Raiatea, le 21 juin 2024 - Anne-Charlotte Besson-Brigaud s’est lancée dans une aventure pleine d’espoir en devenant la première productrice de chocolat de Raiatea. Une entreprise audacieuse pour une femme qui rêvait d’agriculture et qui envisage faire découvrir sa passion et sa production au public en lui permettant de venir à sa rencontre sur son exploitation de Tenape dans son atelier de fabrication de chocolat, actuellement en construction.
Autodidacte et en quête d’une reconversion professionnelle, Anne-Charlotte Besson-Brigaud décide en 2019 de prendre le large et de quitter sa vie métropolitaine pour s’installer à Tenape à Raiatea avec l’envie de devenir agricultrice. Elle devient rapidement maraîchère et obtient le label biologique pour ses cultures qui s’étendent sur un hectare et demi sur les hauteurs de Miri Miri avec une vue imprenable sur la passe. En parallèle de ses fruits et légumes, cette passionnée de la terre plante également ses premiers cacaoyers en novembre 2019 après un voyage aux Marquises où elle rencontre Manfred, producteur de chocolat à Ua Po.
“Il faut trois à cinq ans pour qu’un cacaoyer donne ses premières cabosses. À cinq ans, l’arbre est arrivé à maturité en sachant qu’un arbre permet de produire un kilogramme de chocolat en produit fini.” Ainsi, trois ans après avoir planté ses premiers cacaoyers sur son exploitation, Anne-Charlotte Besson-Brigaud produit ses premières tablettes de chocolat et lance sa fabrication sous le nom de Arômes chocolat.
Autodidacte et en quête d’une reconversion professionnelle, Anne-Charlotte Besson-Brigaud décide en 2019 de prendre le large et de quitter sa vie métropolitaine pour s’installer à Tenape à Raiatea avec l’envie de devenir agricultrice. Elle devient rapidement maraîchère et obtient le label biologique pour ses cultures qui s’étendent sur un hectare et demi sur les hauteurs de Miri Miri avec une vue imprenable sur la passe. En parallèle de ses fruits et légumes, cette passionnée de la terre plante également ses premiers cacaoyers en novembre 2019 après un voyage aux Marquises où elle rencontre Manfred, producteur de chocolat à Ua Po.
“Il faut trois à cinq ans pour qu’un cacaoyer donne ses premières cabosses. À cinq ans, l’arbre est arrivé à maturité en sachant qu’un arbre permet de produire un kilogramme de chocolat en produit fini.” Ainsi, trois ans après avoir planté ses premiers cacaoyers sur son exploitation, Anne-Charlotte Besson-Brigaud produit ses premières tablettes de chocolat et lance sa fabrication sous le nom de Arômes chocolat.
Sur la voie de l’autonomie de production
“Dans les années 50, il existait des plantations de cacaoyers sur l’île mais ces plantations sont désormais quasi inaccessibles car elles n’ont pas été entretenues et sont donc devenues sauvages”, explique l’agricultrice qui faute d’une production autonome suffisante au sein de son terrain agricole travaille avec un agriculteur de Tahaa, l’île voisine de Raiatea, qui lui vend les cabosses supplémentaires nécessaires pour réaliser une bonne fermentation des fèves de cacao.
Travaillant généralement seule, Anne-Charlotte transforme le cacao avec de petits appareils dont elle fournit en autonomie le courant pour les faire fonctionner. “Pour l’instant, je ne suis pas autonome en production et ne suis donc pas à l’équilibre financier. Je produis actuellement environ 10 kg de chocolat par mois. Mon objectif est d’augmenter ma production pour qu’elle puisse devenir rentable. J’utilise donc des machines pour de petits volumes que j’ai doublé pour éviter de me retrouver sans rien quand l’une tombe en panne par exemple. Et afin d’éviter les coupures de courant, je dispose de panneaux solaires car pendant le conchage [étape qui consiste à broyer le cacao, NDLR], la machine doit tourner 24 heures sans arrêt. Si le courant s’arrête, le cacao durcit et casse la machine. Je ne peux donc tout simplement pas me le permettre.”
Pour gagner encore en autonomie, l’agricultrice a également étendu son exploitation en plantant sur une autre parcelle de l’île 200 nouveaux cacaoyers. De surcroît, pour parvenir à l’équilibre financier et vivre de sa production, Anne-Charlotte souhaite en planter 400 supplémentaires de variétés différentes pour étendre sa palette d’arômes de chocolat et ainsi, permettre de faire fonctionner sa future fabrique grâce à une autonomie de production.
Travaillant généralement seule, Anne-Charlotte transforme le cacao avec de petits appareils dont elle fournit en autonomie le courant pour les faire fonctionner. “Pour l’instant, je ne suis pas autonome en production et ne suis donc pas à l’équilibre financier. Je produis actuellement environ 10 kg de chocolat par mois. Mon objectif est d’augmenter ma production pour qu’elle puisse devenir rentable. J’utilise donc des machines pour de petits volumes que j’ai doublé pour éviter de me retrouver sans rien quand l’une tombe en panne par exemple. Et afin d’éviter les coupures de courant, je dispose de panneaux solaires car pendant le conchage [étape qui consiste à broyer le cacao, NDLR], la machine doit tourner 24 heures sans arrêt. Si le courant s’arrête, le cacao durcit et casse la machine. Je ne peux donc tout simplement pas me le permettre.”
Pour gagner encore en autonomie, l’agricultrice a également étendu son exploitation en plantant sur une autre parcelle de l’île 200 nouveaux cacaoyers. De surcroît, pour parvenir à l’équilibre financier et vivre de sa production, Anne-Charlotte souhaite en planter 400 supplémentaires de variétés différentes pour étendre sa palette d’arômes de chocolat et ainsi, permettre de faire fonctionner sa future fabrique grâce à une autonomie de production.
Un hangar et une fabrique de chocolat ouverte au public
Sur sa parcelle de Tenape, l’artisane vient de finaliser la construction d’un hangar qui permettra à plus grande échelle de pouvoir faire fermenter et sécher le cacao après l’avoir écabossé.
Un autre bâtiment est en construction sur cette même parcelle, celui de la fabrique de chocolat : “Ce sera un atelier de 77 mètres carrés, en partie vitré ce qui me permettra de faire des démonstrations avant de déguster mes chocolats que je souhaite faire évoluer en y intégrant des écorces d’oranges par exemple, issues de mes arbres fruitiers.”
En sus des démonstrations, des dégustations et de la vente, cette activité agrotouristique proposera au public de participer à quelques étapes de la transformation du cacao comme l’écabossage et enfin, de boire une tisane lors d’un goûter à base d’écorces de fèves de cacao, prélevées lors de l’étape du vannage. Le tout en admirant un beau coucher de soleil sur la passe.
Ultime objectif : Anne-Charlotte Besson-Brigaud souhaiterait que son chocolat obtienne lui aussi la labellisation biologique. À l’heure actuelle, seul son cacao est biologique mais le beurre de cacao ainsi que le sucre ne le sont pas en raison des coûts d’achat et de production trop importants et qui auraient un impact non souhaitable sur le prix de vente des tablettes Arômes chocolat, dont la production est d’ores et déjà commercialisée dans divers points de vente à Uturoa.
Un autre bâtiment est en construction sur cette même parcelle, celui de la fabrique de chocolat : “Ce sera un atelier de 77 mètres carrés, en partie vitré ce qui me permettra de faire des démonstrations avant de déguster mes chocolats que je souhaite faire évoluer en y intégrant des écorces d’oranges par exemple, issues de mes arbres fruitiers.”
En sus des démonstrations, des dégustations et de la vente, cette activité agrotouristique proposera au public de participer à quelques étapes de la transformation du cacao comme l’écabossage et enfin, de boire une tisane lors d’un goûter à base d’écorces de fèves de cacao, prélevées lors de l’étape du vannage. Le tout en admirant un beau coucher de soleil sur la passe.
Ultime objectif : Anne-Charlotte Besson-Brigaud souhaiterait que son chocolat obtienne lui aussi la labellisation biologique. À l’heure actuelle, seul son cacao est biologique mais le beurre de cacao ainsi que le sucre ne le sont pas en raison des coûts d’achat et de production trop importants et qui auraient un impact non souhaitable sur le prix de vente des tablettes Arômes chocolat, dont la production est d’ores et déjà commercialisée dans divers points de vente à Uturoa.