GRENOBLE, 12 septembre 2013 (AFP) - Deux jeunes apiculteurs amateurs, qui ont récolté un mystérieux miel vert dans deux ruches installées à Bernin (Isère), soupçonnent leurs abeilles de butiner à l'usine voisine du fabricant de sirops et jus de fruit Teisseire, ont-ils indiqué jeudi à l'AFP.
Mercredi, "la ruche était entièrement verte. C'était incroyable à voir", a témoigné Maxime Favier, 25 ans, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Le jeune homme, technicien dans le paramédical, et son ami Pierre-Gwenaël Bard, ingénieur de 27 ans, disposent de deux ruches dans le petit village de Bernin, au pied du massif de la Chartreuse.
"Ça a commencé il y a bien 15 jours. On a remarqué en faisant nos traitements que quelques cellules étaient remplies de miel vert ou rouge", a expliqué M. Favier.
"On retrouve le goût sucré du miel, la texture et la consistance sont la même mais on a une fraîcheur mentholée", a-t-il détaillé.
Un apiculteur voisin a lui aussi récolté "50 kilos" de ce miel vert, selon lui.
Les jeunes apiculteurs soupçonnent leurs abeilles d'être allées butiner à l'usine Teisseire de Crolles, située à moins de deux kilomètres de là.
"On sait que les abeilles ont un goût prononcé pour tout ce qui est sucré et sirop. Ce ne sont que des soupçons mais, vu la proximité, je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre", estime M. Favier.
Ils s'inquiètent en outre que ce miel vert, qui doit servir aux abeilles à passer l'hiver, n'empoisonne leurs insectes.
La direction de Teisseire doit rencontrer les deux apiculteurs la semaine prochaine et faire procéder à des analyses sur le miel, selon M. Favier.
"S'ils nous apportent la preuve que ce n'est pas eux, on ira chercher ailleurs", ajoute son ami Pierre-Gwenaël Bard.
Contactée par l'AFP, la société n'avait pas donné suite jeudi en fin d'après-midi.
En 2012, un miel bleu avait été récolté par des apiculteurs du Haut-Rhin à proximité d'une usine de méthanisation dont les conteneurs renfermaient des confiseries industrielles, avait rapporté la presse locale.
Mercredi, "la ruche était entièrement verte. C'était incroyable à voir", a témoigné Maxime Favier, 25 ans, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Le jeune homme, technicien dans le paramédical, et son ami Pierre-Gwenaël Bard, ingénieur de 27 ans, disposent de deux ruches dans le petit village de Bernin, au pied du massif de la Chartreuse.
"Ça a commencé il y a bien 15 jours. On a remarqué en faisant nos traitements que quelques cellules étaient remplies de miel vert ou rouge", a expliqué M. Favier.
"On retrouve le goût sucré du miel, la texture et la consistance sont la même mais on a une fraîcheur mentholée", a-t-il détaillé.
Un apiculteur voisin a lui aussi récolté "50 kilos" de ce miel vert, selon lui.
Les jeunes apiculteurs soupçonnent leurs abeilles d'être allées butiner à l'usine Teisseire de Crolles, située à moins de deux kilomètres de là.
"On sait que les abeilles ont un goût prononcé pour tout ce qui est sucré et sirop. Ce ne sont que des soupçons mais, vu la proximité, je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre", estime M. Favier.
Ils s'inquiètent en outre que ce miel vert, qui doit servir aux abeilles à passer l'hiver, n'empoisonne leurs insectes.
La direction de Teisseire doit rencontrer les deux apiculteurs la semaine prochaine et faire procéder à des analyses sur le miel, selon M. Favier.
"S'ils nous apportent la preuve que ce n'est pas eux, on ira chercher ailleurs", ajoute son ami Pierre-Gwenaël Bard.
Contactée par l'AFP, la société n'avait pas donné suite jeudi en fin d'après-midi.
En 2012, un miel bleu avait été récolté par des apiculteurs du Haut-Rhin à proximité d'une usine de méthanisation dont les conteneurs renfermaient des confiseries industrielles, avait rapporté la presse locale.