatives.
Alors oui, 47 sur 48. Même Tony Géros, maire de Paea, président de l’assemblée. Un seul s’y est opposé, Oscar Temaru, maire de Faa’a, qui réaffirmait jeudi deux choses. Sa volonté ferme en tant que tāvana de ne rien faire comme les autres, y compris (en compagnie de Arue) de ne pas s’associer au Syndicat pour la promotion des communes qui rallie pourtant toutes les autres communes de Polynésie, et sa volonté ferme de tenter de maintenir soudé le bloc indépendantiste dans l’hémicycle, malgré les brèches qui s’y font jour.
Le tout s’est fait avec le soutien du président du Pays légitimant ce vote en compagnie de beau-papa en expliquant que la France, par le passé, s’était déjà “assise” sur d’autres avis pourtant unanimes de l’assemblée et qu’il ne fallait pas faire de “surenchère statutaire”.
Cerise sur le gâteau de l’incompréhension, dans la foulée de ce vote négatif, l’ensemble des élus de la majorité et de l’opposition ont voté pour une proposition de loi du Pays relative à l’intervention des communes et de leurs groupements en matière économique. Un texte qui permettra aux communes d’apporter “le soutien aux entreprises, par octroi d’aides ou de garanties, et la capacité d’intervenir dans l’aménagement économique du territoire, par la création, la gestion et l’entretien de zones d’activités économiques.”
Un texte taillé sur mesure pour… Oscar Temaru qui se rêve gestionnaire de l’aéroport de Tahiti-Faa’a.