Droit de réponse à l’article de Tahiti infos du jeudi 22 mars 2012


"En réponse à l’article du jeudi 22 mars 2012 sur l’enseignement traitant des 136 postes supprimés en Polynésie française pour la rentrée 2012, le ministre de l’éducation de la Polynésie française Tauhiti NENA tient à clarifier plusieurs points. En effet, il n’est pas acceptable de subordonner la suppression des postes à une divergence de chiffres et/ou d’informations essentielles, notamment par la création des BTS, qui n’auraient pas été communiqués à la DGESCO par la DES.

Avancer que le gouvernement local, bien qu’ayant été informé il y a trois ans des conséquences de la réforme des lycées professionnels, particulièrement en termes de baisse d’effectifs, ne s’est pas occupé de ce dossier, c’est faire croire qu’il n’y a aucune prévision, ni anticipation dans la gestion des moyens d’enseignement et des réformes nationales en Polynésie française.

Tous les ans, au mois de septembre ou d’octobre, une mission spécifique de préparation de la rentrée scolaire n+1, est effectuée à Paris. C’est une rencontre institutionnelle qui place la Polynésie française au même titre que les autres académies de la nation.
A cette occasion, la DES, comme la DEP présente un dossier très exhaustif des besoins de la Polynésie française dans le second degré, basés sur des chiffres extraits de SCONET, une application nationale installée dans tous les établissements scolaires du second degré. Les chiffres sont donc partagés en toute transparence par l’Etat et le Pays.

Et à chaque rencontre, toutes les demandes et propositions de la Polynésie sont soumises à la DGESCO. La gestion des fluctuations consécutives à la rénovation de la voie professionnelle en fait partie depuis trois ans.

La décision de suppression de 177 postes, ramenée depuis à 136, s’inscrit dans la logique nationale de restriction budgétaire. "

Le Ministère de l'éducation

Rédigé par LE MINISTERE DE L'EDUCATION le Mercredi 28 Mars 2012 à 10:25 | Lu 764 fois