Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 24/01/2023 - Connu pour sa réponse musclée à la pandémie de Covid, le nouveau Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, qui a pris la suite de Jacinda Ardern, est largement reconnu comme un responsable à la main ferme.
L'ancien ministre de la Police et de l'Education, âgé de 44 ans, était apparu comme le seul candidat du Parti travailliste pour remplacer Mme Ardern après la démission surprise de cette dernière, annoncée le 19 janvier.
"C'est le plus grand privilège et la plus grande responsabilité de ma vie", a déclaré M. Hipkins après être officiellement devenu Premier ministre, en se disant "motivé" et "enthousiaste" face aux "défis qui se présentent".
D'abord désigné leader du Parti travailliste dimanche, il a été formellement investi mercredi par la gouverneure générale, représentante du roi Charles III en Nouvelle-Zélande.
"J'espère que les Néo-Zélandais me voient comme quelqu'un de franc, qui n'a pas peur d'admettre ses erreurs et qui fait preuve d'auto-dérision", avait-t-il déclaré, fraîchement sélectionné, aux journalistes.
Chris Hipkins a été salué pour son mandat de près de deux ans en tant que ministre en charge de la lutte contre le Covid-19, dans un pays qui a fermé ses frontières pour conjurer la pandémie, avant de ne les rouvrir qu'en août 2022.
L'année dernière, il a admis que les gens en avaient assez des restrictions sanitaires strictes, décrivant les fermetures de frontières comme "difficiles".
L'éditorialiste politique Josie Pagani l'a qualifié de "sensible, sympathique, dur et compétent".
"Je pense que je suis relativement franc, relativement inclusif. Les gens ne vont pas mourir en se demandant ce à quoi je pense", avait déclaré M. Hipkins aux journalistes à l'extérieur du Parlement de Wellington.
Il était ministre de la Police depuis juin 2022, un rôle clé compte tenu des critiques formulées à l'encontre du bilan du gouvernement en matière de criminalité. Auparavant, il avait occupé pendant plus de cinq ans les postes de ministre de l'Education et ministre du Service public.
Chris Hipkins "sera un Premier ministre incroyablement fort", a prédit la ministre de la Justice Kiri Allan, une députée maorie du Parti travailliste, elle-même pressentie pour le poste.
"Exporter ses ordures"
"Il est extrêmement compétent et a fait ses preuves pour la Nouvelle-Zélande en tant que l'un de nos ministres les plus importants au cours des six dernières années", a-t-elle mis en avant.
M. Hipkins, qui se décrit comme un "passionné de plein air" aimant le VTT, la randonnée et la natation -- et reconnaît qu'il n'est peut-être pas le mieux habillé du Parlement -- a étudié la politique et la criminologie à l'université de Victoria et a ensuite travaillé dans le secteur de la formation industrielle.
Avant de devenir député en 2008, il a été le conseiller principal de deux ministres de l'Education et de l'ancienne Première ministre Helen Clark.
Bien que connu comme un interlocuteur aimable et décontracté, M. Hipkins a été impliqué dans des querelles très médiatisées avec l'ancien gouvernement conservateur australien.
En 2021, il a accusé l'Australie d'"exporter ses ordures" vers la Nouvelle-Zélande - une référence à la politique controversée de Canberra consistant à expulser les criminels vers leur pays de naissance.
Quelques années plus tôt, en 2017, M. Hipkins a été admonesté par Jacinda Ardern pour avoir été accusé de jouer un rôle dans un scandale de double nationalité au Parlement australien.
Le Premier ministre adjoint de l'époque, Barnaby Joyce, avait été contraint de démissionner après que des informations communiquées à M. Hipkins ont révélé que M. Joyce possédait la double nationalité australienne et néo-zélandaise.
La Constitution australienne interdit aux politiciens fédéraux de siéger au Parlement s'ils possèdent une double nationalité.
Mme Ardern avait déclaré à l'époque que les agissements de M. Hipkins étaient "inacceptables".
L'ancien ministre de la Police et de l'Education, âgé de 44 ans, était apparu comme le seul candidat du Parti travailliste pour remplacer Mme Ardern après la démission surprise de cette dernière, annoncée le 19 janvier.
"C'est le plus grand privilège et la plus grande responsabilité de ma vie", a déclaré M. Hipkins après être officiellement devenu Premier ministre, en se disant "motivé" et "enthousiaste" face aux "défis qui se présentent".
D'abord désigné leader du Parti travailliste dimanche, il a été formellement investi mercredi par la gouverneure générale, représentante du roi Charles III en Nouvelle-Zélande.
"J'espère que les Néo-Zélandais me voient comme quelqu'un de franc, qui n'a pas peur d'admettre ses erreurs et qui fait preuve d'auto-dérision", avait-t-il déclaré, fraîchement sélectionné, aux journalistes.
Chris Hipkins a été salué pour son mandat de près de deux ans en tant que ministre en charge de la lutte contre le Covid-19, dans un pays qui a fermé ses frontières pour conjurer la pandémie, avant de ne les rouvrir qu'en août 2022.
L'année dernière, il a admis que les gens en avaient assez des restrictions sanitaires strictes, décrivant les fermetures de frontières comme "difficiles".
L'éditorialiste politique Josie Pagani l'a qualifié de "sensible, sympathique, dur et compétent".
"Je pense que je suis relativement franc, relativement inclusif. Les gens ne vont pas mourir en se demandant ce à quoi je pense", avait déclaré M. Hipkins aux journalistes à l'extérieur du Parlement de Wellington.
Il était ministre de la Police depuis juin 2022, un rôle clé compte tenu des critiques formulées à l'encontre du bilan du gouvernement en matière de criminalité. Auparavant, il avait occupé pendant plus de cinq ans les postes de ministre de l'Education et ministre du Service public.
Chris Hipkins "sera un Premier ministre incroyablement fort", a prédit la ministre de la Justice Kiri Allan, une députée maorie du Parti travailliste, elle-même pressentie pour le poste.
"Exporter ses ordures"
"Il est extrêmement compétent et a fait ses preuves pour la Nouvelle-Zélande en tant que l'un de nos ministres les plus importants au cours des six dernières années", a-t-elle mis en avant.
M. Hipkins, qui se décrit comme un "passionné de plein air" aimant le VTT, la randonnée et la natation -- et reconnaît qu'il n'est peut-être pas le mieux habillé du Parlement -- a étudié la politique et la criminologie à l'université de Victoria et a ensuite travaillé dans le secteur de la formation industrielle.
Avant de devenir député en 2008, il a été le conseiller principal de deux ministres de l'Education et de l'ancienne Première ministre Helen Clark.
Bien que connu comme un interlocuteur aimable et décontracté, M. Hipkins a été impliqué dans des querelles très médiatisées avec l'ancien gouvernement conservateur australien.
En 2021, il a accusé l'Australie d'"exporter ses ordures" vers la Nouvelle-Zélande - une référence à la politique controversée de Canberra consistant à expulser les criminels vers leur pays de naissance.
Quelques années plus tôt, en 2017, M. Hipkins a été admonesté par Jacinda Ardern pour avoir été accusé de jouer un rôle dans un scandale de double nationalité au Parlement australien.
Le Premier ministre adjoint de l'époque, Barnaby Joyce, avait été contraint de démissionner après que des informations communiquées à M. Hipkins ont révélé que M. Joyce possédait la double nationalité australienne et néo-zélandaise.
La Constitution australienne interdit aux politiciens fédéraux de siéger au Parlement s'ils possèdent une double nationalité.
Mme Ardern avait déclaré à l'époque que les agissements de M. Hipkins étaient "inacceptables".